12 mars 2013 - conférence : le patrimoine mondial de l'Humanité au sens de l'UNESCO

Dans le cadre de l'Université populaire du patrimoine initiée par l'Institut français et l'association de la Cité portugaise avec le soutien de Casamémoire, M. Ahmed Skounti a développé devant une assistance fournie, "l'architecture" de l'organisation qui gère le Patrimoine Mondial de l'UNESCO. La convention instituant le Patrimoine mondial de l'UNESCO date de 1972 et le Maroc l'a signé le 18 octobre 1975. Le conférencier nous indiqua quels critères sont retenus pour l'attribution de cette distinction, sources de renommée pour le site distingué dont sources d'une impulsion touristique. Si la distinction entre les sites culturels c'est à dire les sites ayant trait à l'histoire ou, plus généralement, à l'intervention humaine, et les sites naturels doit être faite, l'attribution du classement dans le patrimoine mondial de l'UNESCO est commune aux deux. Actuellement 190 pays sont membres de la convention et bientôt 1 000 sites seront inscrits au Patrimoine Mondial de l'UNESCO.

Comme il se doit, la dernière partie de la soirée fut consacrée à l'intervention du public. Même si la question était "hors sujet" dans la mesure où il était question, ce soir, de patrimoine matériel, il n'en demeure pas moins que l'intervention de notre ami Michel AMENGUAL suscita beaucoup d'attention. Elle concernait la possibilité du classement au patrimoine immatériel de l'humanité, non pas des tazotas en tant que tels, mais des techniques, du savoir-faire de leur construction et plus généralement des constructions en pierres sèches. D'autres intervenants s'inquiétaient des critères politiques, non officiels, d'attribution de la distinction...

La conférence s'est terminée autour d'une tasse de thé et de gâteaux, une convivialité comme savent si bien initier nos amis marocains.