- alain
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Date d'inscription : 11/04/2011
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Localisation : EL JADIDA (Maroc)
à propos de la kasbah de Boulâoune
Sam 07 Mai 2011, 15:52
Le nom de Boulâouane résonne en nous et attire notre curiosité. Pourtant, avant que de la rattacher à la kasbah, c'est une appellation viticole du même nom qui déclenche en nous quelques réminiscences d'un breuvage dont le goût particulier se rappelle à notre mémoire... le gris de Boulâouane...
Pourtant, à quelques 75 kilomètres d'El Jadida, en direction de Settat, après avoir traversé la petite ville de Ouled Frei, une autre merveille marocaine portant fièrement le nom de Boulâoune mais qui tombe hélas en ruine, s'offre, dans un spendide décor, à notre vue incrédule. Sur une colline, dominant en contre bas l'oued Oum er Rbia qui serpente en direction de son embouchure d'Azemmour,la kasbah constitue à première vue une magnifique forteresse imprenable.
Au pied des remparts, devant la porte monumentale, c'est une page de l'histoire du Maroc qui vient à nous. Moulay Ismaïl (1645-1727), proclamé sultan en 1672 au décès de son demi-frère Rachid, va, au prix du sang, consolider durant une vingtaine d'années son pouvoir afin d'imposer l'unité du Maroc. Il fait de Meknès sa capitale et y projette d'y construire un Versailles marocain.
Contemporain et admirateur de Louis XIV, il constitue une force militaire puissante de 150 000 hommes bien équipée notamment en artillerie, soumet les tribus trop souvent rebelles, chasse les européens (espagnols et anglais) des ports qu'ils occupaient (Larache, Asilah, Tanger...). Il lie des relations commerciales et diplomatiques notamment avec la France en signant le traité de Saint-Germain-en-Laye en 1682. Pourtant le projet qu'il avait muri d'un mariage avec une des filles de Louis XIV, Mademoiselle de Blois, ne fut jamais réalisé de part l'opposition du souverain français.
La kasbah de Boulâoune fait partie d'un ensemble de 76 forteresses qui jalonnaient le pays pour protéger les principales routes. Elle domine la vallée de l'Oum er Rbia. A la saison, on peut admirer sur les versants du château, en contre bas, les orangers et mandariniers en fleurs.
On ne se lasse pas de venir à la kasbah de Boulâoune... La grandeur et la massivité des lieux contrastent fortement avec leur quiétude... Pour ma part, je suis comme aimanté par l'endroit silencieux propice à la réflexion... et j'ai plaisir à faire découvrir Boulâouane à mes visiteurs venus de France. La kabah, malgré l'outrage du temps, mérite un détour, loin des circuits touristiques classiques.
Pourtant, à quelques 75 kilomètres d'El Jadida, en direction de Settat, après avoir traversé la petite ville de Ouled Frei, une autre merveille marocaine portant fièrement le nom de Boulâoune mais qui tombe hélas en ruine, s'offre, dans un spendide décor, à notre vue incrédule. Sur une colline, dominant en contre bas l'oued Oum er Rbia qui serpente en direction de son embouchure d'Azemmour,la kasbah constitue à première vue une magnifique forteresse imprenable.
Au pied des remparts, devant la porte monumentale, c'est une page de l'histoire du Maroc qui vient à nous. Moulay Ismaïl (1645-1727), proclamé sultan en 1672 au décès de son demi-frère Rachid, va, au prix du sang, consolider durant une vingtaine d'années son pouvoir afin d'imposer l'unité du Maroc. Il fait de Meknès sa capitale et y projette d'y construire un Versailles marocain.
Contemporain et admirateur de Louis XIV, il constitue une force militaire puissante de 150 000 hommes bien équipée notamment en artillerie, soumet les tribus trop souvent rebelles, chasse les européens (espagnols et anglais) des ports qu'ils occupaient (Larache, Asilah, Tanger...). Il lie des relations commerciales et diplomatiques notamment avec la France en signant le traité de Saint-Germain-en-Laye en 1682. Pourtant le projet qu'il avait muri d'un mariage avec une des filles de Louis XIV, Mademoiselle de Blois, ne fut jamais réalisé de part l'opposition du souverain français.
La kasbah de Boulâoune fait partie d'un ensemble de 76 forteresses qui jalonnaient le pays pour protéger les principales routes. Elle domine la vallée de l'Oum er Rbia. A la saison, on peut admirer sur les versants du château, en contre bas, les orangers et mandariniers en fleurs.
On ne se lasse pas de venir à la kasbah de Boulâoune... La grandeur et la massivité des lieux contrastent fortement avec leur quiétude... Pour ma part, je suis comme aimanté par l'endroit silencieux propice à la réflexion... et j'ai plaisir à faire découvrir Boulâouane à mes visiteurs venus de France. La kabah, malgré l'outrage du temps, mérite un détour, loin des circuits touristiques classiques.
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