La fin de l'année est toujours un moment propice à un retour sur un passé récent. Alors qu'au plan mondial et national, la morosité ambiante reflète l'état d'esprit général, l'économie jdidie semble hors de ces vicissitudes. Certes, il ne convient pas de tomber dans un optimisme béat mais il n'en demeure pas moins que la Province  connaît le taux de chômage le plus faible du Royaume.

Il semble bien qu'en misant sur l'ensemble des secteurs de l'économie jdidie sans en négliger aucun, la Province décolle à une vitesse grand V. Certes, celle-ci possède naturellement des atouts divers et variés. Mais le mérite de sa gouvernance réside, nous semble-t-il, dans le fait que chacun est valorisé afin d'en tirer le meilleur profit pour la population locale.

Faut-il le rappeler, El Jadida c'est :
- un arrière pays agricole, véritable jardin potager du Maroc, avec de belles terres et un système d'irrigation à  la pointe ;
- un tourisme en plein essor favorisé par de magnifiques plages qui fait d'El Jadida le « Deauville marocain »
- une industrie chimique et un pôle portuaire minéralier, Jorsf-Lasfar, en plein développement valorisé par l'opérateur national incontournable qu'est l'O.C.P.

C'est ainsi que l'année 2013 se termine avec un palmarès national éloquent pour la Province d'El Jadida :
- 1er en matière d'investissement étranger avec 58 milliards de dirhams
- 1er en matière d'augmentation des destinations touristiques (+60 %) devant les chevronnés que sont Essaouira (+50 %), Casablanca ou Marrakech
- le pôle qui, grâce à Jorsf-Lasfar et les investissements de l'OCP (63 milliards de dirhams et 5000 emplois générés), est en passe de la  faire devenir  1ère province « intelligente » du Royaume, notamment avec l'implantation d'un centre de recherche.

La dynamique OCP a permis le création d'une unité de conditionnement de la pulpe de phosphate et 10 nouvelles usines de production d’engrais réalisées avec la participation d'investisseurs étrangers. Le projet Downstream, vise à filtrer et sécher la pulpe de phosphate transportée par le futur pipeline des mines de Khouribga dans le but d’obtenir du phosphate sec destiné à l’exportation.

Toute cette ébullition industrielle au sud d'El Jadida, pose des problèmes environnementaux : un souci pris en compte par les décideurs notamment par  la réalisation d'une station d'épuration, d'un émissaire en mer, de la ceinture verte autour de Jorsf-Lafar et d'une ville verte sur 1500 ha faisant la jonction entre Azemmour et El Jadida.

Enfin, le facteur humain n'a pas été négligé. Tout ce développement en marche forcé nécessite la formation des hommes. C'est pourquoi l'implication de  l’OFPPT (office de formation professionnelle marocain) est déterminante.

En résumé, nous pouvons dire et constater de visu la transformation d'El Jadida, son implication dans le développement de l'économie du Royaume.