19/04 - marche sportive : au "Panorama"

Sous un soleil couvert, les quatre larrons du jour, partent avec leur enthousiasme vers une nouvelle aventure. La conversation est déjà entamée lorsque nous arrivons sur le parking du golf Pullman... sans que le conducteur n'ait réalisé que le programme de la semaine est censé nous mener au "Panorama" ! La tête ailleurs, seul Jean-Marie fait remarquer la bévue. Qu'à cela ne tienne, nous reprenons la route pour le "Panorama"...

Et nous voilà en route : descente vers l'embouchure de l'Oum Rbia avec vue incomparable sur la médina d'Azemmour et le fleuve qui nous apparait dans une forme olympique. Il y a de l'eau, Driss trouve même que le lit de "la Mère du Printemps" est bien "achalandé"...

On file sous le regard étonné de la faune ailée. Comme à leur habitude, Carle et Alain épluche la revue de presse et les dernières actualités : élections européennes, Gaza mais aussi le refus américain de voir la Palestine comme état membre de l'ONU à part entière, Netanyahou qui va bombarder l'Iran, l'embrasement du Proche et Moyen Orient... Un monde de fous !

Lorsque l'on marche, il ne s'agit pas de mettre seulement un pied devant l'autre ! Il faut regarder où on met les pieds, justement ! C'est la mésaventure qui arrive à Alain : occupé à admirer le ballet infernal des oiseaux dans les airs, il met un pied dans la gadoue marécageuse et, inévitablement, se prend un gadin. A genoux comme à la messe, un exercice qu'il n'a guère pratiqué dans sa vie ! Plus de peur que de mal... Ces compagnons d'échappée lui prête main forte : il faut nettoyer genoux et mains ainsi que l'appareil photos avec le papier... chose... que Carle, prévoyant, a amené dans son sac...

Nous repartons de plus belle et constatons que les bulldozers sont en action à l'embouchure du fleuve. Nous profitons que celui-ci soit à sec pour faire la traversée et nous retrouver sur l'autre rive.

Après une "pause Jean-Pierre" bien méritée, nous terminons le circuit en traversant la grande place d'Azemmour, toujours en travaux. Nous ne voulons pas être médisant, mais l'activité ici est au point mort : sans doute un manque de budget qui laisse notre imagination divaguer...