- alain
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23/11 au 29/11
23 novembre
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Maroc - Le Maroc et le mandat d'arrêt international de la CPI... Les partis d'oppositions que sont le PJD de Benkirane et le PPS de Benabdallah ont émis des communiqués se félicitant de la décision -bien tardive, il est vrai- de la Cour Pénale Internationale de lancer un mandat d'arrêt contre Netanyahou et Gallant. Ils appellent le gouvernement à appliquer la décision du CPI. Le silence de celui-ci ainsi que des partis de la majorité tend à montrer l'embarras que cela suscite dans les sphères gouvernementales. En effet, si le Maroc n'est pas signataire du Statut de Rome et que le code pénal marocain ne contient aucune disposition sur le génocide, crimes contre l'humanité ou crimes de guerre -un projet de loi est en stand bail au Parlement depuis 2016- tout pousse le Royaume à montrer sa solidarité avec le peuple frère palestinien d'autant plus que les Marocains participent largement à un mouvement de solidarité, il n' y a qu'à voir la participation active et massive dans les manifestations... Qu'est-ce qui empêche donc le Maroc à signer le Statut de Rome ? On invoque que les lois du royaume et celles de la CPI seraient antinomiques. Et on en donne pour preuve des exemples dont celui de l'article 27 du traité de la CPI concernant l'immunité qui stipule que "la qualité officielle d’un individu, qu’il soit chef de l’Etat, membre de gouvernement ou parlementaire, ne l’exonère en aucun cas de la responsabilité pénale" alors même que la personne du roi est sacrée selon la loi marocaine et son immunité absolue ne saurait être violée.
France - La Dette : fais moi peur !... Une panique générale bien orchestrée... C'est le crédo général entretenu par la droite, l'extrême droite et les néo-libéraux. On entend régulièrement ce cri : "la France vit au-dessus de ses moyens" ce qui permet à nos gouvernements depuis 1970 de justifier et d'appliquer aux Français la cure austéritaire. On nous dit que notre modèle social est trop généreux et que c'est là la source de notre dette : ça permet de réduire les remboursements maladie, de rendre exsangue le système de Santé en supprimant des postes de soignants, de réduire le nombre d'enseignants, etc... Pourtant, les faits sont têtus : à la sortie de de la deuxième guerre mondiale, notre dette représentait 160 % de notre PIB et cela n'a pas empêché, au contraire, de mettre en place la Sécurité Sociale... 20 ans plus tard, la dette était tombée à 20 % du PIB ! Depuis 1979 et la financiarisation de l'économie -on a l'obligation d'emprunter sur les marchés financiers et l'Etat ne peut plus se financer au moyen de la Banque de France- les intérêts cumulés de la dette versés aux marchés se sont montés à 1 300 milliards d'euros. La Dette ? Elle permet de justifier l'austérité... "Fais moi peur", ça te permettra de me faire avaler la pilule... Les vingt dernières années en exemple, on citera Fillon arrivant "à la tête d'un Etat qui est en situation de faillite sur le plan financier", ce qui n'empêchera pas malgré les promesses et surtout l'austérité renforcée que Sarkozy laissa une dette ayant progressé de 25 points ; Hollande malgré ses engagements, en laisse 10 points de plus ; et Macron en 7 ans en a engrangée 17 points supplémentaires. Alors, serrer la ceinture pour la Dette, ça n'a pas l'effet annoncé ! Avec le pilonnage médiatique que nous subissons, il n'est pas étonnant que 82 % des Français trouvent urgent de s'attaquer à la dette. Mais, quand on parle de dette, -et surtout de celle de la France- de quoi parlons nous ? 3 200 milliards soit 112 % de notre PIB... Comme le fait justement remarquer Eric Coquerel, le président de la commission des finances de l'Assemblée Nationale, cela signifie que nous ne sommes pas endettés de 3 200 milliards sur la seule année 2024, mais sur huit ans et demi, la durée moyenne des emprunts, ce qui ramène à 13 % le taux d'endettement annuel !... John Adams, deuxième président des Etats-Unis, ne disait-il pas : "Il y a deux manières de conquérir et d'asservir un pays : l'une est par les armes, l'autre est par la dette"...
Maroc - Lu dans la presse hebdomadaire arabophone...
Bruits de bottes ?... C'est ce que perçoit Al Ayyam dans les rapports et les préparatifs des uns et des autres. Les budgets militaires, tant marocain qu'algérien, font que l'hebdomadaire y voit des "tambours de guerre" devenus audibles et il devient essentiel de comparer les capacités militaires. On souhaite fortement que ces augmentations de l'armement de chacun ne soit qu'une démonstration musculaire de chacun des protagonistes, en quelque sorte de la dissuasion...
Les Algériens seraient donc de mauvais géôlier... Entre Marocains et Algériens, on ne se jette pas de fleurs : Al Michaal, reprenant l'alerte diffusée par l'Association marocaine d'aide aux migrants en situation difficile, accuse les voisins de détenir pas moins de 450 migrants marocains -sans doute davantage- dont la plupart passent un an de prison sans jugement, accusés d’espionnage ou de trafic d’êtres humains, interdits de se laver ou de recevoir la famille ou la Croix rouge.
El Watan voit plusieurs raison a retirer le dossier du Sahara de la 4ème commission des Nations-Unies... Mais, vous me direz, qu'est-ce la 4ème commission ? Un petit coup d'internet et le tour est joué ! Il s'agit de la commission qui traite de "la décolonisation, les réfugiés palestiniens et les droits de l'homme, le maintien de la paix, l'action anti-mines, les affaires spatiales, l'information, les rayonnements ionisants et l'Université pour la paix". Fort de la reconnaissance de 110 pays concernant la marocanité du Sahara dont les "grosses pointures" Etats-Unis et France, ainsi que de 19 pays sur 27 de l'Union Européenne, l'hebdomadaire considère qu'il n'est désormais plus risqué pour le Maroc d'oeuvrer assidûment pour le retrait du dossier de cette 4ème commission. Vous croyez que ça va se passer comme ça ?...
Al Alam Al Ousboui revient sur un morceau de l'histoire contemporaine du Maroc... le règne éphémère du "traite" Mohammed Ben Arfa placé sur le trône par le protectorat le 21 août 1953 après destitution du sultan Sidi Mohammed Ben Youssef et sa déportation à Madagascar. La greffe n'ayant pas pris, les autorités françaises ont dû rappeler le futur Mohamed V deux ans après.
Pour Al Amountakhab, ce sont les propos du manager de l'équipe marocaine de football qui tiennent les devants de la scène... C'est un peu l'euphorie après la victoire en poule qualificative pour la CAN 2025 sur le Lesotho par 7 buts à 0. On sent bien que Regragui met la pédale douce à cet enthousiasme : ce n'est pas parce qu'on gagne 6 matchs sur 6, qu'on marque 26 buts et qu'on en encaisse seulement 2, que la messe est dite... Il y a, selon le sélectionneur, encore beaucoup de travail à faire et son seul point de mire, c'est la consécration finale : une victoire à la CAN 2025, en plus à domicile...
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