- alain
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Localisation : EL JADIDA (Maroc)
06102024
Au fil de l'actualité
05/10 au 11/10
05/10 au 11/10
05, 06 & 07 octobre
Maroc - Lu dans la presse hebdomadaire arabophone...
La lutte entre "grands" au détriment des "petits"... A Tazraout, dans la province de Larache, il s'agit d'une affaire de tentative de vol de 1 186 hectares de terres que les journalistes de Al Ayyam ont eu quelque mal à décortiquer, une affaire qui trouve son origine dans le clash entre le président de la commune, Ahmed Al Ouahabi, membre du PAM, et Nabil Baraka de l'Istiqlal, cousin du secrétaire général et ministre. A force de persévérance, les journalistes ont fait "cracher le morceau" à quelques citoyens lésés dans cette affaire. Et si Nabil Baraka a été contacté sans donner suite aux sollicitations du média, Ahmed Al Ouahabi a, lui, révélé à Al Ayyam tous les documents à sa disposition. Affaire à suivre !
Où va le Maroc ? C'est une question que se pose Al Ambae, mais la réponse se trouve dans la question elle-même car l'hebdomadaire se contente de faire l'inventaire des grands chantiers qui ont pour objectif de réformer et moderniser le Maroc et consolider le principe de l’État social. Et de citer le nouveau modèle de développement qui aspire à réduire les inégalités d'ici 2035, le chantier de la couverture sociale et le plan national de l'eau qui doit mettre le Maroc à l'abri du stress hydrique d'ici à 2050. Tous ces chantiers et bien plus, nous dit l'hebdo, tracent la direction qu’emprunte le Maroc. On aurait aimé trouver dans ces lignes une critique des actions menées : va-t-on dans la bonne direction ?
"Pertes et profits"... Dans la colonne "pertes", on trouve 1,5 millions de NEET (Ni en étude, ni en Emploi, ni en formation) qui préfèrent tenter leur chance à l'étranger, les systèmes de leur pays les ayant abandonnés. Et Assahifa en est persuadé : l'incident de Fnideq est bien plus important qu'un simple événement isolé. Les autorités de ce pays devraient se poser les vrais questions, celles qui éviteraient que de jeunes gens, l'avenir du Maroc, soient ainsi contraint à mettre y compris leur vie en péril...
La femme sacrée, au Maroc ?... Al Michaal, après la diffusion d'une vidéo sur des abus sexuels sur une jeune fille en pleine rue de Tanger, pose la question : "qui protège les femmes marocaines des monstres dans la rue ?" Les images montrent une jeune femme harcelée, déshabillée de force et agressée sexuellement par un groupe de jeunes hommes dans une rue de la ville du Détroit avant d’être jetée, devant le regard silencieux des gens. Mais la séquence a remis sur la table la question préoccupante de la violence faite aux femmes dans l’espace public. Si quatre mineurs ont été arrêtés, force est de constater que la société a encore du chemin avant que le Maroc ne soit en pleine capacité d’organiser des événements d’envergure internationale.
Maroc - Impressionnante manifestation pour la Palestine... Des milliers de manifestants se sont rassemblés à Rabat pour commémorer le premier anniversaire de la guerre à Gaza et exprimer leur soutien à la cause palestinienne. Aux abords du Parlement, des slogans tels que « La résistance ne meurt pas » ont été scandés, tandis que des drapeaux palestiniens et libanais flottaient. Organisée par le Groupe d'action nationale pour la Palestine, cette marche intervient à la veille de l'anniversaire de l'attaque du Hamas, qui a déclenché le conflit. Des portraits de dirigeants du Hamas et du Hezbollah ont également été brandis. Depuis le début du conflit, plusieurs manifestations ont eu lieu au Maroc. L’offensive israélienne, toujours en cours, a causé la mort de plus de 41.000 Palestiniens, majoritairement des civils. Le Nouveau Jdidi, en balade à Rabat, peut en témoigner : il est tombé sur cette puissante manifestation ce dimanche 06 octobre...
France/Israël - Macron enfin partisan de l'arrêt des livraisons d'armes à Israël... Dans un entretien à France inter, le président de la République a critiqué le jusqu’au-boutisme de Netanyahou et demandé à ce que cessent les livraisons d’armes qui servent « à mener le combat à Gaza ». La France assure ne faire partie des pays fournisseurs de « matériel létal ». Le chef de l’État, qui ne souhaite pas que « le Liban devienne un deuxième Gaza », a appelé à « l’arrêt des opérations dans le sud du pays ». Mais il a surtout plaidé pour « qu’on cesse de livrer les armes pour mener les combats » dans l’enclave palestinienne. C’est la première fois que le président français vise de manière aussi explicite les États-Unis, principal fournisseur d’armement de l’État israélien (Washington représente 69 % de ses importations militaires). Naturellement, "l'ami Bibi" a réagit par des propos violents à l'encontre de Macron...
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