- alain
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Date d'inscription : 11/04/2011
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Localisation : EL JADIDA (Maroc)
19022017
Maroc : la sécurité routière à l'heure du bilan...
C'est la saison des bilans... Celui des accidents de la route et des morts au Maroc a cru, de nouveau en 2016, passant de 3565 tués en 2015 à 3593, durant l'année écoulée. Certes, il est facile de se glorifier d'une « légère hausse » de 0,79 % : en rester à cette analyse, serait ignorer avec superbe la détresse des familles endeuillées.
Pourtant, à y regarder de plus près, la route tue au Maroc deux fois plus qu'en France qui, si elle a également enregistré un augmentation des décès consécutifs à des accidents de la circulation, comptait en 2016, 3469 tués sur les routes. Plus encore, si l'on ramène le nombre de morts à la population, la France comptant le double d'habitants, le niveau de décès sur les routes marocaines équivalent à quelques 7200 unités françaises... Un ami me faisait justement remarquer qu'il faudrait également faire un comparatif avec le nombre de véhicules en circulation et, là encore, le bilan serait encore plus catastrophique.
On apprend des statistiques officielles marocaines que 80 % des accidents sont dus aux facteurs humains laissant peu de place (20 %) aux caractéristiques du véhicule, à son entretien et aux infrastructures routières, sans que l'on sache la part de chacune de ces dernières dans la globalité...
Certes, la conduite automobile au Maroc constitue un facteur déterminant. L'irrespect du Code de la Route comme l'incivilité des marocains (feux rouges systématiquement grillés, dépassement en haut d'une côte, chevauchement des lignes continues, priorité oubliées sur les passages protégés ou sur les ronds-points, etc... etc...) sont devenus des sports nationaux. Alors, on peut bien élaborer une « nouvelle stratégie nationale 2016-2025 » s'articulant autour « d'un renforcement d'un comportement citoyen conforme aux exigences de la circulation routière », tant que les mentalités n'évolueront pas nous doutons de l'efficacité de ces plans. La responsabilisation des conducteurs, ça s'apprend dans les écoles de conduite mais également dans les écoles, dès l'enfance pour fabriquer des citoyens responsables.
Quid également des infrastructures routières, véritable fléau : il n'y a qu'à regarder les chaussées jdidies après la moindre averse pour constater leur détérioration rapide, la conception des rues et routes sans évacuation des eaux pluviales, un revêtement sans aucun doute « léger »... Mais de ces maux, on en parle guère comme si l'on voulait « dédouaner » les responsables.
Pourtant, à y regarder de plus près, la route tue au Maroc deux fois plus qu'en France qui, si elle a également enregistré un augmentation des décès consécutifs à des accidents de la circulation, comptait en 2016, 3469 tués sur les routes. Plus encore, si l'on ramène le nombre de morts à la population, la France comptant le double d'habitants, le niveau de décès sur les routes marocaines équivalent à quelques 7200 unités françaises... Un ami me faisait justement remarquer qu'il faudrait également faire un comparatif avec le nombre de véhicules en circulation et, là encore, le bilan serait encore plus catastrophique.
On apprend des statistiques officielles marocaines que 80 % des accidents sont dus aux facteurs humains laissant peu de place (20 %) aux caractéristiques du véhicule, à son entretien et aux infrastructures routières, sans que l'on sache la part de chacune de ces dernières dans la globalité...
Certes, la conduite automobile au Maroc constitue un facteur déterminant. L'irrespect du Code de la Route comme l'incivilité des marocains (feux rouges systématiquement grillés, dépassement en haut d'une côte, chevauchement des lignes continues, priorité oubliées sur les passages protégés ou sur les ronds-points, etc... etc...) sont devenus des sports nationaux. Alors, on peut bien élaborer une « nouvelle stratégie nationale 2016-2025 » s'articulant autour « d'un renforcement d'un comportement citoyen conforme aux exigences de la circulation routière », tant que les mentalités n'évolueront pas nous doutons de l'efficacité de ces plans. La responsabilisation des conducteurs, ça s'apprend dans les écoles de conduite mais également dans les écoles, dès l'enfance pour fabriquer des citoyens responsables.
Quid également des infrastructures routières, véritable fléau : il n'y a qu'à regarder les chaussées jdidies après la moindre averse pour constater leur détérioration rapide, la conception des rues et routes sans évacuation des eaux pluviales, un revêtement sans aucun doute « léger »... Mais de ces maux, on en parle guère comme si l'on voulait « dédouaner » les responsables.
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