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Localisation : EL JADIDA (Maroc)
04/08 au 06/08 - Festival International Jawhara 2016
Ven 20 Mai 2016, 17:03
04/08 au 06/08 - Festival International Jawhara 2016
Le Festival International Jawhara se tiendra du 04 au 06 août 2016 à El Jadida, Azemmour, Bir-Jdid et Sidi-Bouzid.
Le programme : http://www.festivaljawhara.ma/programme.html
Les artistes à l'affiche : http://www.festivaljawhara.ma/artistes.html
Par un long communiqué rappelant l'histoire récente de la ville de 1916 à nos jours, nous savons simplement que ce 6ème festival sera placé sous le thème "El Jadida, cent ans de modernisme".
Nous publions à l'intention de nos lecteurs ce "communiqué fleuve". Celui-ci n'est pas inintéressant puisqu'il décrit la transformation d'El Jadida entrée de plein fouet dans la modernité.
Communiqué:
À pareille période de l’année, la ville d’El Jadida, se prépare à accueillir la marée des festivaliers, pour le festival international de Jawhara qui célébrera cette année, du 04 au 06 Août 2016, le centenaire du modernisme d’El Jadida, sous le thème : « El Jadida, cent ans du modernisme ».
Ainsi, cette édition sera cette année exceptionnelle, puisque le festival Jawhara fête les 100 ans d’urbanisme et d’aménagement de la ville d’El Jadida. Ce choix n’est guère une utopie ou farfelu. Il a été dicté par le fait de la coïncidence avec ce centenaire pendant lequel la ville d’El Jadida a connu un développement extrêmement rapide ayant entraîné des mutations radicales très profondes et de très grande ampleur. Ce qui a propulsé El Jadida d’une ville-dortoir pour les retraités, selon la vision du maréchal Lyautey qui voulait qu’El Jadida soit comme la ville de Deauville en France, en ville attractive en pleine expansion sur tous les plans. El Jadida a amorcé une renaissance incroyable en se révoltant contre cette étiquette de « Mahdouma- (détruite)» qu’on lui collait sans cesse, et ce en aspirant à devenir une ville vivable, inclusive et saine, adhérant totalement aux principes fondamentaux de la stratégie du développement durable.
L’affiche de la sixième édition du Festival Jawhara s’est conformé et s’est voué à l’esprit de l’histoire d’El Jadida tout en s’y fondant, et ce, dans la mesure où il constitue en lui-même une locomotive de développement et une reconnaissance d’une histoire, une célébration, mais aussi le moment de se remémorer les étapes décisives vécues par El Jadida comme périodes charnières dans son histoire pour se libérer de son étouffement et renaître de ses cendres tel un nouveau et fier dragon au Sud de la capitale économique du Royaume, Casablanca.
L’affiche évoque et relate l’année 1916, en tant que clé de voûte, dans l’étape essentielle du modernisme d’El Jadida par le biais du phare de Sidi Bouafi et le port qui ont contribué à faire d’El Jadida un véritable lieu d’échange et qui ont fait des Jdidis des gens si ouverts sur le monde extérieur.
Et c’est à peu près à cette date qu’Eugénie Delanoë est restée seule médecin de la ville tout en étant devenue l’unique responsable des services de santé de Mazagan qu’elle a entrepris la construction d’un hôpital mixte, au quartier El Kalaâ, pouvant accueillir les malades de toutes confessions. Car l’une des priorités qui s’imposait à cette époque est de faire face aux épidémies de paludisme, la peste, la mortalité infantile, la tuberculose et le typhus qui faisaient des ravages.
Et de son passé de ville cosmopolite qu’elle fut au cours des siècles, elle a gardé non seulement des traces physiques, mais également des traces dans l’esprit des Jdidis, et ce avec la construction d’un théâtre en 1925 pour être un peu plus tard tel une ruche où se sont formés les grands ténors du Théâtre Marocain tels que feu Mohammed Saïd Affifi, feu Mohammed, Tayeb Saddiki, Habe Errommane Ben Brahim et tant d’autres. Ce qui a aussi fait d’El Jadida une ville ouverte au monde et d’autant plus prête à l’accueillir à nouveau.
À cette époque aussi, on a procédé à la construction du Collège Mazagan (actuel Lycée Ibn Khaldoun) qui a formé une myriade de personnalités publiques et des notoriétés : Driss Chraïbi, Abdelkrim El Khatib, Abdelkebir Khatibi, André Azoulay, Hosni Benslimane, Abdelhak Kadiri, Abdelkrim Bencherki, Mustapha Sahel, Tahar El Masmoudi, Driss Jettou, El Mostafa El Ktiri, M’fadel Lahlou, Ahmed Fayssel Kadiri, Omar Fassi Al Fihri, et tant d’autres.
Le développement de la ville avec son développement complet s’est en réalité exécuté en trois phases :
Aujourd’hui, pour compléter ce qui a été entrepris depuis 1916, des projets voient le jour, des logements de qualité sont en train de sortir de terre. La métamorphose de la ville se poursuit dans les quartiers, dans les environs, mais aussi en son centre-ville.
Et entre 1916 et 2016, El Jadida est maintenant une ville en plein essor mariant passé, modernité et mondialisation avec charme. Ce qui pousse le Festival de Jawhara d’être l’un des chaînons essentiels pour qu’El Jadida reste à jamais un carrefour d’échanges et un berceau multiculturel et une terre de tolérance, de cohabitation et de paix. Il est temps de relire, à travers le Festival de Jawhara, les 100 ans d’urbanisme et d’aménagement de la Sirène des plages et de l’Atlantique, El Jadida, pour comprendre son présent et mieux préparer son avenir, son engagement dans la modernité pour valoriser tous ses atouts.
Le Festival Jawhara veut être un catalyseur qui fait renaître véritablement l’identité, l’âme de la Sirène de l’Atlantique de ses cendres, réévaluant son potentiel et tournant le regard vers l’avenir. Aujourd’hui, à travers le Festival Jawhara, presque toute la province d’El Jadida connaît un boom culturel et économique, qui va de paire avec un regain de popularité auprès de tous les Marocains et même des Étrangers.
Ainsi, grâce au Festival Jawhara, El Jadida est en passe de devenir une destination phare durant toute l’année car on peut y vivre une expérience inoubliable plus authentique que dans les villes très touristiques… tout en appréciant l’hospitalité et l’ouverture d’esprit des habitants d’El Jadida.
El Jadida est une ville en mouvement, une ville qui cherche à retrouver sa grandeur et son attractivité. Une ville où la vie artistique, culturelle et sportive est essentielle. La Sirène des Plages, El Jadida, retrouve donc de plus en plus le dynamisme économique, industriel, artistique, culturel et touristique d’une grande ville attrayante qui ne souhaite plus être la belle endormie…
À pareille période de l’année, la ville d’El Jadida, se prépare à accueillir la marée des festivaliers, pour le festival international de Jawhara qui célébrera cette année, du 04 au 06 Août 2016, le centenaire du modernisme d’El Jadida, sous le thème : « El Jadida, cent ans du modernisme ».
Ainsi, cette édition sera cette année exceptionnelle, puisque le festival Jawhara fête les 100 ans d’urbanisme et d’aménagement de la ville d’El Jadida. Ce choix n’est guère une utopie ou farfelu. Il a été dicté par le fait de la coïncidence avec ce centenaire pendant lequel la ville d’El Jadida a connu un développement extrêmement rapide ayant entraîné des mutations radicales très profondes et de très grande ampleur. Ce qui a propulsé El Jadida d’une ville-dortoir pour les retraités, selon la vision du maréchal Lyautey qui voulait qu’El Jadida soit comme la ville de Deauville en France, en ville attractive en pleine expansion sur tous les plans. El Jadida a amorcé une renaissance incroyable en se révoltant contre cette étiquette de « Mahdouma- (détruite)» qu’on lui collait sans cesse, et ce en aspirant à devenir une ville vivable, inclusive et saine, adhérant totalement aux principes fondamentaux de la stratégie du développement durable.
L’affiche de la sixième édition du Festival Jawhara s’est conformé et s’est voué à l’esprit de l’histoire d’El Jadida tout en s’y fondant, et ce, dans la mesure où il constitue en lui-même une locomotive de développement et une reconnaissance d’une histoire, une célébration, mais aussi le moment de se remémorer les étapes décisives vécues par El Jadida comme périodes charnières dans son histoire pour se libérer de son étouffement et renaître de ses cendres tel un nouveau et fier dragon au Sud de la capitale économique du Royaume, Casablanca.
L’affiche évoque et relate l’année 1916, en tant que clé de voûte, dans l’étape essentielle du modernisme d’El Jadida par le biais du phare de Sidi Bouafi et le port qui ont contribué à faire d’El Jadida un véritable lieu d’échange et qui ont fait des Jdidis des gens si ouverts sur le monde extérieur.
Et c’est à peu près à cette date qu’Eugénie Delanoë est restée seule médecin de la ville tout en étant devenue l’unique responsable des services de santé de Mazagan qu’elle a entrepris la construction d’un hôpital mixte, au quartier El Kalaâ, pouvant accueillir les malades de toutes confessions. Car l’une des priorités qui s’imposait à cette époque est de faire face aux épidémies de paludisme, la peste, la mortalité infantile, la tuberculose et le typhus qui faisaient des ravages.
Et de son passé de ville cosmopolite qu’elle fut au cours des siècles, elle a gardé non seulement des traces physiques, mais également des traces dans l’esprit des Jdidis, et ce avec la construction d’un théâtre en 1925 pour être un peu plus tard tel une ruche où se sont formés les grands ténors du Théâtre Marocain tels que feu Mohammed Saïd Affifi, feu Mohammed, Tayeb Saddiki, Habe Errommane Ben Brahim et tant d’autres. Ce qui a aussi fait d’El Jadida une ville ouverte au monde et d’autant plus prête à l’accueillir à nouveau.
À cette époque aussi, on a procédé à la construction du Collège Mazagan (actuel Lycée Ibn Khaldoun) qui a formé une myriade de personnalités publiques et des notoriétés : Driss Chraïbi, Abdelkrim El Khatib, Abdelkebir Khatibi, André Azoulay, Hosni Benslimane, Abdelhak Kadiri, Abdelkrim Bencherki, Mustapha Sahel, Tahar El Masmoudi, Driss Jettou, El Mostafa El Ktiri, M’fadel Lahlou, Ahmed Fayssel Kadiri, Omar Fassi Al Fihri, et tant d’autres.
Le développement de la ville avec son développement complet s’est en réalité exécuté en trois phases :
- de 1916 à 1956, 40 ans exactement, la ville d’El Jadida continuait à grandir et à augmenter sa population grâce au développement de l’irrigation et à l’industrialisation ayant débuté en 1946, tandis que le Mellah (la place forte de Mazagan ou la cité portugaise), bijou architectural inestimable, est devenu un véritable symbole de tolérance et de cohabitation parfaite des trois religions monothéistes dans une terre d’Islam.
- de 1956 à 1999, et grâce à la vision éclairée de Feu Sa Majesté Le Roi Hassan II, que Dieu l’ait en Sa Sainte Miséricorde, El Jadida a connu son véritable décollage et s’est offerte de nouveaux opportunités ayant comme ambition d’être un pôle à la fois agricole, économique et touristique. Par conséquent, à partir de 1984 avec l’installation de Maroc Phosphore III et IV, la province d’El Jadida s’est imposée comme un sérieux site industriel du Royaume. Ainsi, elle a vécu et continue à vivre une mutation en profondeur de ses activités agricoles, touristiques et industrielles et un afflux d’investissement sans précédent. Elle est devenue également une ville universitaire importante, à partir de 1989, en ayant une vraie dynamique centrée autour des étudiants, d’où sa vitalité débordante.
- de 1999 jusqu’à nos jours, le dynamisme de la ville d’El Jadida a été boosté de plus en plus. Les résultats enregistrés ne sont point le fruit du hasard ; mais celui d’un ensemble de mesures entreprises dans le cadre de la politique de décentralisation, comme vecteur de développement, traduite par la réalisation d’infrastructures d’accueil et de projets économiques de grande envergure. Ainsi, la province d’El Jadida réunit, actuellement, tous les atouts de la compétitive. Par conséquent, un vaste programme de développement a été lancé pour placer El Jadida comme une destination de premier plan. Basé sur une approche novatrice en termes de transversalité, d’intégration et de cohérence des interventions publiques, ce programme ambitieux prend en considération les éléments fondamentaux qui structurent une province tournée vers l’avenir, à savoir l’environnement urbain pour améliorer la qualité de vie, l’environnement social pour valoriser le potentiel humain, l’environnement économique pour optimiser les atouts de la province, d’El Jadida et de son chef lieu et les savoir-faire, l’environnement culturel pour ancrer l’identité et les valeurs d’ouverture de la ville tout en valorisant son patrimoine. Il s’agit aussi de consolider cet environnement cultuel et artistique afin d’accorder à l’art et à la culture une juste place dans la société. Cette politique est accompagnée par une attention particulière accordée aux enjeux environnementaux dans un objectif de durabilité. Ainsi, depuis l’intronisation de S.M le Roi Mohammed VI, El Jadida, ouverte et dynamique vit une véritable renaissance et elle est promise à un avenir radieux. Et, à la faveur des grands projets de développement sous l’impulsion directe du Souverain, la province, d’El Jadida et de son chef lieu a pu se positionner comme un nouveau pôle de croissance économique, agricole, industriel, culturelle, artistique et touristique.
Aujourd’hui, pour compléter ce qui a été entrepris depuis 1916, des projets voient le jour, des logements de qualité sont en train de sortir de terre. La métamorphose de la ville se poursuit dans les quartiers, dans les environs, mais aussi en son centre-ville.
Et entre 1916 et 2016, El Jadida est maintenant une ville en plein essor mariant passé, modernité et mondialisation avec charme. Ce qui pousse le Festival de Jawhara d’être l’un des chaînons essentiels pour qu’El Jadida reste à jamais un carrefour d’échanges et un berceau multiculturel et une terre de tolérance, de cohabitation et de paix. Il est temps de relire, à travers le Festival de Jawhara, les 100 ans d’urbanisme et d’aménagement de la Sirène des plages et de l’Atlantique, El Jadida, pour comprendre son présent et mieux préparer son avenir, son engagement dans la modernité pour valoriser tous ses atouts.
Le Festival Jawhara veut être un catalyseur qui fait renaître véritablement l’identité, l’âme de la Sirène de l’Atlantique de ses cendres, réévaluant son potentiel et tournant le regard vers l’avenir. Aujourd’hui, à travers le Festival Jawhara, presque toute la province d’El Jadida connaît un boom culturel et économique, qui va de paire avec un regain de popularité auprès de tous les Marocains et même des Étrangers.
Ainsi, grâce au Festival Jawhara, El Jadida est en passe de devenir une destination phare durant toute l’année car on peut y vivre une expérience inoubliable plus authentique que dans les villes très touristiques… tout en appréciant l’hospitalité et l’ouverture d’esprit des habitants d’El Jadida.
El Jadida est une ville en mouvement, une ville qui cherche à retrouver sa grandeur et son attractivité. Une ville où la vie artistique, culturelle et sportive est essentielle. La Sirène des Plages, El Jadida, retrouve donc de plus en plus le dynamisme économique, industriel, artistique, culturel et touristique d’une grande ville attrayante qui ne souhaite plus être la belle endormie…
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