24/10 - marche sportive au golf Pullman

L'épisode nuageux et venteux ayant enfin cessé, le regroupement des troupes se fait au rendez-vous des "Palmiers". Chacun a son petit vécu de ces trois jours où la tempête "Bernard" a fait des siennes : lampadaires arrachés, panneaux signalant le salon du cheval à terre, branches et écorces des palmiers à terre... 

La marche reprend ses droits avec six participants même si l'une d'elle -Marie-Françoise- un peu esseulée, nous laisse en plan et effectue à son rythme et à sa mesure, un parcours qui lui convient. Pour les cinq autres -Jean-Marie, Malika, Driss, Carle et Alain- c'est dans du classique qu'ils font leur choix et, vu que l'océan est en mode "marée haute", ils choisissent de rester à l'intérieur des terres : la forêt d'eucalyptus. 

Tout de suite, apparaît à leurs yeux stupéfaits, une forêt agressée, ravagée... Le sol recouvert de branches et de feuilles, rend notre avancée plus difficile. Bientôt, ce sont des arbres couchés en travers du sentier qui nous obligent à, soit un détour dans les buissons, soit à un escalade sur le tronc. Il nous faut manifester une attention plus soutenue. On ne peut pas se contenter de mettre un pied devant l'autre, il nous faut regarder en permanence où nous mettons nos baskets...

Cela pourtant ne nous empêche pas de commenter l'actualité : le président à Tel Aviv pour réaffirmer son soutien sans condition aux crimes de Netanyahou sur la population de Gaza et, "en même temps", selon sa formule consacrée, faire semblant de demander au criminel de guerre de taper moins fort et en sourdine, sûrement, afin de ne pas trop effrayer l'opinion internationale ! Nous sommes écoeurer par cet abaissement de la parole de la France, cet alignement sans condition aux thèses de Biden. Où sont donc les grandes voies qui faisaient la grandeur de la nation, une nation dont la voix était écoutée dans le monde ?

La dernière ligne droite, après la traditionnelle "pause Jean-Pierre", est encore plus pénible : des arbres couchés tous les cinquante mètres nous obligent à faire du cheval, ce qui me rappelle mes jeunes années de gymnaste et le cheval d'arçon. Il faut s'y remettre donc et terminer tant bien que mal le parcours...