Le Conseil d'administration de l'ONMT (office national marocain du tourisme) qui se réunit le 29 décembre à Rabat, a pour ordre du jour, le bilan de l'industrie touristique marocaine et les stratégies à définir pour l'année 2016.

Globalement, une constatation s'impose : le tourisme du Royaume, malgré les perturbations liées aux événements auxquels ont dû faire face les marchés émetteurs (France et Belgique, notamment), s'est à peu près stabilisé n'enregistrant qu'une baisse de 0,2 % en ce qui concerne les arrivées internationales.

Cette bonne tenue s'explique par deux facteurs :

• la stabilité politique du Maroc et particulièrement l'accent mis sur la sécurité
  
• la compensation des défections du principal pays émetteur du marché touristique marocain (la France) par la bonne tenue des marchés allemand et britannique dont les croissances respective sur la destination Maroc ont été de 8 % et 6 %.
  

D'où les stratégies qui se dessinent et qui ont trait à une attention toute particulière pour ces deux marchés mais également une volonté de percer sur des marchés prometteurs où la croissance touristique est forte tels la Russie, la Pologne et la Scandinavie. Le Conseil doit se prononcer sur l'ouverture de nouvelles représentations notamment dans ces pays mais également en Turquie qui a connu une croissance importante avec 13 millions de voyageurs à l'international.


Face aux tensions subies sur les marchés traditionnels du tourisme, la stratégie de la diversification semble s'imposer aux responsables marocains du tourisme.