- CARLE
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Date d'inscription : 01/10/2017
29072020
Philippe de Villiers crée en 1978 le spectacle nocturne La Cinescénie transformée ensuite en parc d’attraction "le Puy du Fou". Un parc de loisirs qui instrumentalise l’histoire française à des fins politiques. En effet, dès les années 80, des historiens comme Claude Langlois et Jean-Clément Martin avaient alerté sur « le danger d'une telle représentation de l'histoire » où « la République française est née d'une volonté d'extermination voire d'un génocide'' telle que décrite par l'historien Reynald Seycher qui est lié au "réseau puyfolais".
Selon les historiens « les «Vendéens» ne sont pas un peuple mais des individus aux origines diverses, habitant en 1793 une région bien plus vaste que l'actuel département et divisés entre eux par la Révolution, les citadins soutenant la révolution. Sans nier les massacres de civils pendant les guerres de Vendée qui rappelaient ceux de la monarchie auparavant, ils contestent le terme de génocide, les massacres étant politiques et non dans le but de l'élimination d'un peuple tel que défini par l'ONU en 1948.
Le monarque de l’Elysée avait donné au vicomte de Villiers une autorisation d’ouvrir son parc à 12000 personnes alors que le petit peuple, lui, est cantonné à porter un masque et privé de toute manifestation publique de plus de 5000 personnes (Concert, Festival d’Avignon, festival interceltique de Lorient, Réunions sportives, Manifestations..)
L'abolition des privilèges, le 4 Août 1789, le Vicomte de Villiers et la droite souverainiste ne l'ont jamais digérée allant même jusqu’à refaire l’histoire en construisant un agenda politique pour la reconnaissance d’un Génocide Vendéen qui n’a pas eu lieu. Le Puy du Fou est un succès, certes, mais aussi un transmetteur de contre-histoire, un révisionnisme qui trahit l’idéal Républicain : Liberté, Egalité, Fraternité.
Le Vicomte de Villiers a organisé également, en 1987, les commémorations nationales du millénaire de l’avènement d'Hugues Capet, premier roi de la dynastie capétienne, deux ans avant le bicentenaire de la Révolution française.
Philippe de Villiers déclare en juin 2020 qu’il n’exclue pas d'être candidat à l’élection présidentielle de 2022, se disant désireux de « rétablir l'ordre » et de « redonner leurs chances aux campagnes »
En 1995, aux élections présidentielles, ayant fait une sortie de route, il recueillait 4,74% des suffrages exprimés. Les gueux se rappellent que son passage mouvementé au gouvernement Chirac lui vallut de la part du Canard enchaîné, le sobriquet d’« agité du bocage ».
Encore un effort, Philippe, et comme les gueux dans le bocage pour attirer les perdreaux essaie l’appeau à 18,99 € Aux Vieux Fusils.com.
Sources:
Le Point,Le Monde,Wikipédia
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