- alain
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Localisation : EL JADIDA (Maroc)
17112012
Un article paru dans "l'Economiste" du 12 novembre 2012 révèle le projet...
- IL SERA CONSTRUIT DANS LA RÉGION DE JORF LASFAR
- LE PROJET NÉCESSITERA PRÈS DE 20 MILLIARDS DE DH
UN TERMINAL GAZIER SUR LA CÔTE ATLANTIQUE
- IL SERA CONSTRUIT DANS LA RÉGION DE JORF LASFAR
- LE PROJET NÉCESSITERA PRÈS DE 20 MILLIARDS DE DH
Nador West Med, le projet annoncé en grande pompe en 2009 n’abritera pas de terminal gazier. Il sera en revanche dédié au trading des produits pétroliers et à d’autres activités. La précision est apportée par Fouad Douiri, ministre de l’Energie et des Mines. Pour autant, l’option d’un terminal gazier n’est pas abandonnée. Il sera construit dans la région de Jorf Lasfar, soit sur la côte atlantique. Les travaux pourraient démarrer en 2014 et le projet prêt en 2019. «C’est une vision géostratégique. Nous voulons développer l’import à partir du gazoduc et disposer d’un terminal sur la côte atlantique. Nous aurons deux pipelines qui se rejoignent au nord du Maroc. Disposer de deux points d’entrée optimise le système et constitue une sécurité pour le pays», explique Douiri. Le schéma sera identique à celui développé un peu partout dans le monde : un gazoduc et un terminal gazier. Dans un premier temps, l’on compte construire un terminal d’une capacité de 5 milliards de mètres cubes extensible à 10 milliards pour un investissement global de près de 20 milliards de dirhams.
Au Maroc l’introduction du gaz naturel remonte à 2005 avec la mise en service de la 1ère centrale à cycle combiné de Tahaddart d’une puissance de 385 MW. Quatre ans plus tard, une 2ème centrale à cycle combiné d’une puissance de 470 MW dont 20 MW solaire est mise en service à Ain Beni Mathar. Ces deux centrales sont alimentées en gaz naturel provenant de la redevance de transit du gaz naturel algérien par le Gazoduc Maghreb-Europe.
La quantité annuelle, qui dépend du prix international du gaz naturel, varie entre 600 et 700 millions de mètres cubes.
Comme pour les énergies renouvelables, le gaz aura une place de choix dans le mix énergétique : En 2020, 21% de la puissance électrique installée sera fournie par le gaz contre près de 11% actuellement. Ce qui pourrait couvrir les besoins en gaz naturel estimés à 6 milliards de M3 à l’horizon 2020.
Le gaz est un dossier en hibernation depuis plusieurs années. Il a jusque-là fait l’objet d’études dont celle de la Banque mondiale mais sans lendemain. «Le projet est rationnel sur le plan du bouquet énergétique et économique. C’est pour cela qu’il doit aller de l’avant», note le ministre. D’abord parce que la taille du marché est plus importante. Ensuite, la ressource est abondante et disponible. Il parle aussi de l’existence d’un potentiel en gaz naturel au Maroc mais qui n’est pas encore prouvé. Le gaz est également jugé plus propre que le fuel et les financements des centrales électriques à base de gaz sont plus faciles à obtenir.
Le gaz est également jugé comme le «meilleur ami des énergies renouvelables» car la production de l’électricité à partir du gaz est plus rapide. Ainsi en cas de problème, les centrales fonctionnant au gaz peuvent prendre la relève de celles fonctionnant à base d’énergies renouvelables. Il peut également être utilisé comme combustible propre et compétitif dans l’industrie.
Au Maroc l’introduction du gaz naturel remonte à 2005 avec la mise en service de la 1ère centrale à cycle combiné de Tahaddart d’une puissance de 385 MW. Quatre ans plus tard, une 2ème centrale à cycle combiné d’une puissance de 470 MW dont 20 MW solaire est mise en service à Ain Beni Mathar. Ces deux centrales sont alimentées en gaz naturel provenant de la redevance de transit du gaz naturel algérien par le Gazoduc Maghreb-Europe.
La quantité annuelle, qui dépend du prix international du gaz naturel, varie entre 600 et 700 millions de mètres cubes.
Comme pour les énergies renouvelables, le gaz aura une place de choix dans le mix énergétique : En 2020, 21% de la puissance électrique installée sera fournie par le gaz contre près de 11% actuellement. Ce qui pourrait couvrir les besoins en gaz naturel estimés à 6 milliards de M3 à l’horizon 2020.
Le gaz est un dossier en hibernation depuis plusieurs années. Il a jusque-là fait l’objet d’études dont celle de la Banque mondiale mais sans lendemain. «Le projet est rationnel sur le plan du bouquet énergétique et économique. C’est pour cela qu’il doit aller de l’avant», note le ministre. D’abord parce que la taille du marché est plus importante. Ensuite, la ressource est abondante et disponible. Il parle aussi de l’existence d’un potentiel en gaz naturel au Maroc mais qui n’est pas encore prouvé. Le gaz est également jugé plus propre que le fuel et les financements des centrales électriques à base de gaz sont plus faciles à obtenir.
Le gaz est également jugé comme le «meilleur ami des énergies renouvelables» car la production de l’électricité à partir du gaz est plus rapide. Ainsi en cas de problème, les centrales fonctionnant au gaz peuvent prendre la relève de celles fonctionnant à base d’énergies renouvelables. Il peut également être utilisé comme combustible propre et compétitif dans l’industrie.
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