11 décembre 2012 - marche à Mazagan

On dit bien couramment "un seul être vous manque et tout est dépeuplé". En l'occurrence, notre "gourou" José, toujours en France, était particulièrement présent dans nos esprits... Alors qu'un doux soleil avait fait regretter à certains de ne pas avoir consulté la météo du jour ou, plus simplement, la couleur du ciel et que leur équipement n'était pas franchement adapté, je me suis montré ce jour, je l'avoue, un piètre lieutenant du Maître José : dès le départ, fausse route qui nous mena tout droit en plein milieu du golf. Sur injonction très poli d'un représentant du complexe de Mazagan, nous avons dû rebrousser chemin et, d'un pas alerte, nous avons rejoint la plage guidée par une Pascale décidée à pallier l'inefficacité du guide du jour. Au bout de 1,5 km de marche dans un sable peu "porteur", devant les quelques plaintes de certains, nous avons décidé de remonter vers le haut de la dune : on nous y attendait... Un gardien, "chaussé" d'un quad, avait reçu l'ordre de ne pas nous quitter d'une semelle ! C'est ainsi que nous avons fini notre marche, sans interruption sous le regard de "l'ange gardien", pétaradant, nous suivant dans notre parcours et indisposant les oreilles de certains... Cela m'a fait remémorer l'aventure d'une certaine marche au pénitencier agricole où José et Jacques, cueillis par des gardiens, durent monter dans le "panier à salade" afin d'aller s'expliquer avec le directeur du pénitencier sur notre "intrusion" dans un lieu interdit de photos... leur retour à pied, suivi par le "panier à salade" qui, sans aucun doute, avait pour mission de s'assurer que nos deux compères regagnaient le groupe des marcheurs qui les attendaient avec quelque peu d'inquiétude et surtout qui s'amusaient du spectacle fourni...