- alain
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Localisation : EL JADIDA (Maroc)
25112017
25 novembre :
journée internationale pour l'élimination des violences faites aux femmes
le Maroc a un long chemin à parcourir
25 novembre 2017
Ce 25 novembre, comme chaque année, c'est la journée internationale pour l'élimination des violences faites aux femmes. Une mobilisation à l'échelle du monde et un coup d'envoi de la campagne "16 jours d'activisme" qui durera jusqu'au 10 décembre...
Pour ce qui concerne le Maroc, l'Association Marocaine des Droits Humains et MRA (Mobilising for Rights Associates), ont choisi pour thème de la campagne : «les violences faites aux femmes dans l’espace public».
Si les révélations de ces derniers jours concernant les violences faites aux femmes à travers de nombreux pays ont stupéfié l'opinion publique et mobilisé les médias, la situation au Maroc se révèle d'une autre dimension.
Une enquête du Haut Commissariat au Plan (HCP) de 2009 montre l'ampleur du mal. Quatre marocaines sur dix sont victimes de violences de tout type dans l'espace urbain. Une femme sur trois a subi des violences psychologiques et 14 % des violences physiques.
Ce qui paraît tout de même alarmant, ce sont les constats révélés par un rapport de l'ONU présenté à Beyrouth en mai dernier. Selon ce rapport, près de la moitié des femmes marocaines trouvent normal de subir des violences conjugales, "c'est leur devoir d'épouses de supporter les violences de leurs maris" quand 62 % des hommes considèrent que "c'est du devoir de leurs épouses de faire avec les violences conjugales".
Une loi n° 103-13 déposée en 2013 reste dans les méandres parlementaires comme si les députés et conseillers ne sont pas très pressés de modifier quoique se soit de la législation. De plus, ce texte semble avoir des limites que les deux associations veulent bousculer par leur campagne d'activisme en prenant exemple sur la Tunisie qui a intégré dans sa législation "le viol conjugal" de façon à ce que les nouvelles dispositions protègent les femmes mariées du viol.
Mais plus encore, les deux associations militent afin que la violence à l'égard des filles et des femmes soit prise en compte par l'éducation et l'école publique. "Parmi l'état de faillite de l'école publique, c'est la crise de société, la femme paie toujours le prix fort de cette dégradation car elle est le maillon faible de la société".
Commentaires
Aucun commentaire.
- C'était la journée internationale des droits des femmes...
- Droits fondamentaux des enfants : Qu'il est long le chemin...
- A partir de ce vendredi 04 novembre : Patrons ! Faites travailler les femmes, c'est gratuit !
- Violences faites aux femmes : le Maroc aussi...
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