04/08 - marche sportive chez les potiers de Sebt

Jean-Claude Baudais a écrit:Les eucalyptus ou l'argile, c'est cette dernière qui a obtenu la majorité absolue pour ne pas écrire l'unanimité. Douze pèlerins en voiture pour Sebt Oulad Bouaziz à 16,855 kilomètres au sud d'El Jadida, aux abords de la route de Marrakech.


Si les potiers de Fez, Meknès, Safi sont bien connus au Maroc, il ne faut pas faire abstraction, à que non, de ceux de notre petit village où même des Français y ont élus domicile. (Pas dans la poterie, à notre connaissance).


Les "ateliers" sont disséminés de part et d'autre de la rue principale menant au marché hebdomadaire du samedi, souk rural, typique.à voir absolument, de préférence après une bonne nuit de pluie, pour éviter la poussière.


Outre les tirelires, vases, bols, tasses, la spécialité locale est La Tarija que nous nommons tambourin. Cent vingt personnes travaillent dans cette spécialité, soit la quasi totalité des deux douars. Deux à trois cent pièces sont modelées par jour et par unité de production (sic). La terre rouge de Safi ou celle grisâtre de Jorf  entre dans la composition. Deux heures de préchauffage, deux heures de cuisson à mille degrés sont requis. Après refroidissement, les tambourins sont peints à la main (précision inutile, vous vous en doutiez). Une  extrémité est fermée par une peau de mouton tendue. Nous obtenons un instrument de percussion pour la fête  d'Achoura, fête Chiite des partisans d'Ali, concernant 10% de la population Marocaine.


Un industriel local  nous a confirmé les révélations publiées dans l'économiste et l'usine nouvelle: Le prix de revient est estimé à cinq dirhams pièce. Nous avons acheté à quinze dirhams, un prix correct (que nous avons dû fixé) compte tenu de la qualité, du choix et de l'accueil reçu.
 
Après cette visite, place à la marche à travers les fours, invitations des habitants à découvrir leur univers laborieux.