- alain
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05022021
En France, on n'a pas de pétrole mais on a des idées !
d'après "20 minutes"
Des dentelles pour les coraux
Le corail est un être surprenant. Bien qu’animal, il peut être bouturé comme une plante. Si bien qu’on peut l'implanter sur un support artificiel dans l’espoir qu’il y prospère. Ne reste qu'à choisir le support. Le plastique ou le béton ont jusqu’ici eu les faveurs des scientifiques, mais Jérémy Gobé, un artiste parisien s’est mis en tête de les remplacer par de la dentelle du Puy, combinant la sauvegarde du corail et celle du savoir-faire ancestral des dentellières ponotes. Après des tests à Boulogne-sur-Mer, il s’apprête à immerger des prototypes en Guadeloupe. Beaucoup d’interrogations demeurent, mais après la première ponte des larves en août, on devrait pouvoir tisser les premières conclusions.
Des micro-algues pour révolutionner l’alimentation
Ce n’est pour l’instant qu’une ferme pilote [url=https://www.20minutes.fr/planete/2968355-20210203-Nice-micro-algues-inalve-pourraient revolutionner l' alimentation compris-humaine-2024]qui s'est installée à Nice[/url] et il faudra attendre 2024 pour qu'un site de production d’envergure ne voie le jour. Mais cela reste une sacrée étape. La start-up azuréenne" Inalve" domestique, jour après jour , la Tetraselmis, une algue cultivée sous forme de biofilm. Riche en protéines, elle est vouée à remplacer les farines animales dans les élevages. « Son potentiel va bien au-delà de la nutrition et la santé animale, assure Christophe Vasseur, le PDG d’Inalve. Notre ambition est de créer de nouvelles applications notamment dans le domaine de l’alimentation humaine. » La preuve que l’appétit vient en mangeant…
Bientôt, une prothèse intestinale qui tient dans la ceinture ?
Adieu les machines imposantes d’hopital. Si le projet de la société lilloise ReverTech verra le jour, c’est une prothèse intestinale à peine plus grande qu’un téléphone portable que les victimes de cancer colorectal pourront glisser dans leur ceinture. En préservant artificiellement la fonction digestive, l’appareil pourra aussi sauvegarder le microbiote. « Cela évitera les risques de dénutrition », assure Jinghang Li, responsable scientifique du projet chez ReverTech. Huit ans de travail ont été nécessaires pour en arriver là. Les premiers essais cliniques doivent commencer en fin d’année sur neuf patients volontaires. Pour une mise sur le marché programmée en 2024 ou 2025.
Des urinoirs sans eau pour faire de l'engrais
Au stade de rugby de La Réole, dans le sud-Gironde, des urinoirs colorés ont fait leur apparition. Sans eau, ils sont reliés à une cuve de 700 litres que la start-up Toopi Organics viendra relever tous les six mois pour alimenter son usine. Pour en faire quoi ? De l’engrais agricole, « 30 à 110 % plus efficaces que les engrais minéraux traditionnels », assurent les fondateurs. Pour l’heure, Toopi Organics ne bénéficie pas d’autorisation de mise sur le marché, et doit donc stocker les volumes collectés mais cela ne l’empêche pas de se développer. L’entreprise compte aujourd’hui 25 salariés et, malgré la crise, poursuit ses projets. Elle espère prochainement pouvoir équiper plusieurs stations-service de ses urinoirs fixes.
Un maillot de course en bouteilles plastiques recyclées
A Toulouse, deux jeunes diplômés d’école de commercelancent leur marque de vêtements écologiquement responsables pour coureurs. Pour un t-shirt Bomolet (c’est leur marque), il faut douze bouteilles plastique usagées. « Nous les récupérons dans une usine de Turin, puis le tee-shirt sur mesure est designé à Villeurbanne, tricoté à Bourgoin-Jallieu, confectionné à Bobigny et les finitions sont réalisées à Montfermeil et Saint-Etienne, détaille Flavien Thouroude, l’un des cofondateurs. La production de notre maille nécessite 94 % moins d’eau et 64 % moins d’énergie qu’une maille en polyester vierge. » Si le maillot vous plaît, vous avez jusqu’au 11 février pour le précommander.
Haltô veult faire renaître la lessive à la cendre
Ils sont deux également, et pareillement soucieux de soulager notre planète. Les deux créateurs d’Haltô comptent sur un procédé ancestral pour y parvenir : la lessive à la cendre de bois. « On n’a rien inventé, ça fait 3.000 ans qu’on lave son linge de cette manière, sourit Régis Béthuel, 37 ans. Elle est simplement tombée aux oubliettes depuis les années 30. » C’est dans leurs garages respectifs que les deux associés et amis préparent leur mixture vendue depuis octobre dernier autour de Rennes et de Nantes. « Haltô ne lave pas plus blanc que blanc, préviennent-ils mais au moins, elle ne contient pas d’huile de palme, et elle est 100 % locale ! »
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