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    2 résultats trouvés pour coran

    par alain
    le Sam 03 Oct 2015, 22:44
     
    Rechercher dans: 2.1 - l'islam
    Sujet: L'Islam, entre tradition et modernité : Où il est question de réformer le calendrier musulman
    Réponses: 0
    Vues: 1535

    L'Islam, entre tradition et modernité : Où il est question de réformer le calendrier musulman

    L'Islam, entre tradition et modernité
    Où il est question de réformer le calendrier musulman


    Tag coran sur Le nouveau Jdidi Lune10

    Nous sommes toujours incrédules devant la « tradition » que nos hôtes marocains respectent avec beaucoup de scrupule... Il en est ainsi lorsque ceux-ci s'apprêtent à respecter l'un des cinq piliers de leur religion : le mois sacré du Ramadan.
    On sait que le calendrier musulman est un calendrier lunaire et le mois de Ramadan commence toujours à l'apparition d'une lune nouvelle et finit de même.
    Si l'astronomie, science de la mécanique immuable des astres, permet chaque jour la connaissance de la position des objets célestes dans l'univers et donc les jours de pleine lune, la tradition à laquelle se réfèrent nos amis laisse à l'observation visuelle par les « savants religieux » le soin de déterminer la date de pleine lune annonçant le début ou la fin du mois sacré.
    Cette méthode ancestrale ne permet aucune programmation, les résultats des observations visuelles n'étant connues qu'à la dernière minute et peuvent différer d'un pays à un autre, ce qui amène certains dans la religion à considérer que les calculs astronomiques pourraient être la source d'une modernité bienvenue et permettraient l'établissement de calendriers rigoureux appliqués dans l'ensemble du monde musulman et constitués plusieurs années à l'avance, à l'image du calendrier grégorien.
    Ces mêmes savants se posent la question de la licité d'une telle approche et répondent qu'en la matière rien dans le Coran ni dans les paroles du Prophète ne privilégie une méthode. Ils en déduisent donc que le calendrier établi selon les calculs astronomiques serait tout à fait licite.
    Ces partisans de la « modernité » énumèrent les avantages tirés de ce changement sans toutefois indiquer qu'il conviendrait de l'imposer : chaque pays est donc libre du choix de la méthode. Mais ils pensent qu'il convient de populariser la méthode astronomique comme « meilleure pratique » pour la rendre plus largement utilisée et en tout cas faire qu'elle s'impose graduellement dans le monde musulman...

    par Charles
    le Sam 21 Mai 2011, 22:06
     
    Rechercher dans: 2.1 - l'islam
    Sujet: Quelques notions sur l'Islam.
    Réponses: 0
    Vues: 2006

    Quelques notions sur l'Islam.

    L’ISLAM
    « au nom de Dieu le miséricordieux »
    Mahomet naquit en 569 à La Mecque, centre de pèlerinage et carrefour des caravanes qui remontaient de l’Extrême-Orient par l’Inde et le Yémen (soie, épices, café, …). D’abord berger, il aimait à se retirer dans les grottes de Hira, proches de la Mecque, où l’archange Gabriel, émissaire de Dieu, lui apparut en 609 pour la première fois. Les entretiens fréquents qu’il eût par la suite avec lui et qui s’étalèrent sur près d’un quart de siècle sont consignés dans le Coran. En même temps, il aidait son oncle paternel, riche commerçant mecquois qui l’avait élevé avant de seconder son épouse Khadidja , commerçante, veuve et riche, de quinze ans son aînée. Marié onze fois, il n’eut jamais plus de neuf épouses à la fois.
    Persécuté par les notables locaux, il émigra en Éthiopie puis se réfugia dans l’oasis de Yathrib (aujourd’hui Médine - madinat an nabi – la ville du Prophète) en 622, début de l’Hégire –l’exode- où il organisa la Communauté des croyants autour de la Révélation et selon les instructions de son Envoyé. Opposé aux Qoraïchites, maîtres de La Mecque, et après plusieurs affrontements armés ces derniers firent soumission et Mahomet y rentra en 630. Il mourût à Médine en 632. (il s’éleva au ciel porté par sept anges ?).

    Les livres saints de l’Islam  et la Tradition.
    - Le Coran, « le Livre Sacré ».
    Il est essentiellement composé du message qu’a transmis l’Ange Gabriel à Mahomet. Il est interdit d’en faire l’exégèse (de là le problème de la traduction) .
    Il fut terminé dans les 50 années qui suivirent la mort du Prophète. Les textes ont été dictés par le Prophète lui-même puis rassemblés par ses seuls Compagnons en une unique édition à partir de laquelle furent copiés les premiers exemplaires dont deux sont encore existants (Tachkent, Istanbul).
    - la Sunna,  « la tradition ».
    Elle relate la vie du Prophète, ses enseignements, ses paroles et ses gestes, les débuts de la 1° Communauté.
    - la Charia, « la loi religieuse ».
    Elle comprend l’ensemble des obligations religieuses issues des deux précédents. Elle règle tous les aspects de la vie individuelle et collective de chaque Homme.
    - le Fiqh, « le dogme ».
    Il fixe le droit jurisprudentiel de la religion (interprétation et application de la Charia).
    Il s’articule en deux parties :
    +   les adorations : prières, jeûne, ablutions, purifications,…
    + les transactions : commerce, impôts légaux, héritage, relations humaines et intercommunautaires, droit international, …

    Les cinq piliers de l’Islam.
    Ce sont les cinq obligations auxquelles tout musulman doit adhérer et se soumettre, c’est un devoir absolu.
    1/ La Chahadah. « la devise »
    C’est le « Credo in unum deum » des chrétiens : « Dieu est un et il est unique … » autant dans son essence que dans ses attributs, sa royauté, ses activités, sa toute-puissance « … et Mahomet est son Prophète ».
    2/ Le Salah. « la prière »
    D’institution divine, elles sont au nombre de cinq. Pour éviter toute confusion avec les rites païens en vigueur à La Mecque, centre de pèlerinage, Mahomet proscrira tout ce qui pourrait rappeler les pratiques païennes et non inspirées de Dieu. La prière, faite tournée vers La Mecque, ne sera pas confondue avec l’adoration du soleil, les représentations des espèces vivantes ou commémoratives – saints hommes (dont Jésus, Marie, les prophètes, etc.), veau d’or, la Croix, etc.–   La calligraphie sera à l’Islam ce que les images pieuses et les icônes seront à la religion chrétienne.
    Ce sont  les prières de :
    + Sob’h : le matin, une heure environ avant le lever du soleil,
    + Dhor : à midi, (exactement au moment où, « le soleil ayant dépassé le zénith, la longueur de l’ombre           est  égale à la taille de l’homme »)
    + Assr : dans l’après-midi avant le coucher du soleil,
    + Maghreb : le soir, après le coucher du soleil.
    + Icha : dans la nuit.
    3/ Le Jeûne du ramadan. (9° mois du calendrier musulman)
    Consiste à s’abstenir totalement des contingences matérielles de la condition humaine (manger, boire, fumer, le sexe, la médisance, …) du lever au coucher du soleil. La nuit est réservée aux prières, à la méditation, au recueillement, à la lecture du Coran. La rupture du jeûne donne lieu à une fête –l’ Aïd el Fitr (fête de la « collation »)  ou Aïd el Seghir ( la petite fête) – .
    Objectif : (spirituel) détachement par rapport au monde de la matière et concentration sur la réalité divine, (social) soumet riches et pauvres aux mêmes privations et impose le paiement d’une aumône spéciale  (zakat al fitr).

    4/L'  Aumône légale. « la zakat ».
    Tout musulman qui possède quelque bien y est soumis (l’impôt sur la fortune est de l’ordre de 2% du capital).

    5/ Le Pèlerinage à La Mecque.« le Hadj ».
    Articulé autour de la Pierre Noire donnée par l’Archange Gabriel et enchâssée sur un des angles de la Kaaba située à l’intérieur de l’enceinte de la Grande Mosquée, le pèlerinage constitue l’une des obligations divines de tout musulman qui en a les moyens « au moins une fois dans sa vie » mais précise le Coran « tous les cinq ans si possible ». Il symbolise le retour au centre de toutes choses et doit être accompli dans un esprit de repentir si le pèlerin veut que tous ses péchés lui soient pardonnés et qu’il souhaite la réalité spirituelle d’un mouvement de l’âme. Les modalités en sont parfaitement réglementées et fixent que dans un élan universel d’humilité toutes distinctions de race, de sexe, de niveau social, etc. soient abolies.

    Autres fêtes religieuses.
    - l’Achoura : le 10° jour du premier mois calendaire. Commémoration de l’assassinat du 4° calife, Ali.
    A cette occasion, les sunnites préconisent le jeûne, les chiites pratiquent des cérémonies expiatoires parfois violentes (auto-flagellation,…).
    - l’Aïd el Kebir : (la grande fête) appelée « fête du sacrifice (aïd el adha) » ou « fête du mouton » célébrée au lendemain du Sacrifice (al adha - 10°jour du pèlerinage).

    Les courants islamiques.
    Dès la disparition de Mahomet, le problème de sa succession va créer trois courants qui vont scinder l’Islam naissant. Les divisions primordiales se produirent pour la direction globale, politico-religieuse, de l’Umma, la Communauté.
    La nomination des 4 premiers califes (Abou Bakr beau-père, Omar beau-père, Othman gendre, Ali gendre et cousin de Mahomet) tous également compagnons du Prophète ne pose aucuns problèmes. La succession de celui-ci scindera l’Islam naissant en trois courants: le successeur de Mahomet doit-il être :
    - un membre de la tribu des Quraysh, tribu de Mahomet, qui désigne le Calife (ce qui sera vrai jusqu’en 1517 où le titre sera repris par les turcs ottomans)…………………………………..……………………....……SUNNISME,
    divisé en quatre écoles juridico-théologiques.
    -un descendant du Prophète (Imam)…………………………………………..……………………………….CHIISME,
    (si le chiisme peut être considéré comme un schisme, il ne faut  pas confondre : chiisme- qui a pour origine chi’a –le parti d’Ali)
    - un musulman particulièrement reconnu pieux………………………….……..……………KHARIDJIISME ?

    Sur le plan de la doctrine, tous se réfèrent au même Livre, écrit dans la même langue, mot à mot copié sur l’original depuis le premier exemplaire :
    - Pour les sunnites, tout est dans le Coran et dans les explications, les faits et gestes  du Prophète et de ses seuls Compagnons (les hadiths),
    -les chiites y incluent les hadiths des Imams,
    - quant aux khardjiites ils sont des « démocrates » au particularisme insurrectionnel.

    L’esprit sunnite respecte le mystère de la science infinie de Dieu : il ne tente pas de la pénétrer, il se contente de savoir ce que Dieu a voulu faire connaître exactement aux hommes. Il accepte toutefois deux sortes de commentaires :
    - le commentaire philologique : purement formel, il est dans l’exacte et unique compréhension du Texte qui s’appuie sur les ressources grammaticale et lexicographique de la langue arabe,
    - le commentaire des hadiths : fondé sur la tradition du Prophète lui-même et de ses Compagnons.
    Le commentaire allégorique tiré du Livre ou des Hadiths des successeurs du Prophète résultant d’une herméneutique symbolique ou historique est proscrit chez les sunnites et laissé aux deux autres courants.

    Pêle-mêle : quelques particularismes de l’Islam moderne.

    -Le soufisme: apparu au 1° siècle de l’hégire il désigne le mysticisme de l’Islam dans  ses aspects spirituels et ésotériques. Il a perduré jusqu’à nos jours et regroupe principalement les « intellectuels » de l’Islam.
    - Le salafisme : apparu au 19° siècle c’est un courant moderniste qui se réclame des pieux ancêtres et d’un certain modernisme qui veut revivifier un Islam en stagnation face à un Occident dynamique et puissant. Il en résulta la création d’universités modernes.
    - Le wahhabisme : fondé au 18° siècle il est à l’origine de la dynastie des Saoud. Mouvement intégriste sunnite, il prône le retour à un Islam rigoriste et à une application stricte et littérale de la charia, proscrivant ainsi les déviations chiites, soufis, philosophiques.
    -Les Frères Musulmans : fondé en 1928, dérivé du salafisme. Souvent violent, il gagne à sa cause une bonne partie de la jeunesse en rejetant le mode occidental qu’il accuse de pervertir par la corruption la déchéance le monde musulman.

    #Islam  #coran

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