- alain
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Date d'inscription : 11/04/2011
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Localisation : EL JADIDA (Maroc)
07112012
EL JADIDA, NOUVEAU CARREFOUR DES INVESTISSEMENTS
Il nous a paru intéressant de publier l'article de M.Ali Jaffry paru dans le n° 3902 de 'L'économiste", revue marocaine consacrée à l'économie. Rien de nouveau pour ceux qui ont eu l'opportunité d'assister au petit-déjeuner du 12 février 2012 de l'association El Jadida Accueil animé par le Gouverneur de la Province mais un rappel des ambitions et des projets économiques...
"EXTENSION URBAINE DE PLUS DE 1.200 HA POUR LES PROMOTEURS IMMOBILIERS
UNE STATION DE DESSALEMENT DE L’EAU DE MER AVEC L’OCP, POUR DOPER L’AGRICULTURE
El Jadida a tout ce qu’il faut pour attirer les investisseurs: des projets bien ficelés, et du foncier fraîchement libéré. D’abord le plan de tourisme Biladi qui offre des perspectives prometteuses pour la région, et qui permettra d’augmenter la capacité litière. Aussi, la corne formée autour de Mazagan abritera, entre autres le plus grand parc d’exposition du Maroc sur 50 ha. Il est également prévu un palais des congrès digne de la destination ainsi qu’un village de l’artisanat
Autres régions, réveillez-vous. El Jadida aiguise ses armes pour vous détrôner. La récente rencontre du gouverneur Mouaâd Jamaï avec Miriem Bensalah-Chaqroun, la patronne de la CGEM, a permis d’exposer aux professionnels les grandes ambitions et projets de la région. Il s’agit en premier lieu de l’extension urbaine qui fait saliver promoteurs immobiliers et autres métiers connexes (architectes, bureaux de contrôle, géomètres, etc.). Aussi, à ce niveau, la région compte s’étendre sur plus de 1.200 ha dont près de la moitié (500 ha) pour El Jadida et quelque 300 autres pour El Haouzia. Moulay Abdellah s’élargira sur 280 ha et Sidi Abd convertira 121 ha de terres agricoles en nouvel espace urbanisable. Chtouka n’est pas en reste et les plans d’aménagement lui confèrent 41 ha de plus. «Le promoteur qui a osé investir à El Jadida a vendu tous ses appartements en 40 jours. N’attendez pas, le premier venu sera le premier servi», glisse subrepticement le gouverneur qui prêche pour sa paroisse.
Les agriculteurs représentent aussi une cible de choix, mais ils restent difficiles à convaincre en raison de la surexploitation de la nappe phréatique qui a conduit à la salinité des eaux souterraines. Le méga-projet d’une station de dessalement de l’eau de mer pour les besoins de l’irrigation, mené par l’OCP, devrait mettre un terme à tous les atermoiements. De plus, l’Office, qui compte dès 2013 acheminer sa production vers le port de Jorf via pipeline grâce à une technique hydraulique, permettra à la région d’obtenir des eaux plus riches (60% de phosphates et 40% d’eau). «C’est une eau qui est riche en phosphates et nous réfléchissons à sa reconversion en eau d’irrigation. Ce sont les deux grandes pistes sur lesquelles nous travaillons», confie le gouverneur. En attendant que ces réflexions aboutissent, l’issue vient aujourd’hui du ministère de l’Agriculture qui a lancé un appel d’offres en quête de soumissionnaires pour justement irriguer la zone Chtouka.
L’autre problème qui se pose à l’agriculture, ce sont les 22.000 ha couverts de pierres. Un projet d’épierrage est en vue avec l’UE. «Ces pierres récupérées seront réutilisées pour construire des Tazotas, un type de constructions en pierres sèches», affirme Jamaï. Bien plus, le gouverneur promet, pour l’année prochaine, l’organisation d’un congrès international de pierres sèches pour une «reconnaissance des Tazotas, ce patrimoine mondial qui existe à El Jadida comme il peut exister dans d’autres régions du Maroc», lance-t-il. Les entreprises sont aussi sollicitées pour investir dans d’autres secteurs, aussi porteurs. «Nous avons une richesse que sont les algues. Il est dommage de les exporter à l’état brut», regrette Jamaï. Le premier responsable de la ville s’adresse aux investisseurs et les invitent à explorer ce créneau pour valoriser les algues localement. «Nous sommes prêts à approfondir le sujet avec les intéressés. Nous sommes, d’ailleurs, en train d’équiper les 6.500 barques déclarées pour améliorer leurs conditions de travail, avec un budget de 12 millions de DH».
Le gouverneur veut vendre El Jadida et sur tous les plans. Il ne manque pas d’inviter les entreprises de la CGEM à investir à la ZI de Med Zed d’une superficie de 500 ha dont 280 ha sont déjà cédés. «Le prix du mètre carré n’est pas cher aujourd’hui et tous les équipements de base sont disponibles pour réaliser une P2I dédiée à la chimie», fait observer Mouaâd Jamaï. A noter, par ailleurs, que la ZI de Jorf Lasfar s’est dotée d’une SA d’un capital de 12 millions de DH pour s’occuper des questions transversales. Et ce, pour ne pas subir un développement par opportunisme mais réfléchi. La SA a déjà programmé plusieurs actions dont une double voie pour faciliter l’accès et la sortie de la zone.
De notre correspondant, Ali JAFRY"Autres régions, réveillez-vous. El Jadida aiguise ses armes pour vous détrôner. La récente rencontre du gouverneur Mouaâd Jamaï avec Miriem Bensalah-Chaqroun, la patronne de la CGEM, a permis d’exposer aux professionnels les grandes ambitions et projets de la région. Il s’agit en premier lieu de l’extension urbaine qui fait saliver promoteurs immobiliers et autres métiers connexes (architectes, bureaux de contrôle, géomètres, etc.). Aussi, à ce niveau, la région compte s’étendre sur plus de 1.200 ha dont près de la moitié (500 ha) pour El Jadida et quelque 300 autres pour El Haouzia. Moulay Abdellah s’élargira sur 280 ha et Sidi Abd convertira 121 ha de terres agricoles en nouvel espace urbanisable. Chtouka n’est pas en reste et les plans d’aménagement lui confèrent 41 ha de plus. «Le promoteur qui a osé investir à El Jadida a vendu tous ses appartements en 40 jours. N’attendez pas, le premier venu sera le premier servi», glisse subrepticement le gouverneur qui prêche pour sa paroisse.
Les agriculteurs représentent aussi une cible de choix, mais ils restent difficiles à convaincre en raison de la surexploitation de la nappe phréatique qui a conduit à la salinité des eaux souterraines. Le méga-projet d’une station de dessalement de l’eau de mer pour les besoins de l’irrigation, mené par l’OCP, devrait mettre un terme à tous les atermoiements. De plus, l’Office, qui compte dès 2013 acheminer sa production vers le port de Jorf via pipeline grâce à une technique hydraulique, permettra à la région d’obtenir des eaux plus riches (60% de phosphates et 40% d’eau). «C’est une eau qui est riche en phosphates et nous réfléchissons à sa reconversion en eau d’irrigation. Ce sont les deux grandes pistes sur lesquelles nous travaillons», confie le gouverneur. En attendant que ces réflexions aboutissent, l’issue vient aujourd’hui du ministère de l’Agriculture qui a lancé un appel d’offres en quête de soumissionnaires pour justement irriguer la zone Chtouka.
L’autre problème qui se pose à l’agriculture, ce sont les 22.000 ha couverts de pierres. Un projet d’épierrage est en vue avec l’UE. «Ces pierres récupérées seront réutilisées pour construire des Tazotas, un type de constructions en pierres sèches», affirme Jamaï. Bien plus, le gouverneur promet, pour l’année prochaine, l’organisation d’un congrès international de pierres sèches pour une «reconnaissance des Tazotas, ce patrimoine mondial qui existe à El Jadida comme il peut exister dans d’autres régions du Maroc», lance-t-il. Les entreprises sont aussi sollicitées pour investir dans d’autres secteurs, aussi porteurs. «Nous avons une richesse que sont les algues. Il est dommage de les exporter à l’état brut», regrette Jamaï. Le premier responsable de la ville s’adresse aux investisseurs et les invitent à explorer ce créneau pour valoriser les algues localement. «Nous sommes prêts à approfondir le sujet avec les intéressés. Nous sommes, d’ailleurs, en train d’équiper les 6.500 barques déclarées pour améliorer leurs conditions de travail, avec un budget de 12 millions de DH».
Le gouverneur veut vendre El Jadida et sur tous les plans. Il ne manque pas d’inviter les entreprises de la CGEM à investir à la ZI de Med Zed d’une superficie de 500 ha dont 280 ha sont déjà cédés. «Le prix du mètre carré n’est pas cher aujourd’hui et tous les équipements de base sont disponibles pour réaliser une P2I dédiée à la chimie», fait observer Mouaâd Jamaï. A noter, par ailleurs, que la ZI de Jorf Lasfar s’est dotée d’une SA d’un capital de 12 millions de DH pour s’occuper des questions transversales. Et ce, pour ne pas subir un développement par opportunisme mais réfléchi. La SA a déjà programmé plusieurs actions dont une double voie pour faciliter l’accès et la sortie de la zone.
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