- alain
- Messages : 11588
Date d'inscription : 11/04/2011
Age : 76
Localisation : EL JADIDA (Maroc)
22022015
A la recherche d'indices :
Titanic, le bateau fantôme de la plage d'Haouzia
Titanic, le bateau fantôme de la plage d'Haouzia
A quelques brassées de la plage d'Haouzia, à mi-distance de l'hôtel Pullman et de l'entrée de la ville d'El Jadida, gisent les restes d'un vaisseau fantôme que l'on nomme communément et avec un brin d'affection, « le Titanic ».
L'histoire du « City of Bristol » étant publiée, mon alter égo, Jean-Claude, malicieux et peu ou prou vexé d'avoir été devancé quant à la collecte des informations qui m'avaient permis sa rédaction, me jeta un défi : celui de rassembler le puzzle de notre fameux « Titanic ».
Il savait la manœuvre délicate, presque impossible... Peut-être espérait-il secrètement mon « naufrage »...
C'est qu'en effet, notre cher « Net »... n'est pas toujours aussi net qu'on veut bien le dire ! Malgré les recherches tous azimuts, les informations collectées restent bien maigres.
En effet, si on connaît à peu près les circonstances du naufrage, rien n'a filtré sur l'histoire du bateau : sa naissance et sa carrière nous restent inconnues. Son nom même demeure un mystère. Peut-être certains historiens de la marine marchande pourraient-ils nous éclairer sur nos questionnements.
Car, ce que l'on connaît du navire -et encore, d'une manière fragmentaire- c'est son dernier voyage, inachevé d'ailleurs.
Venant d'Afrique Noire, vraisemblablement du Congo, il se trouva en grande difficulté dans les eaux de la baie d'El Jadida par une nuit de 1984 sous une houle déchaînée. A bord, 17 marins et une cargaison de bois précieux en direction de l'Europe. Le bâtiment de fort tonnage, arborait le pavillon panaméen. Sans nul doute d'ailleurs s'agissait-il d'un pavillon de complaisance, Panama, on le sait, immatriculant 17 % de la flotte mondiale
Devant la rage des flots, le capitaine décida de se réfugier dans le port d'El Jadida. Se croyant en face du phare Sidi Bouafi, il entama la manœuvre pour entrer au port qui, finalement, se déroba devant lui... et pour cause : il venait de confondre le phare Sidi Mesbah, que tous les marcheurs jdidis connaissent bien, un phare de positionnement, avec celui d'El Jadida. Le navire courait à sa perte dans les eaux peu profondes de la plage d'Haouzia, en tout cas pour un bâtiment d'un tel gabarit. Le choc provoqua la cassure en deux du navire. La proue fut poussée fortement vers la plage tandis que la partie centrale et arrière furent rapidement englouties par l'océan. Les 17 marins durent quitter in extremis le navire.
Depuis, le bâtiment décharné, devenu l'une des emblèmes d'El Jadida et de la plage de Haouzia, n'en finit pas d'abandonner, morceau par morceau, sa carcasse à la mer. Les jdidis ont l'habitude de cette sculpture en plein milieu des flots, une sculpture qui, au lever ou au coucher du soleil, donne un cachet particulier et lumineux à la plage. Pourtant, un jour viendra où le « Titanic » comme nous l'appelons affectueusement, ne sera plus : une agonie qui dure depuis 31 ans !
(dossier réalisé avec l'aide de Marie-Françoise
documentations internet)
Toute information détenue par nos lecteurs et susceptible de compléter
ce dossier, sera la bienvenue
#histoire #tourisme
Commentaires
Aucun commentaire.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum