- CARLE
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Date d'inscription : 01/10/2017
26092019
Chirac aimait la France visiblement mieux que ceux qui lui ont succédé. Rien que pour cela entre autre, il mérite notre gratitude.
Au IV e sommet de la terre en 2002 à Johannesburg, il déclarait ceci : "Au regard de l'histoire de la vie sur terre, celle de l'humanité commence à peine. Et pourtant, la voici déjà, par la faute de l'homme, menaçante pour la nature et donc elle-même menacée. L'Homme, pointe avancée de l'évolution, peut-il devenir l'ennemi de la Vie ? Et c'est le risque qu'aujourd'hui nous courons par égoïsme ou par aveuglement. Il est apparu en Afrique voici plusieurs millions d'années. Fragile et désarmé, il a su, par son intelligence et ses capacités, essaimer sur la planète entière et lui imposer sa loi. Le moment est venu pour l'humanité, dans la diversité de ses cultures et de ses civilisations, dont chacune a droit d'être respectée, le moment est venu de nouer avec la nature un lien nouveau, un lien de respect et d'harmonie, et donc d'apprendre à maîtriser la puissance et les appétits de l'homme".
Dans un livre de Pierre Péan ("L'Inconnu de l'Elysée" : Fayard 2017) : "J'ai été militant de l'ANC de Mandela depuis la fin des années soixante, le début des années soixante-dix. J'ai été approché par Hassan II, le roi du Maroc, pour aider au financement de l'ANC. [...] Je me souviens qu'à l'époque, le président sud-africain, qui devait être Vorster, exerçait d'énormes pressions auprès de nos ministres pour qu'ils viennent en Afrique du sud. Un certain nombre de ministres français ont accepté ces invitations. Moi aussi, j'ai été très sollicité... Les dirigeants de l'Afrique du Sud voulaient nous faire croire que l'apartheid était normal, ou n'existait pas. J'ai déclaré officiellement, et de la manière la plus claire, urbi et orbi que je n'y mettrais pas les pieds tant que l'apartheid existerait''
Lors d'un sommet européen, Jacques Chirac, alors Premier ministre, ignore que son micro est resté ouvert et s'emporte contre son homologue britannique Margaret Thatcher, février 1988) : "Qu'est-ce qu'elle veut de plus cette ménagère ? Mes couilles sur un plateau?"
Que la République lui fasse un bel hommage en ces moments d'incertitudes et de doutes pour tous.
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