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Résider au Maroc : les démarches
alain- Messages : 11369
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Localisation : EL JADIDA (Maroc)
23032024
D'une semaine à l'autre, au fil de l'actualité
23 au 29 mars
29 mars
Gaza - Les profiteurs... Le conflit entre le Hamas et Israël ne fait pas que des malheureux. Derrière la détresse de 2,4 millions de Gazaouis, il y a également des profiteurs qui s'enrichissent sur le malheur. L’agence Hala Consulting and Tourism, de l’homme d’affaires et milicien égyptien, Ibrahim El Argani, proche du dictateur Al Sissi, est à la tête d'un juteux business qui consiste à négocier le passage de Franco-Palestiniens moyennant de fortes sommes d'argent auprès de leurs proches travaillant en France. Sur place, restent tous ceux qui refusent l’odieux chantage ou qui ne peuvent tout simplement pas payer. Eux « ne sont plus seulement exposés à un risque de famine mais doivent désormais faire face à une famine qui s’installe », a jugé hier la Cour internationale de justice. La plus haute instance judiciaire de l’ONU a ordonné à Israël d’assurer « une aide humanitaire de toute urgence », « au titre de la convention pour la prévention et la répression du crime de génocide ». Mais là encore, sans actes forts pour contraindre le gouvernement Netanyahou, celui-ci passera outre. Il faut couper les vivres à Netanyahou et arrêter de lui livrer les munitions comme le fait les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et, discrètement, la France. France - 17 octobre 1961 : le massacre des Algériens... Un "vote pour l'histoire". L'Assemblée a approuvé jeudi une proposition de résolution condamnant le massacre du 17 octobre 1961 à Paris, au cours duquel ont péri environ 200 manifestants algériens. Le texte, qui a une portée avant tout symbolique, "condamne la répression sanglante et meurtrière des Algériens commise sous l’autorité du préfet de police Maurice Papon le 17 octobre 1961". Il "souhaite" en outre "l’inscription d’une journée de commémoration (de ce) massacre" à "l'agenda des journées nationales et cérémonies officielles". Maurice Papon n'en était pas à son premier crime et fut condamné pour sa responsabilité en qualité de préfet de Gironde pour avoir fait déporter des Juifs. Revue de la presse quotidienne arabophone...
La police de l'eau s'attaque aux forages... Assabah parle de la "mafia indienne". Des équipements importés de Syrie, capables de forer à une profondeur de 400 mètres, ont fait leur apparition au Maroc, creusant des centaines de puits illégaux. La police a mis la main sur deux camions de forage de la marque « Ashok Leyland » appartenant à une société étrangère (G.R.R Forage) à Khouribga et à Sidi Yahya. Selon le journal, les propriétaires de ces camions imposent un tarif de 100 dirhams par mètre creusé. Lagchar est en colère contre la Présidente de la Cour des Comptes... Al Akhbar révèle les motifs de son courroux : il s'agit des suites de l'affaire dite de "la rente des études", de l'argent public que les principaux partis ont reçu pour se payer quelques études indispensables à leur action. L'un d'eux, le PPS, a rendu l'argent parce que non dépensé, l'USFP l'a dépensé dans une étude facturée par un bureau d'étude dont le patron n'est autre que le fils du secrétaire général du parti, Hassan Lachgar... La Cour des comptes y voit certainement là une possible captation d'argent public au profit d'intérêts privés. Driss Lagchar élève la voix... Pas sûr que cela impressionne la présidente de la Cour... Le nouveau permis de conduire déclenche une vague de mécontentement jusqu'au Parlement... Les députés ont mis sur le grill le ministre du Transport et de la Logistique, Mohamed Abdeljalil. Al Massae indique que c'est le député Moncef Toub de l'Istiqlal qui pose la question au ministre, lui aussi istiqlalien à savoir que le taux très élevé d’échec à cet examen passe mal, il se demande pourquoi donc élaborer une base de données de 1000 questions d’un degré de difficulté élevé, une plateforme numérique d’enseignement à distance et un simulateur de conduite pour l’examen pratique pour un examen aussi difficile au final ? On attend la réponse du ministre... Dans Assahrâa Al Maghribia, il est question d'"économie bleue"... Le ministère de l'Economie et des Finances se montre satisfait du "Développement de l'économie bleue au Maroc", un programme mené en partenariat avec la Banque Mondiale. On apprend que, par exemple, l’ANDA (Agence Nationale De l'Aquaculture) a consacré une enveloppe globale de 116 millions de dirhams pour la période 2023-2027, centrée sur trois axes : développement de 14 fermes aquacoles, développement de la culture des algues et création d'un cluster de crevettes. Al Ittihad Al Ichtiraki suit avec attention de "dialogue social" et nous en fait le point. Même méthode qu'en France : le chef du gouvernement reçoit une par une les centrales syndicales pour leur dire les réformes qu'il entend promouvoir. On sait déjà qu'il veut reculer l'âge de la retraite et limiter le droit de grève. Si l'UMT s'est montrée opposée globalement, l'UGTM applaudit des deux mains. Elle loue les efforts de ce dernier pour mener à bien la réforme des retraites, «mais pas aux dépens des droits acquis des travailleurs» (Sic !). En même temps, il faut dire que l'UGTM est le syndicat proche du parti de l'Istiqlal, l'une des composante du gouvernement, ceci expliquant cela ! Al Ahdath Al Maghribia trouve surprenant que la Maroc refuse que leurs nationaux accèdent aux "présides occupés" de Sebta et Melilla au moyen de visas spéciaux d'une durée de 24 heures. Ces derniers, en vigueur depuis la reprise des relations diplomatiques avec l'Espagne, sont accordés aux Marocains résidant dans les environs des deux enclaves afin de leur permettre d'aller signer les contrats de travail et demander un laisser-passer permanent. La décision marocaine reste surprenante dans le contexte actuel et ses motivations ne sont pas encore connues selon les sources du journal.
Etats-Unis - Baltimore va devoir panser ses plaies... Des grues ont commencé à arriver jeudi à Baltimore (Maryland, Etats-Unis) pour dégager les débris du pont qui s'est effondré. Ces engins vont devoir retirer les restes d’acier tordus du pont Francis Scott Key, emprunté chaque jour par 30.000 véhicules, et qui s’est écroulé mardi tel un château de cartes, après avoir été percuté par un porte-conteneurs, bloquant l’entrée du port de Baltimore, et suspendant le transport maritime sur le site.
28 mars
France - L'acharnement sur les chômeurs... Gabriel Attal est venu sur TF1 dire tout l'amour qu'il a pour les chômeurs. L'occasion fait le larron : la sortie de route budgétaire est l'occasion d'annoncer une nouvelle réforme de l'indemnisation du chômage. Après le coup de rabot de 10 milliards décrété sans l'avis du Parlement sur les dépenses de l'Etat, notamment Education, Recherche et Santé, le premier ministre fixe une nouvelle perspective qui surprendra par son originalité : baisser encore le délai d'indemnisation des chômeurs déjà ramené de 24 mois à 18. L'objectif clairement affiché, c'est 12 mois, pas un de plus, partant du principe bien connu que les chômeurs sont des nantis ! Toujours pas la perspective de faire contribuer les riches ! On ne le répètera jamais assez, mais 300 000 offres d'emplois non satisfaites, souvent des offres bidons, ne pourront jamais satisfaire 6,2 millions de sans emplois ! Maroc - Revue de la presse quotidienne arabophone...
Inquiétude chez Al Ahdath Al Maghribia concernant la stérilité de l'attaque des Lions de l'Atlas qui, en deux matchs amicaux, n'a pas été capable d'inscrire un seul but, si ce n'est celui d'un défenseur angolais qui "s'est porté volontaire" pour inscrire un but contre son camp ! Pourtant, le journal souligne la présence dans l'équipe nationale du Maroc de stars qui ont l'habitude de faire trembler les filets tant en Europe que dans la Golfe. Régragui n'a pas encore trouvé la faille ! Au nom de la séparation des pouvoirs, Ouahbi ne veut pas "porter le chapeau" des erreurs commises par les juges et dont des innocents peuvent payer le prix, nous dit Assabah. Le ministre de la Justice a déclaré devant la Commission de la Justice de la Chambre des représentants qu'il ne voulait pas que son ministère « paye de son budget » le prix des décisions erronées des magistrats. Quand il faut assumer, c'est "séparation des pouvoirs", on est moins regardant quand on veut influer sur une décision judiciaire... On apprend de Bayane Al Yaoum, la prochaine acquisition de deux Canadairs supplémentaires de type CL-415 par le Royaume. Ils viendront renforcer le dispositif existant, composé de 8 avions du même type, capables chacun de déverser 6.000 litres d’eau en un seul passage. Le réchauffement climatique et la sécheresse accentuent les risques des feux de forêts durant l’été : du 1er janvier au 10 juillet 2023, 182 incendies ont ravagé environ 1.251 hectares de couvert végétal selon l’ANEF.
A Tam-Tam, le mauvais temps conduit à fermer le port jusqu'à nouvel ordre, rapporte Al Akhbar dans son édition du jour. Des vagues de 4 mètres de haut mettraient en péril marins et embarcations. Le journal met également en cause l'ensablement de l'entrée du port qui entrave son accès. Un navire spécialisé s'apprête à draguer le sable, le port devant être prêt avant la fin de la pêche au poulpe.
Assahrâa Al Maghribia nous donne des informations sur l'avancement du projet de gazoduc Maroc-Nigeria. La phase nécessaire à l'entame des travaux devrait être tranchée en décembre par la compagnie nationale de pétrole nigériane. Le chantier de 7 000 km de long pourra commencer et le financement sera assuré par l'ONHYM (office national des hydrocarbure marocain).
27 mars
Maroc - Revue de la presse quotidienne arabophone... Grâce à Assabah, nous apprenons qu'à Rabat il y a des "coulisses" à l'élection de la Maire et de ses adjoints. Car, finalement, l'élection ne semble pas s'être déroulée comme sur des roulettes, à tel point qu'un élu RNI figurant sur la liste des adjoints en devenir, a vu son nom retiré au dernier moment et a, en conséquence, démissionné de son parti. Selon des sources professionnelles, rapportées par Al Ahdath Al Maghribia, le taux des candidats qui ont échoué dans l’examen théorique du permis de conduire, lundi 24 mars, a avoisiné les 80% dans certaines villes, vu la « grande difficulté » des questions issues de la mise en oeuvre du nouveau système d'obtention du permis. Le directeur de la NARSA, Bennacer Boulaajoul, estime pour sa part, que la baisse du taux de réussite est « normale » dans les premiers jours du nouveau système et que les candidats vont s’adapter. Selon Al Akhbar, les autorités provinciales de M’diq rassemblent des données sur les mineurs interpellés durant des tentatives ratées de migration clandestine. Elles analysent aussi des vidéos et des données publiées sur les réseaux sociaux qui incitent les mineurs à migrer, en partageant « les bons plans » et les informations sur la météo locale (état de la mer, brume, etc.) et en encourageant à la nage dans des conditions dangereuses. Selon les sources du journal, des publications d’élus locaux sont scrutées au peigne fin, car les autorités les soupçonnent de vouloir instiller le désespoir dans le cœur des jeunes pour cacher leur gestion désastreuse de la chose publique locale. A Meknès, il convient d'éviter la mise en fourrière de sa moto : on n'est pas sûr de la récupérer ! Un quidam a voulu récupérer sa moto mise en fourrière et il a dû se résoudre à porter plainte contre l'administration publique qui gère le lieu : la moto s'est envolée ! L'enquête menée met en lumière une série importante de vols. Il est vrai que la fourrière étant située à l’extrémité de la ville et entourées de nombreux bâtiments abandonnés, la rend une cible de choix pour les malfrats, nous dit Al Massae. Dialogue social : le bal est ouvert annonce Assahrâa Al Maghribia. Akkannouch, flanqué de ses principaux ministres, a reçu l'UMT (Union Marocaine du Travail). Il semble bien que la méthode soit un "copié-collé" du dialogue social à la française : on reçoit les confédérations individuellement et on leur dit ce qu'on va faire et pas leur demander ce qu'elles veulent que le gouvernement fasse. Bayane Al Yaoum, le quotidien du PPS, met en lumière les hausses injustifiées du prix des légumes : la tomate à 6 dirhams en début de ramadan atteint les 15 dirhams ; même sort pour l'oignon et la courgette... Haro sur les intermédiaires ! France - Le gouvernement veut contourner le parlement... Après le rejet par le Sénat de l'accord de libre-échange avec le Canada (CETA) et le sort qui risque de s'ensuivre avec les autres accords négociés au niveau européen, le gouvernement ne veut pas soumettre le texte de rejet à l'Assemblée où il n'a plus la majorité depuis 2022. On est démocrate ou on ne l'est pas ! Après ça, on ira voir si Poutine est démocrate... 26 mars
France - En France, pays des droits de l'Homme, les libertés menacées... C’est un message d’alerte qu’adresse ce matin la Défenseure des droits à tous les citoyens en faisant part, à l’occasion de son rapport annuel, de son inquiétude « sur l’état des droits et libertés dans notre pays ». Outre les réclamations qui lui ont été adressées sur le « maintien de l’ordre » ou les atteintes à la liberté d’expression et de manifestation, « plusieurs réformes législatives ou réglementaires ont restreint le bénéfice de certains droits, dans le domaine du logement, de l’accès aux prestations sociales ou encore de l’immigration », pointe Claire Hédon. Des droits fondamentaux malmenés et des conséquences très concrètes pour les plus précaires, comme en témoignent les actions du collectif le Revers de la médaille, qui dénonce le « nettoyage social » entrepris dans la perspective des JO. Maroc - A Rabat, pas de surprise... Fatiha El Moudni, candidate de la majorité, a été élue nouvelle maire de Rabat. Avec 66 voix sur 81, la nouvelle élue remplace Asmae Rhlalou qui a présenté sa démission il y un mois. Maroc - Revue de la presse quotidienne arabophone... Certains Marocains sont les bienvenus en France et obtiennent avec facilité des visas... C'est la conclusion que l'on peut tirer à la lecture de Bayane Al Yaoum, ce matin... Une catégorie de Marocains, en effet, bénéficie d'un accord entre les deux pays. Il s'agit du sale boulot que l'on refile à une main d'oeuvre étrangère habile et qu'on est susceptible d'exploiter à peu de frais. La France, mais également l'UE ont besoin de cette main d'oeuvre saisonnière pour les activités agricoles comme l’élevage, le jardinage, la viticulture et l’arboriculture. Là, il n'est plus question du bunker frontalier, les portes de l'Europe sont grandement ouvertes... La fragilité des infrastructures ne résistent pas aux pluies torrentielles... Al Massae donne l'exemple de Safi : les pluies torrentielles qui se sont abattues dimanche matin sur la ville de Safi ont abouti à la formation de mares et de torrents dans les rues de la ville. Les inondations qui ont suivi, ont pénalisé le trafic routier car les canaux bouchés n’ont pas pu absorber efficacement les eaux. Aussi, des dégâts matériels qualifiés d’importants sont à déplorer après que les eaux se soient invitées dans les maisons et les commerces. La fragilité des infrastructures qui doivent absorber les eaux des pluies et leur faible maintenance a provoqué la colère des Safiots, assure le journal. C'est toujours la même chanson : pas d'entretien des canalisations d'où une eau qui ne s'évacue pas, stagne et participe à la dégradation des rues. Faut pas aller bien loin pour trouver ce même diagnostic : El Jadida ne fait pas exception... Au Parti de l'Istiqlal, Mediane out, on cherche un remplaçant ! Après ses déboires sexistes et sexuelles, le président du groupe parlementaire de l'Istiqlal a dû jeté l'éponge, révèle Assabah. Il a démissionné à moins qu'on l'ait démissionné ! -par « respect pour la procédure légale en cours », dit-il, et pour que ses responsabilités à la tête de ce groupe ne se transforment pas en « fardeau que les adversaires du parti puissent exploiter ». La reprise du dialogue social ne se fait pas dans la joie des retrouvailles... Ce mardi, le dialogue social reprend après une interruption due au séisme du Haouz, nous dit Assahrâa Al Maghribia. C'est que les objectifs des uns et des autres ne sont pas les mêmes. L'inflation est passée par là et les syndicats attendent que le gouvernement remplisse ses promesses : l'augmentation des salaires et la révision des grilles de l'impôt sur le revenu. Le gouvernement voudrait faire avaler deux couleuvres aux syndicats : une réforme des retraites qui ne va pas dans le sens souhaité par les salariés et une réforme du droit de grève afin de le limiter. On comprend que l'enthousiasme ne soit pas au rendez-vous... Gaza - Un rapport onusien accuse Israël "d'actes de génocide"... Enfin, le mot est officiellement prononcé. Francesca Albanese, rapporteuse spéciale des Nations unies pour les territoires palestiniens, affirme, dans un rapport publié lundi 25 mars, qu’il « existe des motifs raisonnables » de croire qu’Israël a commis plusieurs « actes de génocide », évoquant même un « nettoyage ethnique ». France - Justifier l'injustifiable... Bruno a du baratin et sait retourner les situations à son avantage. Le déficit a atteint 5,5 % du PIB en 2023, à 154 milliards d’euros, a annoncé l’Insee, mardi 26 mars et le ministre bondit sur l’occasion pour justifier sa politique d’austérité et de casses des conquis sociaux, laissant de côté à dessein l’un des termes de l’équation, la question des recettes. Parce que les recettes, justement, s'effondrent. Pas étonnant : l'inflation met à l'arrêt la consommation et donc les rentrées fiscales qui y sont attachées (TVA...). On veut surtout pas toucher aux super profits du CAC40 et aux patrimoines des gros bonnets. Alors, on va tailler dans les ressources de ceux qui sont déjà passés à la caisse : raboter les pensions de retraite, les salaires, le chômage, etc... A ce jeu, le ministre se mord la queue : en réduisant les possibilités financières des Français, il réduit encore le moteur de l'économie : la consommation... Et ainsi, moins d'affaires, plus de chômage, plus de misère, moins de recettes pour l'Etat... Infernal !
25 mars
ONU - La résolution du Conseil de sécurité en faveur d'un cessez-le-feu à Gaza, ça change quoi ?... Après plus de 7 mois de conflit entre le Hamas et Israël, le Conseil de sécurité des Nations Unies a enfin pu voter une résolution en faveur d'un cessez-le-feu immédiat. Par 14 voix pour et une abstention (les Etats-Unis), la résolution tant attendue a été adoptée. Ceci dit, ça change quoi lorsqu'on sait qu'Israël n'a pas l'intention d'arrêter ses crimes de guerre contre le peuple gazaoui et que sa réaction a été d'annuler une délégation qui devait se rendre à Washington afin d'envisager la suite des opérations. On sait que les Etats-Unis ont fléchi leur position face à l'opinion publique de la communauté internationale et, surtout, face à la révolte des électeurs démocrates de Biden résolus à lui faire défaut en novembre prochain. La seule façon d'arrêter le massacre, c'est de priver Netanyahou des munitions dont il est alimenté par l'allié américain. France - BHL et le droit international... "On n'est pas dans le non-respect du droit international !", s'emporte BHL (Bernard-Henri Lévy) sur le plateau de Quelle époque de France 2 à propos du massacre en cours à Gaza. Pour lui, c'est lorsqu'on aura enfin brisé le Hamas que l'on pourra "reparler du droit international". Une clause de suspension non prévue par l'ONU... Russie - Le terrorisme se rappelle à notre souvenir... Après l’effroyable attaque qui a frappé Moscou vendredi faisant au moins 137 morts, l’heure était au deuil national hier en Russie où les 4 assaillants présumés ont été placés en détention provisoire après leur comparution devant un tribunal de la capitale. Partout ce terrible drame inquiète. En France, le niveau d’alerte Vigipirate a été rehaussé après un conseil de défense à l’Élysée. Mais il pourrait être aussi la dangereuse occasion d’une nouvelle escalade belliciste. Le Kremlin a immédiatement pointé du doigt l’Ukraine après cet attentat revendiqué par l’organisation État islamique, Kiev dénonce une manipulation des services russes, et les États-Unis assurent avoir prévenu en amont les autorités de la menace. Sénégal - Le candidat de l'opposition en tête de l'élection présidentielle... En prison il y a encore dix jours, le candidat de l'opposition au système Sall arrive en tête de l'élection que voulait saboter le président sortant. Selon les résultats partiels, il serait même élu dès le 1er tour, malgré la présence de 17 concurrents. Maroc - Revue de la presse quotidienne arabophone... On commence par la quasi quotidienne corruption et détournement de fonds. C'est Assabah qui nous narre la chute des anciens responsables de la Mutuelle Générale du Personnel des Administrations Publiques (MGPAP). Ils connaissent depuis vendredi, la prison de Tasmena (à l'Est de Temara). La juge d'instruction a déterminé qu'elle avait suffisamment de charges lourdes en matière de crimes financiers pour placer en détention le précédent directeur général Abdelmoula Abdelmoumni (USFP) et ses acolytes, et les renvoyer devant la Cour d'appel de Rabat qui aura à connaître un procès pour suspicions de détournements de deniers publics et de manipulations qui concernent quelque 40 millions de dirhams des fonds de la Mutuelle. Une autre affaire gênante qui concerne l'USFP : l'affaire de l'utilisation des fonds exceptionnels fournis par l'Etat... On a vu leur utilisation au sein des partis bénéficiaires. Un seul n'ayant pas utilisé ces fonds, les a restitués au Trésor Public : le PPS. Pour ce qui est de l'USFP, les fonds ayant été presque exclusivement consacrés au paiement d'honoraires à un seul cabinet de conseil appartenant au parti (!), certains craignent des retombées judiciaires. Aussi, Al Ahdath Al Maghribia dévoile que certains membres éminents du parti (Hassan Najmi, Abdelmaksoud Rachidi, Salaheddine El Manouzi et Chakrane Amam) ont appelé le Premier Secrétaire du parti Driss Lachgar à restituer les montants dépensés dans des études à partir des fonds octroyés par l'Etat aux partis au titre de l'année 2022. Ils invitent Lachgar à assumer "l'entière responsabilité" dans ce qu'ils qualifient comme "scandale politique et moral" qui a secoué l'image du parti et à présenter sa démission. Si ça n'annonce pas quelques brouilles et luttes intestines, ça y contribuera un de ces jours...
Des partielles pour redorer son blason... C'est l'objectif que s'est assigné Benkirane à l'occasion des élections partielles à Fès, un ancien fief du PJD durant ses dix ans de pouvoir. Il soutient son candidat, le chef du groupe PJD au Conseil de la ville et, selon Al Akhbar, le score réalisé lui permettra de mesurer sa popularité.
Ce n'est pas le moment de vendre des établissements de santé alors que le pays en manque cruellement... C'est le raisonnement de la CDT (Confédération démocratique du travail) qui a exprimé son refus absolu de toute cession future des établissements de santé, et ce dans le sillage des besoins "énormes" à combler sur le plan de l'offre publique en matière de soins. La confédération a appelé le gouvernement à revenir sur cette "décision dangereuse qui va à contre-sens des slogans de l'Etat social", nous dit Al Massae. Le syndicat a aussi manifesté sa solidarité avec les étudiants de médecine, de pharmacie et de médecine dentaire, dans leur "militantisme pour garantir une bonne formation".
Tensions sur les fruits... Si le Maroc est un grand pays exportateur de fruits, la production de certaines catégories, insuffisante sur le marché intérieur, oblige le Royaume à importer. Bayane Al Yaoum révèle à ses lecteurs que les importations de fruits en 2023 ont atteint des niveaux sans précédent : 123 000 tonnes, dopées par les importations de bananes depuis l'Amérique latine (28.000 tonnes) et de poires en provenance d'Espagne et du Portugal (28.000 tonnes aussi). Dans le reste du classement, on retrouve respectivement la mangue, l'avocat, l'ananas, le kiwi et la pomme.
Corruptions, jugements, sales affaires... amènent la déchéance... Assahrâa Al Maghribia indique dans son édition du jour que la Cour Constitutionnelle vient d'ajouter à la liste des sièges parlementaires vacants, deux titulaires Mohamed Karimine (Parti de l'Iqtiqlal) et Yassine Radi (Union Constitutionnelle) déchus de leur mandat. Et de constater que ladite liste s'allonge... France - Persiste et signe... Notre infatigable ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, contre vents et marées, affirme son opposition à la hausse des impôts. Entendez par là, qu'il ne veut surtout pas toucher aux grosses bourses. Alors que, parmi les soutiens indéfectibles du président, Yaël Brun-Pivet, la présidente de l'Assemblée Nationale, et François Bayrou, le président du MODEM, estiment que la question de l'augmentation des impôts se pose, droit dans ses bottes, le valeureux Don Quichotte continue à plaider pour la baisse des dépenses publiques qui ont déjà atteints le niveau d'alerte. Tout juste concède-t-il, ce matin dans les grandes gueules de RMC, d'aller plaider un impôt minimum au niveau européen. Comme il faudra l'accord des 27, ce n'est pas demain la veille que Bernard Arnault et consorts auront du souci à se faire !... Avec Bruno, les intérêts des gros bonnets sont préservés !
23 mars
Maroc - Revue de la presse hebdomadaire arabophone...
N'en jetez plus, on a les mêmes à la maison !... Al Watane Al Ane s'attaque, dans sa dernière livraison, aux recours à des cabinets d'études étrangers par le gouvernement qui ont coûté 15 milliards de dirhams au budget de l'Etat dont 2,7 millions au cabinet de l'ancien premier ministre britannique, Tony Blair. Il faut bien le dire : c'est une maladie courante au sein des gouvernements parmi lesquels l'Exécutif français n'est pas des moins accro... L'hebdomadaire s'insurge avec ironie sur une pratique qui traduit le "mépris" de l'Exécutif envers les experts nationaux aussi capables de mener des études parfois plus ou moins bidons...
On parle foot (encore !), à Al Mounttakhab... Le coach de la sélection nationale des moins de 23 ans, Tarik Sektioui, en coordination avec Oualid Regragui, voudrait bien accrocher deux Lions de l'Atlas de plus de 23 ans dans l'équipe pour les JO de Paris en attendant un troisième. Le règlement, en effet, est clair : chaque équipe est composée de joueurs de moins de 23 ans avec la possibilité que trois d'entre eux aient plus de 23 ans. Alors, on va faire les yeux doux au Real de Madrid pour récupérer Brahim Diaz et au PSG pour Achraf Hakimi. A chaque jour suffit sa peine : on verra bien qui sera le troisième...
Où l'on parle mendicité... Al Ousboue Assahafi fait une comparaison entre la mendicité "politique" et la mendicité "professionnelle" au travers d'une série télévisée intitulée "Jouj wjouh" (deux visages) et l'hebdo en arrive à la conclusion que l'une ressemble comme une soeur à l'autre : en effet, certains mendiants «professionnels» arrivent à amasser des fortunes, habiter des villas et conduire des voitures de luxe «sur le dos du peuple, exactement comme le font certains adeptes de la transhumance politique, qui sautillent entre les partis et les institutions»... Et de citer, pour étayer sa réflexion, le dernier rapport du CESE autour de la mendicité, qui note la propagation de ce phénomène lors des dernières années, ce qui menace de donner une mauvaise image du royaume appelé à abriter des manifestations importantes comme le Mondial 2030. Le temps du débat, c'était hier, les batailles entre politiciens désormais font rage... Al Michâal énumère les affrontements qui ont eu lieu ces dernières années dans les partis, affrontements qui tournent quelque fois au pugilat. A l'exemple du dernier conseil national de l'Istiqlal où un député a été giflé par son collègue militant, l’hebdo revient sur des épisodes conflictuels qui s’étaient traduits en échange de coups, voire en bagarre générale, à l’image de la «bataille des assiettes volantes» lors du congrès national du même parti de l'Istiqlal en 2017 ou du coup de boule asséné par Ibrahim El Joumani (PAM) en 2019 au secrétaire général de son parti à l’époque, Hakim Benchamach. Les moeurs changent, la camaraderie a vécu... Remaniement ministériel : ça vaut ce que ça vaut... On en parle bien depuis un an : le remaniement est imminant, claironnent à tour de rôle les médias "bien informés"... Si l'on en croit Al Ayam, ses informations font état d’une surprise : certains évoquent la possibilité d’un changement à la tête du ministère des Habous et des Affaires Islamiques. Le président de la Rabita Mohammedia des Oulémas, Ahmed El Abbadi, pourrait y remplacer Ahmed Toufiq, à ce poste depuis 22 ans. Parmi les partants potentiels, le journal cite également Fatim Zahra Ammor (Tourisme), Abdellatif Ouahbi (Justice), Leila Benali (Transition Energétique), Abdellatif Miraoui (Enseignement Supérieur) ou encore Awatif Hayar (Solidarité). Le jeu des chaises musicales est lancé... Russie - DAECH revendique un attentat à Moscou... Une salle de concert de la banlieue de Moscou a été prise d’assaut par des hommes armés vendredi soir, vers 20 heures 15. Quatre hommes ont mitrailler la foule. Au moins 93 morts...
23 au 29 mars
29 mars
Gaza - Les profiteurs... Le conflit entre le Hamas et Israël ne fait pas que des malheureux. Derrière la détresse de 2,4 millions de Gazaouis, il y a également des profiteurs qui s'enrichissent sur le malheur. L’agence Hala Consulting and Tourism, de l’homme d’affaires et milicien égyptien, Ibrahim El Argani, proche du dictateur Al Sissi, est à la tête d'un juteux business qui consiste à négocier le passage de Franco-Palestiniens moyennant de fortes sommes d'argent auprès de leurs proches travaillant en France. Sur place, restent tous ceux qui refusent l’odieux chantage ou qui ne peuvent tout simplement pas payer. Eux « ne sont plus seulement exposés à un risque de famine mais doivent désormais faire face à une famine qui s’installe », a jugé hier la Cour internationale de justice. La plus haute instance judiciaire de l’ONU a ordonné à Israël d’assurer « une aide humanitaire de toute urgence », « au titre de la convention pour la prévention et la répression du crime de génocide ». Mais là encore, sans actes forts pour contraindre le gouvernement Netanyahou, celui-ci passera outre. Il faut couper les vivres à Netanyahou et arrêter de lui livrer les munitions comme le fait les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et, discrètement, la France. France - 17 octobre 1961 : le massacre des Algériens... Un "vote pour l'histoire". L'Assemblée a approuvé jeudi une proposition de résolution condamnant le massacre du 17 octobre 1961 à Paris, au cours duquel ont péri environ 200 manifestants algériens. Le texte, qui a une portée avant tout symbolique, "condamne la répression sanglante et meurtrière des Algériens commise sous l’autorité du préfet de police Maurice Papon le 17 octobre 1961". Il "souhaite" en outre "l’inscription d’une journée de commémoration (de ce) massacre" à "l'agenda des journées nationales et cérémonies officielles". Maurice Papon n'en était pas à son premier crime et fut condamné pour sa responsabilité en qualité de préfet de Gironde pour avoir fait déporter des Juifs. Revue de la presse quotidienne arabophone... La police de l'eau s'attaque aux forages... Assabah parle de la "mafia indienne". Des équipements importés de Syrie, capables de forer à une profondeur de 400 mètres, ont fait leur apparition au Maroc, creusant des centaines de puits illégaux. La police a mis la main sur deux camions de forage de la marque « Ashok Leyland » appartenant à une société étrangère (G.R.R Forage) à Khouribga et à Sidi Yahya. Selon le journal, les propriétaires de ces camions imposent un tarif de 100 dirhams par mètre creusé. Lagchar est en colère contre la Présidente de la Cour des Comptes... Al Akhbar révèle les motifs de son courroux : il s'agit des suites de l'affaire dite de "la rente des études", de l'argent public que les principaux partis ont reçu pour se payer quelques études indispensables à leur action. L'un d'eux, le PPS, a rendu l'argent parce que non dépensé, l'USFP l'a dépensé dans une étude facturée par un bureau d'étude dont le patron n'est autre que le fils du secrétaire général du parti, Hassan Lachgar... La Cour des comptes y voit certainement là une possible captation d'argent public au profit d'intérêts privés. Driss Lagchar élève la voix... Pas sûr que cela impressionne la présidente de la Cour... Le nouveau permis de conduire déclenche une vague de mécontentement jusqu'au Parlement... Les députés ont mis sur le grill le ministre du Transport et de la Logistique, Mohamed Abdeljalil. Al Massae indique que c'est le député Moncef Toub de l'Istiqlal qui pose la question au ministre, lui aussi istiqlalien à savoir que le taux très élevé d’échec à cet examen passe mal, il se demande pourquoi donc élaborer une base de données de 1000 questions d’un degré de difficulté élevé, une plateforme numérique d’enseignement à distance et un simulateur de conduite pour l’examen pratique pour un examen aussi difficile au final ? On attend la réponse du ministre... Dans Assahrâa Al Maghribia, il est question d'"économie bleue"... Le ministère de l'Economie et des Finances se montre satisfait du "Développement de l'économie bleue au Maroc", un programme mené en partenariat avec la Banque Mondiale. On apprend que, par exemple, l’ANDA (Agence Nationale De l'Aquaculture) a consacré une enveloppe globale de 116 millions de dirhams pour la période 2023-2027, centrée sur trois axes : développement de 14 fermes aquacoles, développement de la culture des algues et création d'un cluster de crevettes. Al Ittihad Al Ichtiraki suit avec attention de "dialogue social" et nous en fait le point. Même méthode qu'en France : le chef du gouvernement reçoit une par une les centrales syndicales pour leur dire les réformes qu'il entend promouvoir. On sait déjà qu'il veut reculer l'âge de la retraite et limiter le droit de grève. Si l'UMT s'est montrée opposée globalement, l'UGTM applaudit des deux mains. Elle loue les efforts de ce dernier pour mener à bien la réforme des retraites, «mais pas aux dépens des droits acquis des travailleurs» (Sic !). En même temps, il faut dire que l'UGTM est le syndicat proche du parti de l'Istiqlal, l'une des composante du gouvernement, ceci expliquant cela ! Al Ahdath Al Maghribia trouve surprenant que la Maroc refuse que leurs nationaux accèdent aux "présides occupés" de Sebta et Melilla au moyen de visas spéciaux d'une durée de 24 heures. Ces derniers, en vigueur depuis la reprise des relations diplomatiques avec l'Espagne, sont accordés aux Marocains résidant dans les environs des deux enclaves afin de leur permettre d'aller signer les contrats de travail et demander un laisser-passer permanent. La décision marocaine reste surprenante dans le contexte actuel et ses motivations ne sont pas encore connues selon les sources du journal. Etats-Unis - Baltimore va devoir panser ses plaies... Des grues ont commencé à arriver jeudi à Baltimore (Maryland, Etats-Unis) pour dégager les débris du pont qui s'est effondré. Ces engins vont devoir retirer les restes d’acier tordus du pont Francis Scott Key, emprunté chaque jour par 30.000 véhicules, et qui s’est écroulé mardi tel un château de cartes, après avoir été percuté par un porte-conteneurs, bloquant l’entrée du port de Baltimore, et suspendant le transport maritime sur le site.28 mars
France - L'acharnement sur les chômeurs... Gabriel Attal est venu sur TF1 dire tout l'amour qu'il a pour les chômeurs. L'occasion fait le larron : la sortie de route budgétaire est l'occasion d'annoncer une nouvelle réforme de l'indemnisation du chômage. Après le coup de rabot de 10 milliards décrété sans l'avis du Parlement sur les dépenses de l'Etat, notamment Education, Recherche et Santé, le premier ministre fixe une nouvelle perspective qui surprendra par son originalité : baisser encore le délai d'indemnisation des chômeurs déjà ramené de 24 mois à 18. L'objectif clairement affiché, c'est 12 mois, pas un de plus, partant du principe bien connu que les chômeurs sont des nantis ! Toujours pas la perspective de faire contribuer les riches ! On ne le répètera jamais assez, mais 300 000 offres d'emplois non satisfaites, souvent des offres bidons, ne pourront jamais satisfaire 6,2 millions de sans emplois ! Maroc - Revue de la presse quotidienne arabophone... Inquiétude chez Al Ahdath Al Maghribia concernant la stérilité de l'attaque des Lions de l'Atlas qui, en deux matchs amicaux, n'a pas été capable d'inscrire un seul but, si ce n'est celui d'un défenseur angolais qui "s'est porté volontaire" pour inscrire un but contre son camp ! Pourtant, le journal souligne la présence dans l'équipe nationale du Maroc de stars qui ont l'habitude de faire trembler les filets tant en Europe que dans la Golfe. Régragui n'a pas encore trouvé la faille ! Au nom de la séparation des pouvoirs, Ouahbi ne veut pas "porter le chapeau" des erreurs commises par les juges et dont des innocents peuvent payer le prix, nous dit Assabah. Le ministre de la Justice a déclaré devant la Commission de la Justice de la Chambre des représentants qu'il ne voulait pas que son ministère « paye de son budget » le prix des décisions erronées des magistrats. Quand il faut assumer, c'est "séparation des pouvoirs", on est moins regardant quand on veut influer sur une décision judiciaire... On apprend de Bayane Al Yaoum, la prochaine acquisition de deux Canadairs supplémentaires de type CL-415 par le Royaume. Ils viendront renforcer le dispositif existant, composé de 8 avions du même type, capables chacun de déverser 6.000 litres d’eau en un seul passage. Le réchauffement climatique et la sécheresse accentuent les risques des feux de forêts durant l’été : du 1er janvier au 10 juillet 2023, 182 incendies ont ravagé environ 1.251 hectares de couvert végétal selon l’ANEF. A Tam-Tam, le mauvais temps conduit à fermer le port jusqu'à nouvel ordre, rapporte Al Akhbar dans son édition du jour. Des vagues de 4 mètres de haut mettraient en péril marins et embarcations. Le journal met également en cause l'ensablement de l'entrée du port qui entrave son accès. Un navire spécialisé s'apprête à draguer le sable, le port devant être prêt avant la fin de la pêche au poulpe. Assahrâa Al Maghribia nous donne des informations sur l'avancement du projet de gazoduc Maroc-Nigeria. La phase nécessaire à l'entame des travaux devrait être tranchée en décembre par la compagnie nationale de pétrole nigériane. Le chantier de 7 000 km de long pourra commencer et le financement sera assuré par l'ONHYM (office national des hydrocarbure marocain).27 mars
Maroc - Revue de la presse quotidienne arabophone... Grâce à Assabah, nous apprenons qu'à Rabat il y a des "coulisses" à l'élection de la Maire et de ses adjoints. Car, finalement, l'élection ne semble pas s'être déroulée comme sur des roulettes, à tel point qu'un élu RNI figurant sur la liste des adjoints en devenir, a vu son nom retiré au dernier moment et a, en conséquence, démissionné de son parti. Selon des sources professionnelles, rapportées par Al Ahdath Al Maghribia, le taux des candidats qui ont échoué dans l’examen théorique du permis de conduire, lundi 24 mars, a avoisiné les 80% dans certaines villes, vu la « grande difficulté » des questions issues de la mise en oeuvre du nouveau système d'obtention du permis. Le directeur de la NARSA, Bennacer Boulaajoul, estime pour sa part, que la baisse du taux de réussite est « normale » dans les premiers jours du nouveau système et que les candidats vont s’adapter. Selon Al Akhbar, les autorités provinciales de M’diq rassemblent des données sur les mineurs interpellés durant des tentatives ratées de migration clandestine. Elles analysent aussi des vidéos et des données publiées sur les réseaux sociaux qui incitent les mineurs à migrer, en partageant « les bons plans » et les informations sur la météo locale (état de la mer, brume, etc.) et en encourageant à la nage dans des conditions dangereuses. Selon les sources du journal, des publications d’élus locaux sont scrutées au peigne fin, car les autorités les soupçonnent de vouloir instiller le désespoir dans le cœur des jeunes pour cacher leur gestion désastreuse de la chose publique locale. A Meknès, il convient d'éviter la mise en fourrière de sa moto : on n'est pas sûr de la récupérer ! Un quidam a voulu récupérer sa moto mise en fourrière et il a dû se résoudre à porter plainte contre l'administration publique qui gère le lieu : la moto s'est envolée ! L'enquête menée met en lumière une série importante de vols. Il est vrai que la fourrière étant située à l’extrémité de la ville et entourées de nombreux bâtiments abandonnés, la rend une cible de choix pour les malfrats, nous dit Al Massae. Dialogue social : le bal est ouvert annonce Assahrâa Al Maghribia. Akkannouch, flanqué de ses principaux ministres, a reçu l'UMT (Union Marocaine du Travail). Il semble bien que la méthode soit un "copié-collé" du dialogue social à la française : on reçoit les confédérations individuellement et on leur dit ce qu'on va faire et pas leur demander ce qu'elles veulent que le gouvernement fasse. Bayane Al Yaoum, le quotidien du PPS, met en lumière les hausses injustifiées du prix des légumes : la tomate à 6 dirhams en début de ramadan atteint les 15 dirhams ; même sort pour l'oignon et la courgette... Haro sur les intermédiaires ! France - Le gouvernement veut contourner le parlement... Après le rejet par le Sénat de l'accord de libre-échange avec le Canada (CETA) et le sort qui risque de s'ensuivre avec les autres accords négociés au niveau européen, le gouvernement ne veut pas soumettre le texte de rejet à l'Assemblée où il n'a plus la majorité depuis 2022. On est démocrate ou on ne l'est pas ! Après ça, on ira voir si Poutine est démocrate... France - En France, pays des droits de l'Homme, les libertés menacées... C’est un message d’alerte qu’adresse ce matin la Défenseure des droits à tous les citoyens en faisant part, à l’occasion de son rapport annuel, de son inquiétude « sur l’état des droits et libertés dans notre pays ». Outre les réclamations qui lui ont été adressées sur le « maintien de l’ordre » ou les atteintes à la liberté d’expression et de manifestation, « plusieurs réformes législatives ou réglementaires ont restreint le bénéfice de certains droits, dans le domaine du logement, de l’accès aux prestations sociales ou encore de l’immigration », pointe Claire Hédon. Des droits fondamentaux malmenés et des conséquences très concrètes pour les plus précaires, comme en témoignent les actions du collectif le Revers de la médaille, qui dénonce le « nettoyage social » entrepris dans la perspective des JO. Maroc - A Rabat, pas de surprise... Fatiha El Moudni, candidate de la majorité, a été élue nouvelle maire de Rabat. Avec 66 voix sur 81, la nouvelle élue remplace Asmae Rhlalou qui a présenté sa démission il y un mois. Maroc - Revue de la presse quotidienne arabophone... Certains Marocains sont les bienvenus en France et obtiennent avec facilité des visas... C'est la conclusion que l'on peut tirer à la lecture de Bayane Al Yaoum, ce matin... Une catégorie de Marocains, en effet, bénéficie d'un accord entre les deux pays. Il s'agit du sale boulot que l'on refile à une main d'oeuvre étrangère habile et qu'on est susceptible d'exploiter à peu de frais. La France, mais également l'UE ont besoin de cette main d'oeuvre saisonnière pour les activités agricoles comme l’élevage, le jardinage, la viticulture et l’arboriculture. Là, il n'est plus question du bunker frontalier, les portes de l'Europe sont grandement ouvertes... La fragilité des infrastructures ne résistent pas aux pluies torrentielles... Al Massae donne l'exemple de Safi : les pluies torrentielles qui se sont abattues dimanche matin sur la ville de Safi ont abouti à la formation de mares et de torrents dans les rues de la ville. Les inondations qui ont suivi, ont pénalisé le trafic routier car les canaux bouchés n’ont pas pu absorber efficacement les eaux. Aussi, des dégâts matériels qualifiés d’importants sont à déplorer après que les eaux se soient invitées dans les maisons et les commerces. La fragilité des infrastructures qui doivent absorber les eaux des pluies et leur faible maintenance a provoqué la colère des Safiots, assure le journal. C'est toujours la même chanson : pas d'entretien des canalisations d'où une eau qui ne s'évacue pas, stagne et participe à la dégradation des rues. Faut pas aller bien loin pour trouver ce même diagnostic : El Jadida ne fait pas exception... Au Parti de l'Istiqlal, Mediane out, on cherche un remplaçant ! Après ses déboires sexistes et sexuelles, le président du groupe parlementaire de l'Istiqlal a dû jeté l'éponge, révèle Assabah. Il a démissionné à moins qu'on l'ait démissionné ! -par « respect pour la procédure légale en cours », dit-il, et pour que ses responsabilités à la tête de ce groupe ne se transforment pas en « fardeau que les adversaires du parti puissent exploiter ». La reprise du dialogue social ne se fait pas dans la joie des retrouvailles... Ce mardi, le dialogue social reprend après une interruption due au séisme du Haouz, nous dit Assahrâa Al Maghribia. C'est que les objectifs des uns et des autres ne sont pas les mêmes. L'inflation est passée par là et les syndicats attendent que le gouvernement remplisse ses promesses : l'augmentation des salaires et la révision des grilles de l'impôt sur le revenu. Le gouvernement voudrait faire avaler deux couleuvres aux syndicats : une réforme des retraites qui ne va pas dans le sens souhaité par les salariés et une réforme du droit de grève afin de le limiter. On comprend que l'enthousiasme ne soit pas au rendez-vous... Gaza - Un rapport onusien accuse Israël "d'actes de génocide"... Enfin, le mot est officiellement prononcé. Francesca Albanese, rapporteuse spéciale des Nations unies pour les territoires palestiniens, affirme, dans un rapport publié lundi 25 mars, qu’il « existe des motifs raisonnables » de croire qu’Israël a commis plusieurs « actes de génocide », évoquant même un « nettoyage ethnique ». France - Justifier l'injustifiable... Bruno a du baratin et sait retourner les situations à son avantage. Le déficit a atteint 5,5 % du PIB en 2023, à 154 milliards d’euros, a annoncé l’Insee, mardi 26 mars et le ministre bondit sur l’occasion pour justifier sa politique d’austérité et de casses des conquis sociaux, laissant de côté à dessein l’un des termes de l’équation, la question des recettes. Parce que les recettes, justement, s'effondrent. Pas étonnant : l'inflation met à l'arrêt la consommation et donc les rentrées fiscales qui y sont attachées (TVA...). On veut surtout pas toucher aux super profits du CAC40 et aux patrimoines des gros bonnets. Alors, on va tailler dans les ressources de ceux qui sont déjà passés à la caisse : raboter les pensions de retraite, les salaires, le chômage, etc... A ce jeu, le ministre se mord la queue : en réduisant les possibilités financières des Français, il réduit encore le moteur de l'économie : la consommation... Et ainsi, moins d'affaires, plus de chômage, plus de misère, moins de recettes pour l'Etat... Infernal ! ONU - La résolution du Conseil de sécurité en faveur d'un cessez-le-feu à Gaza, ça change quoi ?... Après plus de 7 mois de conflit entre le Hamas et Israël, le Conseil de sécurité des Nations Unies a enfin pu voter une résolution en faveur d'un cessez-le-feu immédiat. Par 14 voix pour et une abstention (les Etats-Unis), la résolution tant attendue a été adoptée. Ceci dit, ça change quoi lorsqu'on sait qu'Israël n'a pas l'intention d'arrêter ses crimes de guerre contre le peuple gazaoui et que sa réaction a été d'annuler une délégation qui devait se rendre à Washington afin d'envisager la suite des opérations. On sait que les Etats-Unis ont fléchi leur position face à l'opinion publique de la communauté internationale et, surtout, face à la révolte des électeurs démocrates de Biden résolus à lui faire défaut en novembre prochain. La seule façon d'arrêter le massacre, c'est de priver Netanyahou des munitions dont il est alimenté par l'allié américain. France - BHL et le droit international... "On n'est pas dans le non-respect du droit international !", s'emporte BHL (Bernard-Henri Lévy) sur le plateau de Quelle époque de France 2 à propos du massacre en cours à Gaza. Pour lui, c'est lorsqu'on aura enfin brisé le Hamas que l'on pourra "reparler du droit international". Une clause de suspension non prévue par l'ONU... Russie - Le terrorisme se rappelle à notre souvenir... Après l’effroyable attaque qui a frappé Moscou vendredi faisant au moins 137 morts, l’heure était au deuil national hier en Russie où les 4 assaillants présumés ont été placés en détention provisoire après leur comparution devant un tribunal de la capitale. Partout ce terrible drame inquiète. En France, le niveau d’alerte Vigipirate a été rehaussé après un conseil de défense à l’Élysée. Mais il pourrait être aussi la dangereuse occasion d’une nouvelle escalade belliciste. Le Kremlin a immédiatement pointé du doigt l’Ukraine après cet attentat revendiqué par l’organisation État islamique, Kiev dénonce une manipulation des services russes, et les États-Unis assurent avoir prévenu en amont les autorités de la menace. Sénégal - Le candidat de l'opposition en tête de l'élection présidentielle... En prison il y a encore dix jours, le candidat de l'opposition au système Sall arrive en tête de l'élection que voulait saboter le président sortant. Selon les résultats partiels, il serait même élu dès le 1er tour, malgré la présence de 17 concurrents. Maroc - Revue de la presse quotidienne arabophone... On commence par la quasi quotidienne corruption et détournement de fonds. C'est Assabah qui nous narre la chute des anciens responsables de la Mutuelle Générale du Personnel des Administrations Publiques (MGPAP). Ils connaissent depuis vendredi, la prison de Tasmena (à l'Est de Temara). La juge d'instruction a déterminé qu'elle avait suffisamment de charges lourdes en matière de crimes financiers pour placer en détention le précédent directeur général Abdelmoula Abdelmoumni (USFP) et ses acolytes, et les renvoyer devant la Cour d'appel de Rabat qui aura à connaître un procès pour suspicions de détournements de deniers publics et de manipulations qui concernent quelque 40 millions de dirhams des fonds de la Mutuelle. Une autre affaire gênante qui concerne l'USFP : l'affaire de l'utilisation des fonds exceptionnels fournis par l'Etat... On a vu leur utilisation au sein des partis bénéficiaires. Un seul n'ayant pas utilisé ces fonds, les a restitués au Trésor Public : le PPS. Pour ce qui est de l'USFP, les fonds ayant été presque exclusivement consacrés au paiement d'honoraires à un seul cabinet de conseil appartenant au parti (!), certains craignent des retombées judiciaires. Aussi, Al Ahdath Al Maghribia dévoile que certains membres éminents du parti (Hassan Najmi, Abdelmaksoud Rachidi, Salaheddine El Manouzi et Chakrane Amam) ont appelé le Premier Secrétaire du parti Driss Lachgar à restituer les montants dépensés dans des études à partir des fonds octroyés par l'Etat aux partis au titre de l'année 2022. Ils invitent Lachgar à assumer "l'entière responsabilité" dans ce qu'ils qualifient comme "scandale politique et moral" qui a secoué l'image du parti et à présenter sa démission. Si ça n'annonce pas quelques brouilles et luttes intestines, ça y contribuera un de ces jours... Des partielles pour redorer son blason... C'est l'objectif que s'est assigné Benkirane à l'occasion des élections partielles à Fès, un ancien fief du PJD durant ses dix ans de pouvoir. Il soutient son candidat, le chef du groupe PJD au Conseil de la ville et, selon Al Akhbar, le score réalisé lui permettra de mesurer sa popularité. Ce n'est pas le moment de vendre des établissements de santé alors que le pays en manque cruellement... C'est le raisonnement de la CDT (Confédération démocratique du travail) qui a exprimé son refus absolu de toute cession future des établissements de santé, et ce dans le sillage des besoins "énormes" à combler sur le plan de l'offre publique en matière de soins. La confédération a appelé le gouvernement à revenir sur cette "décision dangereuse qui va à contre-sens des slogans de l'Etat social", nous dit Al Massae. Le syndicat a aussi manifesté sa solidarité avec les étudiants de médecine, de pharmacie et de médecine dentaire, dans leur "militantisme pour garantir une bonne formation". Tensions sur les fruits... Si le Maroc est un grand pays exportateur de fruits, la production de certaines catégories, insuffisante sur le marché intérieur, oblige le Royaume à importer. Bayane Al Yaoum révèle à ses lecteurs que les importations de fruits en 2023 ont atteint des niveaux sans précédent : 123 000 tonnes, dopées par les importations de bananes depuis l'Amérique latine (28.000 tonnes) et de poires en provenance d'Espagne et du Portugal (28.000 tonnes aussi). Dans le reste du classement, on retrouve respectivement la mangue, l'avocat, l'ananas, le kiwi et la pomme. Corruptions, jugements, sales affaires... amènent la déchéance... Assahrâa Al Maghribia indique dans son édition du jour que la Cour Constitutionnelle vient d'ajouter à la liste des sièges parlementaires vacants, deux titulaires Mohamed Karimine (Parti de l'Iqtiqlal) et Yassine Radi (Union Constitutionnelle) déchus de leur mandat. Et de constater que ladite liste s'allonge... France - Persiste et signe... Notre infatigable ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, contre vents et marées, affirme son opposition à la hausse des impôts. Entendez par là, qu'il ne veut surtout pas toucher aux grosses bourses. Alors que, parmi les soutiens indéfectibles du président, Yaël Brun-Pivet, la présidente de l'Assemblée Nationale, et François Bayrou, le président du MODEM, estiment que la question de l'augmentation des impôts se pose, droit dans ses bottes, le valeureux Don Quichotte continue à plaider pour la baisse des dépenses publiques qui ont déjà atteints le niveau d'alerte. Tout juste concède-t-il, ce matin dans les grandes gueules de RMC, d'aller plaider un impôt minimum au niveau européen. Comme il faudra l'accord des 27, ce n'est pas demain la veille que Bernard Arnault et consorts auront du souci à se faire !... Avec Bruno, les intérêts des gros bonnets sont préservés !23 mars
Maroc - Revue de la presse hebdomadaire arabophone... N'en jetez plus, on a les mêmes à la maison !... Al Watane Al Ane s'attaque, dans sa dernière livraison, aux recours à des cabinets d'études étrangers par le gouvernement qui ont coûté 15 milliards de dirhams au budget de l'Etat dont 2,7 millions au cabinet de l'ancien premier ministre britannique, Tony Blair. Il faut bien le dire : c'est une maladie courante au sein des gouvernements parmi lesquels l'Exécutif français n'est pas des moins accro... L'hebdomadaire s'insurge avec ironie sur une pratique qui traduit le "mépris" de l'Exécutif envers les experts nationaux aussi capables de mener des études parfois plus ou moins bidons... On parle foot (encore !), à Al Mounttakhab... Le coach de la sélection nationale des moins de 23 ans, Tarik Sektioui, en coordination avec Oualid Regragui, voudrait bien accrocher deux Lions de l'Atlas de plus de 23 ans dans l'équipe pour les JO de Paris en attendant un troisième. Le règlement, en effet, est clair : chaque équipe est composée de joueurs de moins de 23 ans avec la possibilité que trois d'entre eux aient plus de 23 ans. Alors, on va faire les yeux doux au Real de Madrid pour récupérer Brahim Diaz et au PSG pour Achraf Hakimi. A chaque jour suffit sa peine : on verra bien qui sera le troisième... Où l'on parle mendicité... Al Ousboue Assahafi fait une comparaison entre la mendicité "politique" et la mendicité "professionnelle" au travers d'une série télévisée intitulée "Jouj wjouh" (deux visages) et l'hebdo en arrive à la conclusion que l'une ressemble comme une soeur à l'autre : en effet, certains mendiants «professionnels» arrivent à amasser des fortunes, habiter des villas et conduire des voitures de luxe «sur le dos du peuple, exactement comme le font certains adeptes de la transhumance politique, qui sautillent entre les partis et les institutions»... Et de citer, pour étayer sa réflexion, le dernier rapport du CESE autour de la mendicité, qui note la propagation de ce phénomène lors des dernières années, ce qui menace de donner une mauvaise image du royaume appelé à abriter des manifestations importantes comme le Mondial 2030. Le temps du débat, c'était hier, les batailles entre politiciens désormais font rage... Al Michâal énumère les affrontements qui ont eu lieu ces dernières années dans les partis, affrontements qui tournent quelque fois au pugilat. A l'exemple du dernier conseil national de l'Istiqlal où un député a été giflé par son collègue militant, l’hebdo revient sur des épisodes conflictuels qui s’étaient traduits en échange de coups, voire en bagarre générale, à l’image de la «bataille des assiettes volantes» lors du congrès national du même parti de l'Istiqlal en 2017 ou du coup de boule asséné par Ibrahim El Joumani (PAM) en 2019 au secrétaire général de son parti à l’époque, Hakim Benchamach. Les moeurs changent, la camaraderie a vécu... Remaniement ministériel : ça vaut ce que ça vaut... On en parle bien depuis un an : le remaniement est imminant, claironnent à tour de rôle les médias "bien informés"... Si l'on en croit Al Ayam, ses informations font état d’une surprise : certains évoquent la possibilité d’un changement à la tête du ministère des Habous et des Affaires Islamiques. Le président de la Rabita Mohammedia des Oulémas, Ahmed El Abbadi, pourrait y remplacer Ahmed Toufiq, à ce poste depuis 22 ans. Parmi les partants potentiels, le journal cite également Fatim Zahra Ammor (Tourisme), Abdellatif Ouahbi (Justice), Leila Benali (Transition Energétique), Abdellatif Miraoui (Enseignement Supérieur) ou encore Awatif Hayar (Solidarité). Le jeu des chaises musicales est lancé... Russie - DAECH revendique un attentat à Moscou... Une salle de concert de la banlieue de Moscou a été prise d’assaut par des hommes armés vendredi soir, vers 20 heures 15. Quatre hommes ont mitrailler la foule. Au moins 93 morts...Partager cet article sur :
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