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Gilbert Sinoué : le roman dans l'histoire

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    alain
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    Mer 02 Avr 2014, 20:12
    08 mai - Café littéraire : Lamia Berrada-Berca
    Médiathèque de l'Institut Français
    22 avenue de la Marche verte
    19 heures
    Rencontre animée par Mr Abdelali Errhouni


    08 mai - Café littéraire : Lamia Berrada-Berca Berrad10

    Lamia Berrada-Berca est née en 1970. De l’héritage légué par ses parents, au croisement d’un grand- père suisse-écossais et d’un autre arabe, d’une grand-mère française et d’une autre berbère, aux croisements de Paris, Berne, Fès, Aberdeen et le Sud marocain, entre une sœur vivant à Montréal et un mari d’origine sicilienne subsiste, comme un phare, la langue française. Langue de survivance enracinée au plus profond d’elle, en laquelle s’est dissout le souvenir ancien de toutes les autres- berbère, arabe et anglais- émiettées dans le fil de la transmission… Langue unique qui n’ignore pas cet héritage multiple mais qui demeure investie d’un amour sans partage au point qu’elle en fait très logiquement à l’âge adulte son métier. 

    Devenue professeur de Lettres Modernes après des études à La Sorbonne, elle exerce durant plusieurs années en région parisienne puis se tourne vers l’image dans le désir de confronter ses mots à d’autres univers, photographiques ou plastiques. Sa rencontre avec le Groupe Français d’Education Nouvelle en 96 puis les classes à projets artistiques qu’elle anime ensuite l’engagent à mener des projets où l’écriture trouve sa force d’expression au croisement d’autres arts, ou aujourd’hui dans le cadre du documentaire.

    Elle s’intéresse avant tout à ce que l’individu dit de lui dans une société minée par des valeurs qui trop souvent en annihilent la sensibilité ou la conscience. Son écriture explore la solitude des êtres, les espaces de communication incertains, les failles minuscules qui se glissent dans le vécu de chacun, l’espace de l’intime, secoué de deuils et de petites métamorphoses, pour mesurer le vertige qui nous sépare de toutes les vies qu’on n’aura jamais vécues et de toutes celles que nous vivons tellement en-deçà…

    Ayant côtoyé de près le fonctionnement de sociétés dites traditionnelles où l’individu éprouve encore des difficultés à s’exprimer librement, et d’autres où l’individu s’est trouvé bouleversé dans ses repères par l’évolution du monde moderne, elle tente d’exprimer dans ses écrits les difficultés de l’homme contemporain, -enfant ou adulte-, à fixer son identité propre et son histoire personnelle. Son propre rapport au métissage la conduit à inscrire son écriture dans l’image du déplacement, le voyage, l’errance, l’existence mouvante de personnages qui invitent toujours à partir de l’autre pour reconsidérer le chemin qui mène vers soi.

    Bibliographie
    Roman
    – Une même nuit nous attend tous, éditions La Cheminante, 2012
    – Kant et la petite robe rouge, éditions La Cheminante, 2011
    – Une île posée sur l’horizon, Mon Petit Editeur, 2010 
    – Eclatantes Solitudes, Mon Petit Editeur, 2010

    Poésie
    – Le lien rompu. Revue Rivaginaire, 1998
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    08 mai - Café littéraire : Lamia Berrada-Berca Empty Re: 08 mai - Café littéraire : Lamia Berrada-Berca

    Jeu 08 Mai 2014, 22:55
    On ne dira jamais assez l'intérêt de ces rencontres littéraires à l'Institut Français d'El Jadida, la richesse des échanges entre auteurs et leurs lecteurs. Au moment où l'Institut et sa direction sont attaqués par une "certaine presse" jdidie, il est réconfortant de constater que un certain public, jeune et moins jeune, majoritairement marocain, assiste avec enthousiasme aux rencontres animées par Abdelali Errahouni. Simplement un  bémol à mon propos : mes compatriotes et "coreligionnaires retraités" demeurent timides à pratiquer l'Institut...



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    Lamia Berrada-Berca était venue pour nous parler plus particulièrement de son roman "Kant et la petite robe rouge". Naturellement, il faut voir dans le titre même une métaphore. Il s'agit d'un texte construit comme une tragédie en cinq actes. Le roman parle d'une jeune femme exilée en France, totalement soumise portant une burka. La aussi, le vêtement représente pour l'auteur la prison que subit cette femme, son enfermement. Un jour, elle voit dans une vitrine une petite robe rouge qui déclenche en elle, pour la première fois, un désir : elle veut porter la petite robe rouge. C'est le début de l'émancipation. Cette femme prend conscience d'elle-même, elle prend conscience d'exister. L'auteur donnera la définition d'exister : "Aminata (c'est son prénom) prend conscience d'exister pour la première fois et, exister, c'est prendre conscience de soi, penser par soi. Elle accouche d'elle-même. On n'existe pas sans l'autre mais on ne doit pas s'enfermer dans le regard de l'autre". En définitive, il faut reconnaître l'autre comme un égal différent de soi.

    Le roman est écrit dans une forme poétique et philosophique. C'est une épopée qui laisse sous entendre une vie "avant" qui est la trame du roman. 
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