- CARLE
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Date d'inscription : 01/10/2017
22032021
Louis Nathaniel Rossel colonel de l’armée française.
Né le 9 septembre 1844 à Saint Brieuc et fusillé à Versailles le 28 Novembre 1871 à l’âge de 27 ans.
Lors d’une visite au fort d’Issy Michel Debré interrogeait le Général de Gaulle sur ce qu’il pensait de ce qu’il restait de l’insurrection de la Commune de Paris de 1871. ''Louis Rossel'', lui aurait répondu le Général de Gaulle. Pendant la guerre franco-allemande de 1870 Louis Rossel est capitaine du génie à Metz avec la dernière armée française d'importance. Il estime alors que la guerre peut encore être gagnée, mais considère que certains hommes politiques, comme Adolphe Thiers, et des maréchaux, comme François Achille Bazaine, ne le souhaitent pas. La raison de cette « abdication » viendrait selon lui du souhait de ces derniers de restaurer un ordre moral conservateur voire monarchique. À la capitulation, le 29 octobre 1870, il s'enfuit pour rejoindre le gouvernement provisoire basé à Tours en passant par la Belgique où, le premier, il dénonce la trahison du maréchal Bazaine. Le premier Mars 1871 les Prussiens défilent à Paris. Le 18 Mars 1871 Paris se soulève et Adolphe Thiers déplace son nouveau gouvernement à Versailles avec l’armée régulière. Il interdit même la majorité des journaux contestataires et adopte même des mesures autoritaires. Pour Louis Rossel, Adolphe Thiers pactise avec l'ennemi et abandonne le peuple. Il décide alors de rejoindre la Commune de Paris le 19 mars 1871 après avoir rencontré Léon Gambetta favorable à la résistance et constaté la mise en minorité de celui-ci au sein de son gouvernement.
Les conditions de vie des ouvriers sont particulièrement dures. Sous le Second Empire, les salaires sont inférieurs au coût de la vie. L'un des hauts fonctionnaires favoris de Napoléon III, le baron Haussmann, note que plus de la moitié des Parisiens vivent dans une « pauvreté voisine de l'indigence », même s'ils travaillent onze heures par jour voir 15h. La capitulation face aux Prussiens, l’humiliation suite au siège de Paris de ceux-ci depuis le 19 septembre 1870, la pauvreté et le patriotisme Républicain ont déclenché cette révolte parisienne. Les hommes que les électeurs parisiens enverront siéger à la Commune sont d’une grande diversité professionnelle.
A suivre : l'héritage de la Commune et l'histoire qui se répète.
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