- alain
- Messages : 11587
Date d'inscription : 11/04/2011
Age : 76
Localisation : EL JADIDA (Maroc)
18052017
Droits fondamentaux des enfants :
Une convention internationale fixent sept droits fondamentaux pour les enfants, sept droits dont la privation, ne serait ce que d'un seul, remet en cause le développement normal de l'enfant. Ce sont : le droit à la nourriture, à l’eau potable, à l’éducation, à un logement convenable, à des installations sanitaires, aux services médicaux, à la protection et le droit à l’information.
Une étude commandée par le ministère marocain de de la famille, de la solidarité, de l’égalité et du développement social en partenariat avec l’Observatoire national du développement humain (ONDH), met à nu le profil des droits de l'enfant respectés au Maroc.
Ce que dit l'étude à de quoi inquiéter...
Des constatations effrayantes
7,9 % seulement des enfants du milieu rural bénéficient des prestations sociales (contre 41,7 % en milieu urbain)
globalement les taux de privation des droits fondamentaux pour les enfants de 0 à 17 ans sont :
. couverture maladie : 49 %
. logement : 32,4 %
. nutrition : 27,1 %
. eau : 23,4 %
. éducation : 18 %
. santé : 13 %
. assainissement : 8,3 %
. information : 0,6 %
Des remèdes à activer d'urgence
Naturellement, des solutions existent et n'attende qu'une activation en urgence. Elles nécessitent une politique volontariste.
En matière de couverture sociale, le Maroc est doté de l'AMO (assurance maladie obligatoire) et du RAMED (régime d'assistance médicale) au profit des plus démunis. L'outil existe, il suffit de généraliser l'affiliation des enfants.
Les autres actions ont trait à l’amélioration de la rétention scolaire des enfants (niveau collège et lycée) et réduction des taux de redoublement, au développement de l’accès à l’eau potable, l’amélioration de l’accès aux logements faits de matériaux améliorés et éviter le surpeuplement résidentiel, la sensibilisation des populations aux différentes formes de malnutrition et l’amélioration de l’accès aux infrastructures de santé de base et aux soins de qualité au développement de l’accès à l’eau potable, l’amélioration de l’accès aux logements faits de matériaux améliorés et éviter le surpeuplement résidentiel, la sensibilisation des populations aux différentes formes de malnutrition et l’amélioration de l’accès aux infrastructures de santé de base et aux soins de qualité.
Voilà une feuille de route pour le nouveau gouvernement marocain.
Des maux qui ne sont pas sans conséquences
Pour nous, européens qui vivons sous « le soleil du Maroc », la lecture de ce diagnostic nous laisse sans voix. Effrayant de voir qu'à côté de nous, vit une population discriminée dans ses droits fondamentaux. Qui plus est, des enfants !
Alors, on pourrait discuter de l'origine de cette situation. Les uns y verront les séquelles du colonialisme même si celui-ci a prit fin il y a plus de soixante ans, les autres le « néo-colonialisme » , d'autres enfin, les conséquences des politiques insuffisamment redistributives.
Le fait est que tout cela a des conséquences : à court terme, ces enfants sont frustrés dans leurs droits fondamentaux reconnus internationalement comme essentiels à leur développement ; à moyen terme, privés de ce qui leur est dû, ils deviennent un terreau pour le terrorisme...
A méditer...
Une étude commandée par le ministère marocain de de la famille, de la solidarité, de l’égalité et du développement social en partenariat avec l’Observatoire national du développement humain (ONDH), met à nu le profil des droits de l'enfant respectés au Maroc.
Ce que dit l'étude à de quoi inquiéter...
Des constatations effrayantes
7,9 % seulement des enfants du milieu rural bénéficient des prestations sociales (contre 41,7 % en milieu urbain)
globalement les taux de privation des droits fondamentaux pour les enfants de 0 à 17 ans sont :
. couverture maladie : 49 %
. logement : 32,4 %
. nutrition : 27,1 %
. eau : 23,4 %
. éducation : 18 %
. santé : 13 %
. assainissement : 8,3 %
. information : 0,6 %
Des remèdes à activer d'urgence
Naturellement, des solutions existent et n'attende qu'une activation en urgence. Elles nécessitent une politique volontariste.
En matière de couverture sociale, le Maroc est doté de l'AMO (assurance maladie obligatoire) et du RAMED (régime d'assistance médicale) au profit des plus démunis. L'outil existe, il suffit de généraliser l'affiliation des enfants.
Les autres actions ont trait à l’amélioration de la rétention scolaire des enfants (niveau collège et lycée) et réduction des taux de redoublement, au développement de l’accès à l’eau potable, l’amélioration de l’accès aux logements faits de matériaux améliorés et éviter le surpeuplement résidentiel, la sensibilisation des populations aux différentes formes de malnutrition et l’amélioration de l’accès aux infrastructures de santé de base et aux soins de qualité au développement de l’accès à l’eau potable, l’amélioration de l’accès aux logements faits de matériaux améliorés et éviter le surpeuplement résidentiel, la sensibilisation des populations aux différentes formes de malnutrition et l’amélioration de l’accès aux infrastructures de santé de base et aux soins de qualité.
Voilà une feuille de route pour le nouveau gouvernement marocain.
Des maux qui ne sont pas sans conséquences
Pour nous, européens qui vivons sous « le soleil du Maroc », la lecture de ce diagnostic nous laisse sans voix. Effrayant de voir qu'à côté de nous, vit une population discriminée dans ses droits fondamentaux. Qui plus est, des enfants !
Alors, on pourrait discuter de l'origine de cette situation. Les uns y verront les séquelles du colonialisme même si celui-ci a prit fin il y a plus de soixante ans, les autres le « néo-colonialisme » , d'autres enfin, les conséquences des politiques insuffisamment redistributives.
Le fait est que tout cela a des conséquences : à court terme, ces enfants sont frustrés dans leurs droits fondamentaux reconnus internationalement comme essentiels à leur développement ; à moyen terme, privés de ce qui leur est dû, ils deviennent un terreau pour le terrorisme...
A méditer...
Commentaires
Aucun commentaire.
- Coronavirus : OMS - "Encore un long chemin" prédit l'organisation onusienne...
- 19/05 - Rencontre Jalil Bennani "Un si long chemin" Médiathèque Driss-Chraïbi 19 heures 30
- 25 novembre : journée internationale pour l'élimination des violences faites aux femmes le Maroc a un long chemin à parcourir
- Maroc - l'USFP revient a ses fondamentaux...
- 20/06 - quel chemin pendre ?
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum