- alain
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09092018
Sale temps pour la planète ?
On aura discuté toute une semaine pour en arriver à la conclusion que l'accord de Paris est « au bord du précipice ».
La réunion préparatoire qui a eu lieu à Bangkok en vue de la préparation de la COP24, tire cet amer constat : les pays riches avec à leur tête Washington et la complicité des pays occidentaux, Grande-Bretagne, Australie et Union Européenne, ne veulent pas « mettre la main à la poche » comme promis lors de la COP21 à Paris : l'engagement concernant le versement d'une aide annuelle de 100 milliards de dollars d'ici 2020 aux pays pauvres à du plomb dans l'aile. Le pacte de 2015 visant à contenir le réchauffement mondial sous les 2°C, voire 1,5°C, par rapport à l’ère pré-industrielle, nécessite une aide aux pays en développement touchés de plein fouet par les émissions à effet de serre dont ont bénéficié les pays riches.
On sait que les Etats-Unis, peu enclins à parler « gros sous », se retirent de l'accord de Paris ce qui fournit prétexte aux autres pays riches à ne pas concrétiser leurs engagements. C'est là, la pierre d'achoppement des discussions de Bangkok.
«Nous faisons face à des conséquences climatiques dévastatrices et certains d’entre nous pourraient être perdus à jamais à cause de la montée des eaux» constate désabusé un représentant des pays touchés par le réchauffement climatique qui a pour effet, selon une étude de la revue médicale anglaise « The lancet », « la grande majorité des victimes du réchauffement climatique depuis les années 70 habitaient dans les pays pauvres. Et parmi eux, 88% étaient des enfants de mois de 5 ans. »
Si certaines avancées se sont concrétisées à Bangkok notamment sur les nouvelles technologies, il n'en demeure pas moins que le financement des résolutions de l'accord de Paris n'est pas résolu et les 190 pays de l'accord de 2015 auront jusqu’à la fin de l’année et la 24e Conférence climat de l’ONU en décembre à Katowice, en Pologne, pour surmonter l'obstacle.
Et, nous en sommes persuadés, le climat est l'affaire des peuples. Ceux-ci, plus que jamais, devront "monter au créneau" afin de mettre en déroute les visées du libéralisme débridé et des multinationales avides de profits courts termistes.
La réunion préparatoire qui a eu lieu à Bangkok en vue de la préparation de la COP24, tire cet amer constat : les pays riches avec à leur tête Washington et la complicité des pays occidentaux, Grande-Bretagne, Australie et Union Européenne, ne veulent pas « mettre la main à la poche » comme promis lors de la COP21 à Paris : l'engagement concernant le versement d'une aide annuelle de 100 milliards de dollars d'ici 2020 aux pays pauvres à du plomb dans l'aile. Le pacte de 2015 visant à contenir le réchauffement mondial sous les 2°C, voire 1,5°C, par rapport à l’ère pré-industrielle, nécessite une aide aux pays en développement touchés de plein fouet par les émissions à effet de serre dont ont bénéficié les pays riches.
On sait que les Etats-Unis, peu enclins à parler « gros sous », se retirent de l'accord de Paris ce qui fournit prétexte aux autres pays riches à ne pas concrétiser leurs engagements. C'est là, la pierre d'achoppement des discussions de Bangkok.
«Nous faisons face à des conséquences climatiques dévastatrices et certains d’entre nous pourraient être perdus à jamais à cause de la montée des eaux» constate désabusé un représentant des pays touchés par le réchauffement climatique qui a pour effet, selon une étude de la revue médicale anglaise « The lancet », « la grande majorité des victimes du réchauffement climatique depuis les années 70 habitaient dans les pays pauvres. Et parmi eux, 88% étaient des enfants de mois de 5 ans. »
Si certaines avancées se sont concrétisées à Bangkok notamment sur les nouvelles technologies, il n'en demeure pas moins que le financement des résolutions de l'accord de Paris n'est pas résolu et les 190 pays de l'accord de 2015 auront jusqu’à la fin de l’année et la 24e Conférence climat de l’ONU en décembre à Katowice, en Pologne, pour surmonter l'obstacle.
Et, nous en sommes persuadés, le climat est l'affaire des peuples. Ceux-ci, plus que jamais, devront "monter au créneau" afin de mettre en déroute les visées du libéralisme débridé et des multinationales avides de profits courts termistes.
Une lueur d'espoir : la journée du 9 septembre marquée par une levée citoyenne fait écho à la démission de Nicolas Hulot du gouvernement. "A quelque chose, malheur est bon" : ils étaient des milliers à travers la France derrière une seule banderole qui accusait et fixait l'objectif "changeons le système, pas le climat !"
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