13/03 - marche sportive aux tazotas

13/03 - marche sportive aux tazotas

Rendez-vous :

- à 09 h 40 devant la clinique des Palmiers

ou

- à 10 h au phare, après le passage sous l'autoroute

Ven 13 Mar 2015, 14:42

« Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? »...

Visite traditionnelle de tazotas, histoire de faire découvrir cette particularité doukkalie à des petits nouveaux, photos à l'appui... puis, arriva ce qui n'aurait jamais dû arriver... Le parcours était pourtant d'une simplicité limpide et, faisant confiance au sens aiguë de Pierre et Mimi pour ce qui concerne le « sens de l'orientation », je décidai de passer la « sur-multipliée » et vite un peloton de tête se forma qui « prit le large »... Tout en jetant un œil discret sur mes arrières pour m'assurer que les troupes, bien que distancées, suivaient bien le cheminement de ma « pensée », je décidai avec l'aval de mes trois compagnons d'échappée, de me diriger vers le chantier de l'autoroute, histoire de se faire une idée sur l'avancement des travaux que certains médias locaux disent « dans les temps » et dont d'autres, au contraire, soulignent des retards... Le moins que l'on puisse dire, c'est que, à ce qu'il nous a paru, rien n'est définitivement prêt pour un démarrage du tronçon El Jadida-Oualidia au cours de l'année 2015... La preuve en est : nous avons emprunté cette portion d'autoroute sans « bourse déliée » !

Nous dirigeant alors vers le chemin de fer en contrebas, c'est là que nous avons commencé à perdre de vue nos collègues de l'arrière... Un peu inquiet pour Anne, la convalescente du groupe, je me dis que, entourée comme elle l'était, rien de dramatique. Fort de neuf marcheurs aguerris et de leaders incontestables, nos « arrières » sauraient revenir sans encombre au départ.

Que se passa-t-il ? Le groupe est-il parti à vau-l'eau suite à une dissension stratégique ? Ou bien nos deux leaders désignés dont la réputation volubile n'est plus à faire, pris dans une interminable palabre, ont laissé passer le chemin de traverse qu'il aurait fallu prendre, fourvoyant l'ensemble dans un traquenard d'un dédale sans fin ?

Les quatre de devant en terminèrent au bout de 8 kilomètres (1 h 30) et pensaient retrouver les fuyards confortablement installés devant leur demi... d'eau. Surprise : personne au rendez-vous... Cela nous parut étrange... Et le téléphone de Jean-Pierre sonna : Francine lui indiqua qu'ils étaient un peu perdu mais qu'ils arrivaient à l'hippodrome. Qu'à cela ne tienne : Alain se fit un devoir d'aller chercher ce « monde perdu »... qu'il ne trouva pas au lieu du rendez-vous indiqué. Les affaires commençaient à se gâter... Puis, de retour après plus de vingt minutes d'attente à l'hippodrome, Jean-Pierre apprit à Alain que nos marcheurs approchaient du nouvel hôpital : que diable étaient-ils allé faire de ce côté là ? Pas du tout la route !

Chemin faisant, en direction de l'hôpital, Alain s'imagina la troupe à la dérive : Anne scrutant l'horizon, Francine : « Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? »...

Ven 13 Mar 2015, 15:31

Les photos sont ici

Ven 13 Mar 2015, 17:34

J'ai reçu l'e-mail suivant... C'est un connaisseur qui parle... sauf que... il m'a été rapporté que... un de mes "soldats", et non des moindre, aurait détourné la troupe, la trompant sur l'itinéraire à prendre... Alors, soldat Anne ! Au trou et pour 8 jours ! Nenni, il n'y aura pas de passe droit : même la compagne du colonel n'aura pas d'excuse !

De : Charles R. de RANCHER
Date : 13/03/2015 17:19:04
A : alain.degans@hotmail.fr
Sujet : Re: marche du jour

Salut Alain,

Tranquillement, préparant le déjeuner pour Anne et moi - salade de concombres, côtelettes d'agneau marinées et tomates provençales- j'ai vu débarquer Anne en taxi, épuisée, puis un quart d'heure après, Marie-Claude - qui avait perdu son mari - et Jean-Claude - qui avait perdu sa voiture-à la maison ! Nous sommes allés la rechercher ensemble.

Deux vieux principes "militaires":
- on ne perd jamais de vue celui qui est derrière,
- perdus, mais groupés !

Tu as écrit dans un de tes derniers commentaires, je cite de mémoire, "nous sommes dans les six pour cent ...".
Vieux commentaire des soixante-huitards, objecteurs de conscience et autres qui faisait florès dans les années 70.
Dans l'armée, en temps de paix, c'est tolérance zéro. Tout responsable de troupes - colonel, commandant un régiment ou capitaine, commandant une compagnie, escadron, batterie - est civilement, pénalement et sur ses deniers, responsable de ce qu'il advient des personnels placés sous sa responsabilité.
En revanche, les fameux 6% existent bel et bien en temps de conflit ou de guerre: c'est le pourcentage estimé - tous mobilisés confondus - au-delà duquel on estime que les capacités à se défendre deviennent critiques. Les troupes "combattantes", celles qui payent le plus lourd tribut en termes de survie, sont les moins nombreuses. L'accompagnement logistique est pléthorique: transport, approvisionnement et maintenance, transmission, santé, ...

On ne va pas en faire une maladie ! Anne se repose ..

Bien amicalement.

Charles

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