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    3 résultats trouvés pour tourisme

    par alain
    le Dim 22 Fév 2015, 11:55
     
    Rechercher dans: 2.2.3 Histoire de la ville
    Sujet: A la recherche d'indices : Titanic, le bateau fantôme de la plage d'Haouzia
    Réponses: 0
    Vues: 2895

    A la recherche d'indices : Titanic, le bateau fantôme de la plage d'Haouzia

    A la recherche d'indices :
    Titanic, le bateau fantôme de la plage d'Haouzia



    A quelques brassées de la plage d'Haouzia, à mi-distance de l'hôtel Pullman et de l'entrée de la ville d'El Jadida, gisent les restes d'un vaisseau fantôme que l'on nomme communément et avec un brin d'affection, « le Titanic ».


    Tag tourisme sur Le nouveau Jdidi Titani10


    L'histoire du « City of Bristol » étant publiée, mon alter égo, Jean-Claude, malicieux et peu ou prou vexé d'avoir été devancé quant à la collecte des informations qui m'avaient permis sa rédaction, me jeta un défi : celui de rassembler le puzzle de notre fameux « Titanic ».
    Il savait la manœuvre délicate, presque impossible... Peut-être espérait-il secrètement mon « naufrage »...
    C'est qu'en effet, notre cher « Net »... n'est pas toujours aussi net qu'on veut bien le dire !  Malgré les recherches tous azimuts, les informations collectées restent bien maigres.
    En effet, si on connaît à peu près les circonstances du naufrage, rien n'a filtré sur l'histoire du bateau : sa naissance et sa carrière nous restent inconnues. Son nom même demeure un mystère. Peut-être certains historiens de la marine marchande pourraient-ils nous éclairer sur nos questionnements.
    Car, ce que l'on connaît du navire -et encore, d'une manière fragmentaire- c'est son dernier voyage, inachevé d'ailleurs.
    Venant d'Afrique Noire, vraisemblablement du Congo, il se trouva en grande difficulté dans les eaux de la baie d'El Jadida par une nuit de 1984 sous une houle déchaînée. A bord, 17 marins et une cargaison de bois précieux en direction de l'Europe. Le bâtiment de fort tonnage, arborait le pavillon panaméen. Sans nul doute d'ailleurs s'agissait-il d'un pavillon de complaisance, Panama, on le sait, immatriculant 17 % de la flotte mondiale
    Devant la rage des flots, le capitaine décida de se réfugier dans le port d'El Jadida. Se croyant en face du phare Sidi Bouafi, il entama la manœuvre pour entrer au port qui, finalement, se déroba devant lui... et pour cause : il venait de confondre le phare Sidi Mesbah, que tous les marcheurs jdidis connaissent bien, un phare de positionnement, avec celui  d'El Jadida. Le navire courait à sa perte dans les eaux peu profondes de la plage d'Haouzia, en tout cas pour un bâtiment d'un tel gabarit. Le choc provoqua la cassure en deux du navire. La proue fut poussée fortement vers la plage tandis que la partie centrale et arrière furent rapidement englouties par l'océan. Les 17 marins durent quitter in extremis le navire.

    Tag tourisme sur Le nouveau Jdidi Phare_10Tag tourisme sur Le nouveau Jdidi Phare_11
    Sidi BouafiSidi Mesbah




    Depuis, le bâtiment décharné, devenu l'une des emblèmes d'El Jadida et de la plage de Haouzia, n'en finit pas d'abandonner, morceau par morceau, sa carcasse à la mer. Les jdidis ont l'habitude de cette sculpture en plein milieu des flots, une sculpture qui, au lever ou au coucher du soleil, donne un cachet particulier et lumineux à la plage. Pourtant, un jour viendra où le « Titanic » comme nous  l'appelons affectueusement, ne sera plus : une agonie qui dure depuis 31 ans !
    (dossier réalisé avec l'aide de Marie-Françoise
    documentations internet)


    Toute information détenue par nos lecteurs et susceptible de compléter
    ce dossier, sera la bienvenue


    #histoire #tourisme
    par alain
    le Ven 20 Fév 2015, 16:51
     
    Rechercher dans: 2.2.3 Histoire de la ville
    Sujet: La lente agonie du « City of Bristol »
    Réponses: 0
    Vues: 1272

    La lente agonie du « City of Bristol »

    La lente agonie du « City of Bristol »

    Combien de drames a connu la côte atlantique marocaine ? Combien de navires échoués ça et là qui, au fil du temps, ont sombré dans les flots, emportés par la houle incessante ? Dans la large et magnifique baie d'El Jadida, croupissent ces bâtiments oubliés de tous. La mer reprend ses droits, désagrège sans relâche les bois et les tôles... Quelques archives, certes, racontent des naufrages qui ont pu marquer les esprits et que l'oralité, longtemps dominante dans ces contrées, a pu nous transmettre sous une forme plus ou moins altérée. Certains de ces navires, en sombrant, ont emporté à jamais leur souvenir.


    Nos marches nous mènent souvent sur les plages jdidies et deux squelettes, de plus en plus méconnaissables, rappellent aux promeneurs des épisodes dramatiques de la navigation sur ces côtes.


    Peut-être m'avait-on déjà dit le nom du bâtiment qui, à l'embouchure de l'Oum Rbia, s'enfonce lentement mais d'une façon inexorable dans les flots. L'ami Jean-Claude, infatigable « fouineur », à la recherche du moindre indice comme le limier du « quai des Orfèvres », m'a mis « la puce à l'oreille » et j'ai donc eu envie de donner ou de rappeler à nos lecteurs quelques éléments de l'histoire de ce modeste navire qui portait le nom déjà prestigieux d'un de ses grands frères paquebots : « the City of Bristol ».



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    "The City of Bristol" au temps de sa splendeur




    Le rafiot est né en 1969 dans un chantier naval britannique, construit pour Hoveringham Group, compagnie de dragage en eaux peu profondes. Il s'agit donc d'une drague qui portait, à l'origine, le nom de son propriétaire « Hoveringham IV ».


    En 1982, il est racheté par Tarmac Marine Dredging et connaîtra un autre propriétaire : en 1989, la United Marine Aggregates, une filiale du précédent propriétaire, le rachète et il prend alors son nom sous lequel nous le connaissons : « The City of Bristol ».


    En 1998, quelques mois avant son naufrage, le belge Antonius Campo le rachète et il prend le nom de « L.Campo ». Les causes du naufrage sont à rechercher très probablement du côté de son entretien plus que douteux : les dernières photos du navire en marche plaident en ce sens. On pense d'ailleurs que le nouveau propriétaire n'a jamais vu la drague en état de marche...



    Tag tourisme sur Le nouveau Jdidi 12765910
    Dernière photo avant le naufrage :
    l'état du navire, cause du naufrage ?



    Depuis 17 ans, entre fleuve et mer, le rafiot offre une résistance acharnée contre « l'outrage du temps ». Mais, au fur et à mesure de nos visites, on voit bien que cette résistance s'épuise, que les tôles cèdent à une rouille envahissante, que les galets s'en emparent et que, très bientôt, le temps aura fait son œuvre...



    Tag tourisme sur Le nouveau Jdidi 01510Tag tourisme sur Le nouveau Jdidi P2200010

    "The City of Bristol" (photos prises lors de la marche du 20 février 2015




    Données techniques / propriétés techniques:
    Longueur / Length (OA): 72,01 m
    Longueur / Length (BP): 70,06 m
    Largeur / Largeur: 12,07 m
    Profondeur / Profondeur: 4,63 m
    Tirant d'eau / Projet (chargé): 3,3 m
    Vitesse / vitesse (chargé): 11 nds
    Puissance / Puissance totale: 772 kW
    Le volume Hopper: 751 m³
    Profondeur de dragage profondeur / dragage: 20 m




    par alain
    le Jeu 13 Nov 2014, 14:43
     
    Rechercher dans: 2.2.5 Economie
    Sujet: Tourisme : nouveaux investissements pour assurer le décollage touristique de la Province d'El Jadida
    Réponses: 0
    Vues: 983

    Tourisme : nouveaux investissements pour assurer le décollage touristique de la Province d'El Jadida

    Tourisme
    nouveaux investissements pour assurer le décollage touristique de la Province d'El Jadida


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    La mise en adéquation de la capacité d'accueil hôtelier et de l'attraction touristique de la province d'El Jadida nécessite un effort en matière d'investissement.
    En effet, nous mesurons chaque année, en période estivale, la pression exercée par l'activité croissante due à l'affluence des visiteurs attirés par les plages réputées et la richesse du patrimoine culturel.
    La situation actuelle de la capacité d'accueil touristique ne correspond plus aux besoins réels et croissants de la province.
    31 établissements classés, 14 unités d'hébergement non classés et les maisons d'hôtes et club possède une capacité d'accueil totale de 3 212 lits. On mesure donc, à travers ce simple chiffre, l'insuffisance criante de la province en la matière. Dans le même temps et durant les 8 premiers mois de l'année 2014, l'affluence touristique a cru de 7 %. Les efforts conjugués des projets publics et privés tendent à combler le déficit criant.
    16 projets touristiques pour un montant d'investissements total de 426,7 millions de dirhams sont en cours de réalisation et permettront d'augmenter la capacité d'accueil de 1 960 lits supplémentaires répartis sur 9 communes de la province (El Jadida, Boulaouane, Moulay-Abdellah notamment) sous forme de campings, résidences touristiques, hôtels et maisons d'hôtes.
    10 autres projets sont en cours d'étude et permettront de compléter l'offre touristique de la province par la création de 2 000 lits supplémentaires pour un coût total de 342,2 millions de dirhams.
    Outre le fait que ces projets ont ou auront une incidence positive sur la capacité touristiques, ils permettront également et  naturellement de booster l'emploi dans une zone où le chômage atteint 10,8 % de la population active. 



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