- alain
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Localisation : EL JADIDA (Maroc)
28072017
El Jadida : reprise de l'immobilier
28 juillet 2017
"La Vie Eco" consacre une série d'articles sur El Jadida et sa province et la considère comme la province la plus dynamique, celle qui, rattachée administrativement rattachée à Casablanca, est celle dont la croissance booste l'économie nationale.
Nous le savons déjà : elle recèle de nombreux atouts. A sa vocation agricole ancienne, s'ajoute une vocation industrielle plus récente autour du port de Jorf Lasfar qui tend à suppléer Casablanca. La région a également, et ceci depuis le protectorat, une activité touristique en plein développement.
L'article que nous publions tend à corroborer les belles performances de la province et la reprise, après une accalmie, de son économie.
LaVieeco.com par Reda Harmak a écrit:EL JADIDA : IMMOBILIER, LA PROVINCE REPART SUR DE BONNES BASESAprès une période d’euphorie entre 2006 et 2009 qui a porté les prix de l’immobilier à El Jadida à des niveaux inédits, le soufflé est retombé. Mais avec cet atterrissage, le marché a pu repartir sur des bases plus saines avec une offre plus en phase avec la demande.Les beaux jours semblent révolus pour le marché immobilier d’El Jadida. Voilà quelques années seulement, les promoteurs et les agents immobiliers de la ville étaient sur un petit nuage. A partir de 2006, la demande de biens immobiliers sur la ville a commencé à grossir à vue d’œil, entraînant les prix sur une pente ascendante. «El Jadida a enregistré à l’époque un formidable afflux d’acheteurs du fait des importants projets industriels lancés à Jorf Lasfar, dont notamment le complexe de l’OCP ainsi que l’extension de la centrale thermique de JLEC», se souvient le directeur d’une agence bancaire de la ville. «Les nouveaux effectifs recrutés pour la plupart à l’extérieur d’El Jadida se sont rapidement portés acquéreurs de logements. Par exemple, un ingénieur ou un technicien spécialisé, nouvellement recruté par l’OCP, achetait un bien immobilier au plus 6 mois après son embauche grâce à la prise en charge par l’office d’une partie du coût du crédit qui était à la base assorti d’un taux bonifié», rapporte le professionnel. S’ajoute à cela une clientèle étrangère, notamment française, des plus dynamiques sur le marché. Résultat, «les appartements neufs proposés jusqu’alors à 4 000 DH/ m2 maximum sont montés en 3 ans à 13 000 DH, voire 15 000 DH/m2», assure un agent immobilier de la ville. L’euphorie qui s’est emparée du marché du foncier à la même période n’était pas pour calmer les esprits. «Le nouveau plan d’aménagement de la ville, entré en vigueur en 2012 a donné lieu à des effets d’anticipation, poussant des spéculateurs et des promoteurs immobiliers à acquérir des terrains à tout va en versant des montants au noir invraisemblables», dévoile un agent immobilier nostalgique des «beaux jours».La panne intervient en 2010. «Il n’y avait simplement plus d’acheteurs, ce qui se comprend vu les niveaux de prix atteints», indique notre directeur d’agence bancaire. Si pour certains opérateurs cela a marqué le début d’une crise qui se prolongerait à ce jour, d’autres estiment que ce passage à vide a permis au marché de repartir sur de bonnes bases.Passée l’euphorie de 2006 à 2009, les grands promoteurs immobiliers nationaux (CGI, Addoha, Groupe El Jamai, Dyar Al Mansour…) ont investi la ville où seuls de petits et moyens promoteurs locaux étaient actifs jusqu’alors. Les poids lourds nationaux ont pris part à une opération d’ampleur au centre de la ville. Il s’agit de la Cité de l’air, un foncier de 95 ha autorisé en immeubles R+4 et en lots de villas. Pragmatiques, les grands opérateurs ont proposé dès le départ des produits sur le segment intermédiaire et social conformes aux préférences de la demande locale et surtout à son pouvoir d’achat. «Celui-ci n’est pas bien difficile à cerner», explique Zakaria Sebbagh, directeur de l’agence locale du courtier en crédits immobiliers Cafpi. «Le vivier de travailleurs potentiels acquéreurs de logements dispose d’un revenu mensuel moyen de 8 000 DH. Ceux-ci peuvent ainsi au plus prétendre à un crédit de 600 000 DH sur 25 ans, étant donné qu’ils ne peuvent supporter qu’une mensualité de crédit de 3 200 DH sur la base d’un taux de charge de 40%», détaille M. Sebbagh. L’offre de la Cité de l’air s’est plus ou moins alignée sur ces budgets. Ce programme a ensuite servi de référence pour toute l’offre qui a suivi un peu partout dans la ville, où les prix pour les appartements neufs se situent actuellement autour de 7000 DH/m2.Dans ces conditions, la demande ne s’est pas fait prier pour revenir sur le marché. Depuis 2012, le volume de transactions progresse en moyenne annuelle de 12% à El Jadida, selon l’Indice des prix des actifs immobiliers (IPAI) de Bank Al-Maghrib.Mais même avec cela, il reste de la marge pour une baisse supplémentaire des prix. «Les promoteurs immobiliers doivent encore faire un effort sur les prix pour s’adapter aux capacités du plus grand nombre», selon M. Sebbagh. «A moyen terme, ils est très probable que les prix chutent vers les 4 000 DH», précise-t-il. Certains professionnels montrent déjà la voie. Ainsi en est-il d’un projet sur la route de Sidi Bouzid, commercialisé ces derniers mois, offrant des appartements entre 4 000 et 4 500 DH/ m2 pour des superficies comprises entre 100 et 120 m2. A ces prix, inutile de préciser que le succès était au rendez-vous, le projet ayant très rapidement fait le plein, selon les agents immobiliers.
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