- alain
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Date d'inscription : 11/04/2011
Age : 76
Localisation : EL JADIDA (Maroc)
05032014
Les ornières d'El Jadida
El Jadida est un immense chantier en perpétuelle évolution. Les nombreuses grues qui crèvent le ciel jdidi, témoignent de l'activité en matière de constructions. La ville est en pleine frénésie immobilière. Certes, en sillonnant les douars et les vieux quartiers de la province, on mesure combien la vétusté et l'insalubrité des habitations sont criantes. Certes, également, le boum économique du port et du pôle chimique de Jorf-Lasfar dicte une marche forcée en matière d'édifications de nouveaux logements. Nous sommes incrédules devant cette évolution-révolution de notre ville et province d'adoption. Mais, en définitive, les besoins sont immenses et le Maroc fait l'effort nécessaire au rattrapage en ce domaine.
Dans le même temps, nous pestons à juste titre devant toutes ces rues, ces avenues aux ornières meurtrières pour nos véhicules. Si l'avenue Mohamed VI et l'entrée d'El Jadida côté Casablanca ont été rénovées à la satisfaction générale et présentent un look moderne, avec sa fontaine, son éclairage somptueux, il n'en va pas de même pour les autres entrées de ville. A croire que tous nos visiteurs viennent uniquement de Casablanca. En tout cas, ce sont ceux-là qui ont le meilleur traitement, le meilleur accueil, la meilleure impression sur la ville... Quant aux rues, c'est bien souvent un véritable bourbier... dégradation rapide du fait de l'absence d'évacuation des eaux de pluie, pas d'entretien. A cela s'ajoute le traitement plus que défectueux du ramassage des ordures ménagères, des conteners-poubelles éventrés et à moitié fondus sous l'action du feu provoqué par des cendres incandescentes... Les feux tricolores sont trop souvent endommagés et non réparés... C'est cela « vivre à El Jadida, aujourd'hui ». A croire qu'il n'y a pas de responsables dans les ateliers municipaux de la cité. D'ailleurs, on peut légitimement poser la question : « y a-t-il un pilote dans l'avion ? »
Peut-on trouver quelques excuses à ces difonctionnements , à ce sentiment d'une ville quelque peu à l'abandon ? Doit-on, comme je l'ai souligné au début de cet article, trouver l'explication dans l'état de chantier permanent que connaît la ville ? Doit-on, à l'image de beaucoup de jdidis, se réfugier dans un fatalisme de mauvais aloi, ne rien dire de ce qui devient insupportable, se contenter de vagues promesses même si celles-ci sont contenues dans les « programmes » ou des « plans » à l'horizon 2020 ? C'est parce que nous aimons cette ville, que nous nous sentons dans un devoir de franchise : si l'ancienne Mazagan veut continuer à être « la Deauville marocaine », elle doit, par sa propreté, ses rues bien asphaltées, sa belle tenue, s'imposer aux touristes étrangers.
Dans le même temps, nous pestons à juste titre devant toutes ces rues, ces avenues aux ornières meurtrières pour nos véhicules. Si l'avenue Mohamed VI et l'entrée d'El Jadida côté Casablanca ont été rénovées à la satisfaction générale et présentent un look moderne, avec sa fontaine, son éclairage somptueux, il n'en va pas de même pour les autres entrées de ville. A croire que tous nos visiteurs viennent uniquement de Casablanca. En tout cas, ce sont ceux-là qui ont le meilleur traitement, le meilleur accueil, la meilleure impression sur la ville... Quant aux rues, c'est bien souvent un véritable bourbier... dégradation rapide du fait de l'absence d'évacuation des eaux de pluie, pas d'entretien. A cela s'ajoute le traitement plus que défectueux du ramassage des ordures ménagères, des conteners-poubelles éventrés et à moitié fondus sous l'action du feu provoqué par des cendres incandescentes... Les feux tricolores sont trop souvent endommagés et non réparés... C'est cela « vivre à El Jadida, aujourd'hui ». A croire qu'il n'y a pas de responsables dans les ateliers municipaux de la cité. D'ailleurs, on peut légitimement poser la question : « y a-t-il un pilote dans l'avion ? »
Peut-on trouver quelques excuses à ces difonctionnements , à ce sentiment d'une ville quelque peu à l'abandon ? Doit-on, comme je l'ai souligné au début de cet article, trouver l'explication dans l'état de chantier permanent que connaît la ville ? Doit-on, à l'image de beaucoup de jdidis, se réfugier dans un fatalisme de mauvais aloi, ne rien dire de ce qui devient insupportable, se contenter de vagues promesses même si celles-ci sont contenues dans les « programmes » ou des « plans » à l'horizon 2020 ? C'est parce que nous aimons cette ville, que nous nous sentons dans un devoir de franchise : si l'ancienne Mazagan veut continuer à être « la Deauville marocaine », elle doit, par sa propreté, ses rues bien asphaltées, sa belle tenue, s'imposer aux touristes étrangers.
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