- alain
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Localisation : EL JADIDA (Maroc)
02112024
Au fil de l'actualité
02/11 au 08/11
04 novembre
02/11 au 08/11
04 novembre
Maroc - Lu dans la presse quotidienne arabophone...
Les grèves se succèdent dans les différents secteurs du pays et le mécontentement des professionnels de la santé va se manifesté par une grève générale les 7 et 8 novembre. Bayane Al Yaoum explique dans son édition du jour que à part les urgences et les services de rétablissement, lesdits professionnels entendent exprimer leur colère à la lecture du projet de loi de finances 2025 qui contredit l'accord du 23 juillet dernier : celui-ci devait préserver le statut de salarié et centraliser les salaires, d'autant plus que cette exigence faisait l'objet de multiples correspondances urgentes.
Colère également chez les propriétaires de stations-service nous dit Al Alam. Ils ont exprimé leur mécontentement face à la croissance des intermédiaires sur le marché des carburants et à l'augmentation des entrepôts secrets de carburants, compte tenu du silence des autorités responsables. Cette situation a provoqué une baisse significative de leurs ventes, les privant d'une part importante du marché national et de revenus qui les auraient aidés à supporter les dépenses exorbitantes nécessaires au fonctionnement de la station. Pour le secrétaire général de la Fédération nationale des propriétaires, commerçants et gérants de stations-service, «cette situation illégale menace désormais la sécurité du secteur organisé et affecte les investissements des citoyens qui ont œuvré pour investir des millions de dirhams dans l'équipement des stations.»
Les hôteliers tremblent devant une visite future de leur établissement par "un client mystère" dont la mission est de préparer un rapport sur une nouvelle classification des hôtels et centres d'hébergement. Al Ahdath Al Maghribia rappelle que la ministre du Tourisme envisageait une nouvelle classification, ce qui nécessite la visite de chaque établissement et un rapport du comité de régional du tourisme...
Quand la "normalisation" des relation avec Israël enflamme un polémique entre pjdistes... L'ancien ministre de l'Emploi, dirigeant du PJD, Mohamed Yatim, n'y va pas par quatre chemin et remet Benkirane à sa place, reprochant la "normalisation" à son successeur. Il lui rappelle les propos tenus par Benkirane à cette occasion : «la normalisation est une décision de l’État, et non pas celle du parti ou du gouvernement». Elle a permis de «baliser le chemin pour la reconnaissance par les États-Unis de la Marocanité du Sahara», a rappelé l'ancien ministre. Cela morfle entre "frères"... (info : Assabah)
Terrorisme toujours... Le travail des services du ministère de l'Intérieur est souvent imperceptible au commun des mortels et il faut bien un rapport annuel pour rappeler le travail de fourmis accompli. Rissalate Al Oumma rapporte que 200 cellules terroristes ont été démantelées en 2024. Certaines étaient impliquées dans des réseaux de recrutement pour des zones de conflit comme le Sahel, la Syrie et l'Irak. Le pays enregistre, ainsi, des niveaux de criminalité maîtrisés grâce à une stratégie sécuritaire rigoureuse et proactive. Sur les sept premiers mois de l’année 2024, environ 641.900 infractions ont été recensées, dont près de la moitié sont liées à des atteintes aux personnes et aux biens. La criminalité demeure plus concentrée en milieu urbain (69% des infractions) qu’en zones rurales. Les autorités marocaines se félicitent d’un taux de résolution des affaires de 91%, avec l’arrestation de près de 471.550 personnes, dont 4% de mineurs. Au fait, on donne les statistiques élogieuses pour 2024 alors même que l'année n'est même pas terminée...
On apprend de Al Ittihad Al Ichtiraki que les ministres en charge de l’Énergie et des Hydrocarbures de la CEDEAO, du Maroc et de la Mauritanie ont adopté l’accord intergouvernemental (IGA) sur le Gazoduc Africain Atlantique et l’Accord avec le Gouvernement Hôte (HGA) annexé à l’IGA. Ils sont également convenus de l’organisation d’une cérémonie officielle de signature de l’Accord Intergouvernemental lors du prochain Sommet de la CEDEAO en décembre ou une autre date avant la fin du premier trimestre 2025.
France - Le procès d'un engrenage meurtrier... Après l’audience consacrée aux « mineurs » l’an passé, sept hommes et une femme comparaissent à partir de lundi 4 novembre, jusqu’au 20 décembre, pour leur rôle dans l’assassinat du professeur d’histoire-géographie, le 16 octobre 2020, dans les Yvelines. Ce sont maintenant les adultes qui ont « désigné » Samuel Paty comme une « cible » ou « conforté » le terroriste dans son projet meurtrier qui doivent comparaître, jusqu’au 20 décembre, devant la cour d’assises spéciale de Paris. À l’approche du dixième anniversaire de l’attentat contre Charlie Hebdo, tout laisse à penser que ce procès questionnera aussi plus largement la place prise par l’islam radical et militant dans la société, le rôle mortifère des réseaux sociaux ou encore la considération accordée – ou pas – aux enseignants de ce pays. Vaste programme pour un procès de sept semaines qui reviendra aussi forcément sur les derniers jours de Samuel Paty, professeur alors « esseulé, apeuré, aux abois », selon l’instruction.
03 novembre Colombie - Echec de la COP 16 Biodiversité... La COP16 biodiversité s’est terminée samedi à Cali échouant à obtenir un accord sur le financement de la feuille de route que l’humanité s’est fixée pour stopper la destruction de la nature d’ici 2030. Le sommet, qui devait se terminer vendredi 1er novembre à Cali (Colombie), a joué les prolongations samedi en raison des tensions entre les pays du Nord et du Sud sur le financement de la feuille de route adoptée par l’humanité – accord de Kunming-Montréal – il y a deux ans pour stopper la destruction de la nature d’ici 2030. Celui-ci avait fixé 23 objectifs mondiaux, dont la protection de 30 % des mers et des terres ou encore la restauration de 30 % des écosystèmes dégradés… On est d'accord sur tout sauf la question fondamentale : qui mettra la main au portefeuille ? Il faut trouver 200 milliards de dollars par an, mais on préfère faire la guerre : ça rapporte plus... A ce rythme, il va bien falloir que les peuples se lèvent pour faire entendre leur exigences : il en va de l'avenir de la planète et du vivant...
France - "L'efficacité" de Retailleau... En lisant les nouvelles du "pays", on se prend à cauchemarder : notre pays serait-il devenu le no man's land de la pègre de la drogue ? Le nouveau ministre de l'Intérieur semble d'une efficacité sans pareil : sa visite à Rennes dans un quartier chaud de la drogue vendredi, prêchant la bonne et ferme parole n'a pas empêché le lendemain un règlement de comptes au couteau et la mort d'une personne. Toujours sur fond de drogue, une fusillade s'est terminée tragiquement par balles devant une discothèque près de Valence dans la nuit de jeudi à vendredi. La victime : un jeune de 22 ans, licencié au club de rugby de Romans-Péage, le même club que celui où jouait le jeune Thomas, tué lors d’un bal à Crépol, dans la Drôme, en novembre 2023, dans les même circonstance... Retailleau devait laver plus blanc que blanc... Sous Macron, les ministres passent, leur seule efficacité est d'envoyer leurs troupes matraquer les manifestants pacifiques et désarmés...
02 novembre Maroc - Lu dans la presse hebdomadaire arabophone...
Ce week-end, la plupart des hebdos se penchent sur la visite du président français à Rabat...
Ainsi, Al Ousboue parle de la polémique qui s'est développée en France sur le coût de la sortie du président flanqué d'une forte délégation alors même que l'on discute, à l'Assemblée nationale, un projet de budget dont les restrictions vont encore peser sur les plus faibles. L'hebdo s'étonne d'une telle polémique qui ne saurait avoir lieu au Maroc et semble suggérer que rien n'est trop beau et trop coûteux pour fêter une réconciliation, aboutissement d'un "revirement de la France dans le dossier du Sahara". Si dans la polémique, le coût d'un tel déplacement dispendieux a été évoqué, le journal ne dit rien sur ce qui a constitué le dur de la polémique : la composition plus que douteuse de la délégation française...
Pour Al Ayyam, le Sahara est désormais la pièce maîtresse de la politique extérieure du Maroc et, plus que le réchauffement des relations entre la France et le Maroc, ce qui compte, c'est le revirement de la France, membre permanent du Conseil de Sécurité, qui compte le plus. Désormais, l'Hexagone s'affiche comme un allié du Maroc dans le dossier et cela va compter évidemment. Une position toutefois dictée par les multinationales françaises au président et les contrats juteux qui en découlent...
Enfin, pour Al Michaal, "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil"... et de présenter la nouvelle idylle : des retrouvailles au goût sucré, surtout que la France est sortie de la zone grise au sujet du dossier du Sahara. Le Roi et le président se sont promis d’entretenir un partenariat sans précédent d’État à État. Et comme l’a dit Macron devant le Parlement : «permettez-moi de dire, s'il est un domaine où nous persistons à nous opposer, c'est uniquement le football».
Le nouveau gouvernement continue à faire les "gorges chaudes" médiatiques... Ainsi Al Ambae a trouvé dans les nouveaux entrants de quoi apaiser la déception de ses collègues qui reprochent au gouvernement Akhannouch II une composition qui rappelle celle du gouvernement Akhannouh I. L'hebdo voit dans les nouveaux et jeunes promus, la main du souverain. Si certains ministres sont partis, alors que l’on s’attendait à ce qu’ils restent eu égard à leur performance, un point positif se dégage de cette nouvelle composition : la montée des profils jeunes au sein des secrétariats d’État.
Ukraine - Au bord de l'asphyxie... Si le pays connaît des difficultés sur le plan militaire face à l'armée russe, sur le plan économique et financier sa situation est catastrophique : cet été, les agences de notation S&P et Fitch dégradaient sa note. Pour la première : "défaut sélectif" à un grade du défaut de paiement... Pour la seconde : notation abaissée à "C" pour "restricted default". Les autorités ukrainiennes n'ont pas pu rembourser une partie de leur dette à long terme. La destruction des infrastructures énergétiques ralentit la production des usines et pousse une partie de la main d'oeuvre au départ... Après plusieurs semaines de négociation, 15 % de la dette soit 20 milliards de dollars, ont été restructurés. Le pays est à la merci de ses créanciers américains, canadiens, britanniques, japonais, allemands et français... C'est également ça, la guerre en Ukraine : on ne fait pas de cadeau ! Et déjà on spécule sur la reconstruction du pays : il y aura très certainement un plan Marshall et les mêmes s'engraisseront... Le capitalisme a besoin de la guerre pour prospérer...
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