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Résider au Maroc : les démarches
alain- Messages : 11398
Date d'inscription : 11/04/2011
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Localisation : EL JADIDA (Maroc)
09062021
L'histoire se répéterait-elle ?
« Plutôt Hitler que le Front Populaire »
Il y a des similitudes qui nous font craindre le retour à une situation dont notre histoire devrait nous apprendre la laideur. Notre mémoire a-t-elle évacué à ce point les heures sombres vécues par notre pays ? « Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre » (Churchill)
L'air du temps présent a des relents du passé. Les mêmes causes produisent les mêmes effets sauf que notre civilisation de l'image et de information en temps réel, amplifie l'information à une vitesse démultipliée, une information pas toujours contrôlée ou sciemment diffusée et peu scrupuleuse d'une déontologie exigeante.
Les réseaux sociaux, s'ils permettent la circulation des idées et des informations, sont envahis de « fake news », base d'un complotisme devenu prégnant. Les médias dont 90 % sont dans les mains des grands patrons, deviennent des boites à buzz avides de déformer l'information ou les propos de tel ou tel leader politique tient des propos non conformes à la norme imposée.
Bolloré ou Arnaud, Muller ou Bettencourt, entre autres, n'ont pas intérêt à ce que les idées progressistes se diffusent dans les médias. Ils sont opposés viscéralement à la retraite à 60 ans, à la gratuité des soins médicaux, à une diminution du temps de travail, etc... Ils sont tournés vers le profit maximum, seul
Dans les années 30, Renault, de Wendel, Schneider... étaient dans la même logique et ils ont choisi « Hitler plutôt que le Front populaire ». Ils ont produit pour la machine de guerre nazi. Voilà la réalité. Aujourd'hui, les grands patrons ont choisi. Ce sera « Le Pen plutôt que la gauche ».
Les problèmes assaillent pourtant les Français : sous l'ère macroniste, la pauvreté a augmenté, le pouvoir d'achat rétrécit, l'Education nationale est victime des restrictions budgétaires, la santé est malade... et l'on parle chaque jour de sécurité pour mettre sous éteignoirs les sujets qui fâchent. Macronistes et droite courent derrière Le Pen qui a pris une longueur d'avance sur les problèmes sécuritaires. De ce côté là de l'échiquier, on a peur de parler des vrais problèmes des Français même s'il convient de ne pas minimiser la sécurité qui n'est en définitive que la conséquence des difficultés de vie. La course à l'échalote s'amplifie mais, à ce jeu là, j'ai bien peur que les Français préfèrent l'origine à la copie.
90 ans après les « Croix-de-feu » règne à nouveau une ambiance pré-fasciste. L'insulte en tant que débat politique redevient à la mode. Les mises en scène d'exécutions de communistes et de membres de la France Insoumises envahissent les réseaux sociaux. On gifle le président et, en même temps, on gifle la République aux cris de ralliement des royalistes. "Un quarteron de généraux à la retraite" appelle au coup d'Etat. Les tags révisionnistes fleurissent et "les idéologues" du RN ont leurs tribunes quotidiennes dans les médias. Tristes réalités d'une ambiance factieuse.
Apprenons à observer le passé pour comprendre le présent et tenter d'anticiper l'avenir car, disait Marx : « l'histoire se répète au moins une fois : la première fois comme une tragédie, la seconde fois comme une farce ».
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