- alain
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Date d'inscription : 11/04/2011
Age : 76
Localisation : EL JADIDA (Maroc)
15042011
Au cours de son voyage, le carthaginois Hannon découvre EL JADIDA vers -500 avant JC. Au début de notre ère, vers 110-130 après JC, l'explorateur et astrologue grec Ptolémée parle du port de Rubisis. En 1506, les portugais occupent la région et fondent une forteresse sur le site qu'ils nomment Mazagan et qui se révèle particulièrement stratégique. La fortification de la ville date de 1542 et des murailles épaisses la ceinturent. D'un point de vue militaire, Mazagan devient une citadelle redoutable.
Pendant plus de deux siècles, les portugais résistent aux attaques incessantes des troupes arabes. Mais ces coups de boutoir vont amener le roi du Portugal à abandonner les cités de SAFI et AZEMMOUR afin de concentrer ses forces dans un lieu plus favorable à défendre. Mazagan se révèle être une cité stratégique pour les portugais. C'est la raison de sa puissante fortification.
Le blocus pratiquement permanent de la ville par les tribus des Doukkala, amène les portugais à transformer le grenier à céréales de la cité en citerne permettant de stocker l'eau nécessaire à la résistance de la ville aux assauts ennemis. La citerne portugaise est aujourd'hui un des lieux historiques et une curiosité à découvrir.
la cité portugaise au début du XXème siècle
la citerne
Les arabes eurent raison de l'occupation portugaise et, en 1769, les troupes de Sidi Mohamed Ben Abdellah qui avaient établi leur quartier au ribat El Moujahidine, ce fortin dont les ruines sont maintenant bien connues de nos marcheurs et que l'on aperçoit en arrivant à El Jadida par l'A5, s'emparèrent d'une ville en ruine, les anciens occupants avant leur évacuation, ayant détruit tous les bastions de la forteresse.
le ribat el moudjaidine sur la route de casablanca
En 1832, le sultan Moulay Abd ar-Rahman entreprend la restauration de la forteresse et donne à la ville son nom actuel : El Jadida. Une importante communauté juive s'installa et un vieux quartier de la ville fut transformé en mellah (quartier juif) qui fut déserté dans les années 1950.
De 1912 à 1956, la ville vécut le protectorat français. Une ville nouvelle naquit progressivement autour de la vieille ville et déborda rapidement de l'enceinte portugaise. La douceur du climat alliée à l'immensité des plages firent de Mazagan une cité balnéaire prisée. Le général Lyautey surnomma la ville, avec juste raison, la Deauville marocaine.
Depuis l'indépendance, la ville se modernise. Elle est devenu capitale de province, ville universitaire et, grâce à son port de pêche et au port industriel de Jorsf Lasfar, situé à 17 kilomètres au sud, elle voit se développer son économie.
Pendant plus de deux siècles, les portugais résistent aux attaques incessantes des troupes arabes. Mais ces coups de boutoir vont amener le roi du Portugal à abandonner les cités de SAFI et AZEMMOUR afin de concentrer ses forces dans un lieu plus favorable à défendre. Mazagan se révèle être une cité stratégique pour les portugais. C'est la raison de sa puissante fortification.
Le blocus pratiquement permanent de la ville par les tribus des Doukkala, amène les portugais à transformer le grenier à céréales de la cité en citerne permettant de stocker l'eau nécessaire à la résistance de la ville aux assauts ennemis. La citerne portugaise est aujourd'hui un des lieux historiques et une curiosité à découvrir.
la cité portugaise au début du XXème siècle
la citerne
Les arabes eurent raison de l'occupation portugaise et, en 1769, les troupes de Sidi Mohamed Ben Abdellah qui avaient établi leur quartier au ribat El Moujahidine, ce fortin dont les ruines sont maintenant bien connues de nos marcheurs et que l'on aperçoit en arrivant à El Jadida par l'A5, s'emparèrent d'une ville en ruine, les anciens occupants avant leur évacuation, ayant détruit tous les bastions de la forteresse.
le ribat el moudjaidine sur la route de casablanca
En 1832, le sultan Moulay Abd ar-Rahman entreprend la restauration de la forteresse et donne à la ville son nom actuel : El Jadida. Une importante communauté juive s'installa et un vieux quartier de la ville fut transformé en mellah (quartier juif) qui fut déserté dans les années 1950.
De 1912 à 1956, la ville vécut le protectorat français. Une ville nouvelle naquit progressivement autour de la vieille ville et déborda rapidement de l'enceinte portugaise. La douceur du climat alliée à l'immensité des plages firent de Mazagan une cité balnéaire prisée. Le général Lyautey surnomma la ville, avec juste raison, la Deauville marocaine.
Depuis l'indépendance, la ville se modernise. Elle est devenu capitale de province, ville universitaire et, grâce à son port de pêche et au port industriel de Jorsf Lasfar, situé à 17 kilomètres au sud, elle voit se développer son économie.
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