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Le fait de la semaine  :  l'autre COP Visuel20
28/11 - Cinéma :
Mois du documentaire
en présence de sa fille Lylia Ennadre


19 heures
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Le fait de la semaine  :  l'autre COP 90283610
05/12 - Cinéma :
19 heures
CinéAtlas
La Corniche
El Jadida

Institut français El Jadida


Le fait de la semaine  :  l'autre COP Captur14
18/12 - Rencontre littéraire
avec
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Abdelali Errehouni


18 heures 30
Complexe culturel Abdelhak El Kadiri
Institut français El Jadida



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19/12 - Cinéma :
mois du documentaire
un film de Cyril Dion


19 heures
CineAtlas
La Corniche
Institut français El Jadida

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    alain
    alain
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    13102021
    Le fait de la semaine


    l'autre COP


    Sous l’égide de l’ONU, les représentants de 196 États sont réunis à Kunming (Chine) pour tenter de stopper l’effondrement des espèces et « vivre en harmonie avec la nature » en 2050.


    Le fait de la semaine  :  l'autre COP 90319_10


    C’est l’autre COP, celle dont personne, ou presque, ne parle. Pourtant, cette 15e conférence des parties sur la biodiversité est tout aussi capitale que sa sœur jumelle, la COP 26 sur le climat, qui doit, elle, se tenir début novembre en Écosse. À Kunming, en Chine, les 196 pays signataires de la convention sur la diversité biologique de l’ONU sont réunis, en virtuel, depuis lundi et jusqu’au 15 octobre pour rien de moins que tenter de stopper l’effondrement global de la biodiversité.
    L’enjeu est énorme : « La communauté internationale fait face à un moment de vérité dans la protection de la nature », a ainsi averti Elizabeth Maruma Mrema, la secrétaire exécutive de la convention sur la diversité biologique. Sur terre comme en mer, la biodiversité décline « à un rythme sans précédent dans l’histoire humaine ». Près de « 75 % de la surface terrestre est altérée de manière significative par l’action humaine », indiquaient, dans un rapport publié en 2019, les experts de l’IPBES, plateforme scientifique et politique parfois surnommée Giec de la biodiversité. Tout cela « provoquant dès à présent des effets graves sur les populations humaines ».
    « Nous sommes dans les prémices d’une sixième extinction », un million d’espèces animales et végétales sont menacées de disparition. À l’origine de cette destruction de masse : surexploitation, changement d’usage des terres, pollution mais aussi dérèglement climatique.
    Cette première réunion sera suivie d'une autre qui aura lieu, toujours à Kunming, du 25 avril au 08 mai 2022.
    Il faut bien le constater : les 20 objectifs définis à Aichi (Japon) il y a 10 ans, patinent dans leurs réalisations, notamment « réduire au moins de moitié ou, lorsque c’est possible, à près de zéro le taux de perte d’habitats naturels, y compris les forêts »« protéger 17 % des zones terrestres et d’eaux continentales et 10 % des zones marines côtières »« conserver et restaurer au moins 15 % des zones dégradées »...Aucun de ces objectifs n’a été atteint. 
    La France, avec le Costa Rica et 50 autres pays réunis dans la « coalition de la haute ambition pour la nature et les peuples », plaide pour la solution de la création de « 30 % d’aires protégées en mer comme sur terre d’ici 2030 ». Très concrètement, il s’agit dans ces zones de laisser la biodiversité en paix jusqu’à ce qu’elle se régénère. Les activités humaines n’y auront peu ou pas droit de cité.
    Si la mesure est séduisante, les « 30 % » ne doivent pas cacher tout le reste du texte en discussion : « Les États ne peuvent pas se contenter de cette seule mesure » si elle n'est pas accompagnée de la réduction des sources de pollution, la réduction de deux tiers au moins des pesticides ou encore l’élimination de tous les rejets de déchets plastiques.
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