12 février 2014 - marche plaisir sur les falaises de Jorf-Lasfar

"Comme un gentil coquelicot... nouveau", comme le dit la chanson. Bien sûr que nous n'étions pas partis à la découverte d'un coquelicot... Et pourtant, à travers les champs multicolores, nous avons rencontré notre premier coquelicot de l'année qui offrait sa magnifique robe rouge neuve à la vue de ces "paysans de Paname", incapables de donner un nom à ces plantes dont les semailles ont, fort heureusement, rencontré la pluie bienfaitrice... blé, avoine, luzerne ??? Pauvre José, un marseillais de Marseille, ça ne connait que le Vieux Port !

Mais, notre "aventure" du jour avait débuté par les falaises. Nous avions, une fois n'est pas coutume, une idée en tête, bien précise : comment ont résisté nos deux failles le long de la falaise ? Ces jours derniers de tempêtes, de vent et de marées à fort coefficient, nous faisaient craindre le pire. Et bien, nous fûmes rapidement informés : l'une des deux failles, la plus petite, a succombé aux assauts de l'Océan déchaîné : un morceau de falaise s'est effondrée sur la petit plage, en contre-bas. Quant à la deuxième, la plus importante mais apparemment la plus solide, elle s'est encore élargie. Les plus anciens d'entre nous, se souvenaient du temps, pas si lointain, où nous aurions pu sauter d'un bord de la faille à l'autre. Aujourd'hui, il faudrait être un champion olympique du saut en longueur pour réaliser cet "exploit" ! Et chacun de s'imaginer l'effondrement de ce morceau de falaise... comment va se produire l'inexorable ? Petit morceau par petit morceau ou effondrement brusque de l'ensemble avec des conséquences que l'on peut deviner : une grande vague produite par cet effondrement... quelle hauteur ? L'imagination est active lorsque l'on est retraité et que ça à penser !

Au passage, nous avons croisé le cadavre d'un cheval en pleine décomposition et dont les oiseaux charognards se disputent les restes. Tradition d'ici à laquelle nous avons des difficultés à adhérer : on laisse les animaux sans sépulture, à la vue et à l'odeur de tous...