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Résider au Maroc : les démarches
alain- Messages : 11516
Date d'inscription : 11/04/2011
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Localisation : EL JADIDA (Maroc)
28092024
Au fil de l'actualité
28/09 au 04/10
28 septembre
Lu dans la presse hebdomadaire arabophone...
Al Ayyam consacre ce week-end un dossier à la dualité qui, selon lui, existe entre le Maroc des grands projets -TGV, Mondial 2030, lutte contre la corruption...- et le Maroc de la grande envie de partir. Pourquoi donc le Maroc marche-t-il à deux vitesse, s'interroge l'hebdomadaire. On peut répondre facilement à cette interrogation, me semble-t-il : si le Maroc donne des appétits aux grandes entreprises multinationales, avides de profits et de salaires de misères, il n'y a qu'à regarder le taux de chômage et la vie chère pour donner des imaginations à une jeunesse qui rêve à travers les faux semblants de l'Europe...
Les téléphones portables, des bombes à retardement... C'est la leçon que retient Al Ousboue du début de la guerre au Liban. L'hebdomadaire a quelques scrupules à imaginer l'implication des services secrets israéliens, même si l'affaire ne fait plus aucun doute. Chaque détenteur d'un smartphone serait donc un porteur de bombe. Il ne faut se faire aucune illusion : Israël est un état voyou... Pourtant, les responsables marocains continuent d’ignorer l’incident comme s’ils en étaient prémunis. À l’image de la plus grande conférence sur le commerce numérique qui s’est tenu cette semaine et qu’ils ont préféré ignorer.
Il existe dans le système marocain, des prérogatives royales que semble découvrir Al Alam Al Ousboui et que l'hebdomadaire justifie par la place centrale du roi Mohammed VI par sa légitimité en qualité de "commandeur des croyants" ou celle qui lui est reconnue par la Constitution. C'est des raisons qui justifient que la politique étrangère du Royaume demeure une prérogative du souverain.
Al Michaal reproche aux partis politiques de la majorité comme de l'opposition de leur absence des événements catastrophiques subis par le Royaume. Séisme d’Al Haouz, inondations, incidents de Fnideq…. Aucun parti politique, ni de la majorité, ni de l’opposition, ne s’est prononcé. Et aucun n’a été épargné par les critiques. Certains lient leur silence aux conflits internes qui secouent la quasi-totalité des formations politiques. D’autres ont préféré généraliser, affirmant que ce silence n’est autre que la lenteur que l’on connaît de la scène politique nationale. Et quelques-uns affirment que le feu vert pour relayer des communiqués de presse ne leur a pas été donné, au moment où les secrétaires généraux n’ont pas pris la peine de faire le déplacement sur les lieux des incidents. Pourtant, toutes ces raisons ne doivent pas avoir pour but de dédouaner les membres de l'équipe gouvernementale qui n'a pas semblé toujours préoccupée par ces événements...
France/Maroc - Invité par le roi Mohammed VI... Le président français Emmanuel Macron effectuera une visite d'Etat "à la fin du mois d'octobre" au Maroc afin de sceller la relance de la relation bilatérale après une longue période de froid, a annoncé l'Elysée vendredi à l'AFP. Le Roi Mohammed VI a adressé jeudi une lettre d'invitation au chef de l'Etat à cette date, dans laquelle il se réjouit "des horizons prometteurs qui se dessinent pour nos deux pays", a précisé la présidence française. France/Maroc - Le temps de "la brosse à reluire"... Après le froid de l'hiver, vient la chaleur printanière... On se retrouve enfin et l'on n'en finit pas de vanter les mérites de l'autre. Ainsi, avant la venue du président français au Maroc, M. Lucas Philippe, conseiller pour les relations internationales auprès de la Direction nationale de la police judiciaire (DNPJ) française, fait l'éloge de la coopération « activement » du Maroc qui a contribué au succès de l’organisation des Jeux olympiques de Paris 2024 en ces termes : « Je tiens à remercier le Maroc pour avoir participé activement à la réussite des Jeux Olympiques de Paris 2024 ». La brosse à reluire ou une médaille d'or pour les services de sécurité marocains ?
28/09 au 04/10
28 septembre
Lu dans la presse hebdomadaire arabophone... Al Ayyam consacre ce week-end un dossier à la dualité qui, selon lui, existe entre le Maroc des grands projets -TGV, Mondial 2030, lutte contre la corruption...- et le Maroc de la grande envie de partir. Pourquoi donc le Maroc marche-t-il à deux vitesse, s'interroge l'hebdomadaire. On peut répondre facilement à cette interrogation, me semble-t-il : si le Maroc donne des appétits aux grandes entreprises multinationales, avides de profits et de salaires de misères, il n'y a qu'à regarder le taux de chômage et la vie chère pour donner des imaginations à une jeunesse qui rêve à travers les faux semblants de l'Europe... Les téléphones portables, des bombes à retardement... C'est la leçon que retient Al Ousboue du début de la guerre au Liban. L'hebdomadaire a quelques scrupules à imaginer l'implication des services secrets israéliens, même si l'affaire ne fait plus aucun doute. Chaque détenteur d'un smartphone serait donc un porteur de bombe. Il ne faut se faire aucune illusion : Israël est un état voyou... Pourtant, les responsables marocains continuent d’ignorer l’incident comme s’ils en étaient prémunis. À l’image de la plus grande conférence sur le commerce numérique qui s’est tenu cette semaine et qu’ils ont préféré ignorer. Il existe dans le système marocain, des prérogatives royales que semble découvrir Al Alam Al Ousboui et que l'hebdomadaire justifie par la place centrale du roi Mohammed VI par sa légitimité en qualité de "commandeur des croyants" ou celle qui lui est reconnue par la Constitution. C'est des raisons qui justifient que la politique étrangère du Royaume demeure une prérogative du souverain. Al Michaal reproche aux partis politiques de la majorité comme de l'opposition de leur absence des événements catastrophiques subis par le Royaume. Séisme d’Al Haouz, inondations, incidents de Fnideq…. Aucun parti politique, ni de la majorité, ni de l’opposition, ne s’est prononcé. Et aucun n’a été épargné par les critiques. Certains lient leur silence aux conflits internes qui secouent la quasi-totalité des formations politiques. D’autres ont préféré généraliser, affirmant que ce silence n’est autre que la lenteur que l’on connaît de la scène politique nationale. Et quelques-uns affirment que le feu vert pour relayer des communiqués de presse ne leur a pas été donné, au moment où les secrétaires généraux n’ont pas pris la peine de faire le déplacement sur les lieux des incidents. Pourtant, toutes ces raisons ne doivent pas avoir pour but de dédouaner les membres de l'équipe gouvernementale qui n'a pas semblé toujours préoccupée par ces événements... France/Maroc - Invité par le roi Mohammed VI... Le président français Emmanuel Macron effectuera une visite d'Etat "à la fin du mois d'octobre" au Maroc afin de sceller la relance de la relation bilatérale après une longue période de froid, a annoncé l'Elysée vendredi à l'AFP. Le Roi Mohammed VI a adressé jeudi une lettre d'invitation au chef de l'Etat à cette date, dans laquelle il se réjouit "des horizons prometteurs qui se dessinent pour nos deux pays", a précisé la présidence française. France/Maroc - Le temps de "la brosse à reluire"... Après le froid de l'hiver, vient la chaleur printanière... On se retrouve enfin et l'on n'en finit pas de vanter les mérites de l'autre. Ainsi, avant la venue du président français au Maroc, M. Lucas Philippe, conseiller pour les relations internationales auprès de la Direction nationale de la police judiciaire (DNPJ) française, fait l'éloge de la coopération « activement » du Maroc qui a contribué au succès de l’organisation des Jeux olympiques de Paris 2024 en ces termes : « Je tiens à remercier le Maroc pour avoir participé activement à la réussite des Jeux Olympiques de Paris 2024 ». La brosse à reluire ou une médaille d'or pour les services de sécurité marocains ?Partager cet article sur :
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