"Ce que m'ont dit les peintres..." ou l'humanité passionnée d'Abdelhak Nadjib

ouvrage disponible à la "librairie de Paris"
Avenue des FAR
El Jadida

"Ce que m'ont dit les peintres..." ou l'humanité passionnée d'Abdelhak Nadjib

17 février 2017

Dans sa « caverne d'Ali Baba » du livre, la librairie de Paris s'était « mise sur son trente et un » afin de répondre à la sollicitation de l'Institut français de délocalisation en ses murs de la rencontre avec Abdelhak Nadjib. On avait poussé les comptoirs, mis des chaises, une estrade et la sono. Ambiance donc tout à fait littéraire au beau milieu des livres... Le public était convié à un buffet avant que de passer aux choses sérieuses.

Abdelhak Nadjib n'est pas un inconnu à l'Institut. On se rappelle l'échange entre lui et Saïd Loukili, l'an passé (04 février 2016) à propos de son premier roman : "les territoires de dieu". Journaliste, animateur TV, critique d'art, écrivain... Abdelhak Nadjib est un insatiable boulimique dont le fil conducteur est l'humain.

Cette fois, c'est Abdelali Errehouni à qui échut le rôle ingrat d'animateur, rôle dont il sut se tirer avec brio, dans son style particulier comme à l'accoutumée serions-nous tentés de dire. Nous présentant l'auteur mais surtout l'ouvrage qu'il qualifia de « voyage à travers la peinture marocaine », Abdelali l'analysa également comme « un voyage au cœur de l'homme ».

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« Ce que m'ont dit les peintres... », parle de la peinture au Maroc mais est un ouvrage écrit avec les tripes : Abdelhak Nadjib est un humaniste invétéré et nous fait partager l'émotion ressentie pour la peinture des treize artistes, « héros » de son livre. Et cette émotion, il veut la transmettre au public. Il y met toute sa fougue. Il ne s'agit donc pas d'un ouvrage critique sur la peinture marocaine mais d'un ouvrage de cœur pour ces peintres dont les œuvres lui « parlent ». Il ne demande pas que nous partagions ses émotions humaines pour ces peintures mais nous dit son ressenti pour celles-ci. Tous les peintres ne lui procurent pas des émotions mais il ne dit pas que ceux qui ne lui « parlent pas » n'ont pas de talent comme il ne parle pas techniques...

Répondant aux questions ou observations du public, Abdelhak Najib indiqua qu'il avait cinq ou six romans achevés et qu'il publiera dans les prochaines années et qu'il compte réaliser un film à partir d'un scénario sur « les territoires de dieu ». Des occasions donc, pour les jdidis, de revoir cet inconditionnel passionné d'humanité.

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