05/03 - marche sportive... au golf !

Carle a écrit:

Il y a des matins où ça commence par des annonces météo de pluie, un bol de café que l’on renverse, et ça continue par des rendez-vous manqués. Nous avons attendus les chefs, les éclaireurs de la marche sportive et tous les autres : sans succès. Et c’est en peine que nous nous sommes comptés. Il y avait là: Christian, Bachir, Jean-Marie et Fatima Ezzahra et moi même. C’est Bachir qui proposa la promenade en direction du Pullman et, en regardant le ciel d’un gris menaçant en direction de notre destination, nous avons imaginé que nous pourrions, ce matin, prendre une deuxième douche. Que nenni ! Après quelques tours de roue, la couverture nuageuse s’est dissipée et c’est tout sourire que nous avons garé notre véhicule sur le parking à l’entrée de la forêt d’El Haouzia. Quel accueil en pénétrant dans la forêt d’eucalyptus : le soleil nous attendait et à travers les trouées de branches celui-ci nous a donné un éclairage divin. Ce fut un moment particulier en ce début de matinée. Nous avons jeté les chronomètres et tiré la langue à la performance. Nous sommes restés groupés et entre des salutations aux cavaliers, aux joggeurs que nous avons croisés, nous avons pris un cour d’apiculture. C’est Bachir qui nous a expliqué sa passion pour les abeilles, les ruches, avec des questions qui ont titillé notre ignorance sur ce petit monde des abeilles.

La reine vit entre 3 et 5 ans. Une ouvrière d'été vit en moyenne de 5 à 6 semaines, tandis qu'une ouvrière d'hiver de 5 à 6 mois. Quant aux mâles, leur durée de vie varie. Ils meurent soit après l'accouplement, soit à la fin de l'été s'ils ne se sont pas accouplés. Chemin faisant, entre la rencontre d’un bel escargot s’enhardissant à traverser ce chemin boueux, des cris de footballeurs à l’entrainement et le salut d’un éleveur de mouton, Bachir nous propose de nous arrêter chez un apiculteur adhérent de "la ferme coopérative". C’est là, en pleine campagne marocaine, que nous fut servi un thé par l’apiculteur à la grande gentillesse et aux multiples savoirs faire qui lui permet de nourrir sa famille, tout cela dans une grande simplicité. C’est Bachir qui initia le rituel du thé et c'est avec notre hôte que nous avons continué notre conversation sur les abeilles et les produits tirés du rucher. Deux gourmands sont repartis avec du miel en promettant de revenir. La promenade s’est poursuivie à travers la forêt d’eucalyptus où une rencontre inattendue avec une tortue fit le bonheur de Bachir. Désormais, c’est dans le jardin de Bachir que ce petit animal prendra résidence entre les salades, les fleurs, les fruits et des feuilles.

Enfin c’est au train de tortue de mon "char"  que nous sommes repartis à El Jadida en espérant tous, pouvoir retrouver rapidement "les performers" habitués à courir comme des lapins.