- alain
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Car, contrairement au vieux dicton :
ce n'est pas dans les vieux pots qu'on fait les meilleures soupes !
En tout cas, c'est ce que devrait penser la confédération patronale marocaine, la CGEM (confédération générale des entreprises du Maroc) qui, c'est dans l'air du temps, réunit son université d'été les 13 et 14 septembre prochain à Casablanca.
Certes, le Roi a fixé les lignes dans son discours très offensif prononcé le 20 août à l'occasion du 66ème anniversaire de la Révolution du roi et du peuple et tout le monde policico-économique est en ébullition : il faut entrer, coûte que coûte, dans la vision royale d'un "nouveau modèle de développement authentiquement marocain". Alors, à la recherche d'idées et de solutions nouvelles, tout ce beau monde s'active dans le but de "ne pas perdre pied".
Le défi est de taille : il faut booster la croissance qui se morfond depuis quelques années autour d'un taux de 3 %... Tout de même, ce n'est pas rien, 3 %, et l'on connaît des pays qui s'en satisferaient !
Alors, on ne comprend pas très bien l'initiative des patrons marocains. Sûrement à cours d'idées, ils ont invité à leurs assises deux vieilles gloires de la politique économique française : Nicolas Sarkozy et Dominique Strauss-Khan. Escomptent-ils trouver auprès de ces deux éminences des idées d'avenir ? Quand on sait l'efficacité de leurs solutions quand ils étaient "aux manettes", les marocains n'ont rien à espérer de ces deux-là : ils devront compter avant tout sur leur inventivité...
En attendant, sans aucun doute, le grand raout patronal permettra à nos deux lascars d'empocher une bonne bolée de dirhams "sonnants et trébuchants" après avoir distillé par ci, par là, quelques "bons mots" sans intérêt...
Dernière édition par alain le Mer 04 Sep 2019, 11:52, édité 4 fois
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Le bilan de Sarkosy: 70 milliards de déficit
commercial (commerce extérieur) en 2011 (39,1 milliards en 2007)
Joseph Stiglitz ou le libertarien
Milton Friedman ont accusé le
FMI d'être le grand organisateur des déséquilibres Nord-Sud
Les Marabouts du libéralisme sauvage invités au Maroc par les chefs d'entreprise marocains pour quelles contes,quelles bonnes aventures,quels rêves d'humanité?La morale,la vie des peuples,la désorganisation du monde,l'apauvrissement sans cesse grandissant des salariés(es),des employés(es)la destruction de l'éco système ce n'est pas leur affaire.
Le FMI dont Strauss Kahn a été l'un des directeurs est une des organisations internationales la plus critiquée dans le monde. Il a abondamment financé l'installation de dictatures dans les pays du Sud, notamment en Argentine, au Brésil, en Indonésie, au Nigéria, aux Philippines, en Thaïlande etc...Ses exigences soudaines de remboursement immédiat de prêts ont contraints des États à sacrifier leur avenir en dévaluant et en fermant écoles et hôpitaux. Ses adversaires l'accusent donc d'avoir provoqué, par l'oppression et la famine, des centaines de millions de morts en un demi-siècle, c'est-à-dire bien plus que les agressions militaires des États-Unis durant la même période. De son côté, le FMI considère au contraire que ses politiques « d'ajustement structurel » loin d'avoir provoqué ces catastrophes y ont mis fin. Des « Prix Nobel » d'économie aussi divers que le néo-keynésien Joseph Stiglitz ou le libertarien Milton Friedman ont accusé le FMI d'être le grand organisateur des déséquilibres Nord-Sud. En effet, l'action principale du FMI aura été de financiariser l'économie mondiale, permettant ainsi aux spéculateurs du Nord de s'enrichir en exploitant le travail, plus encore que les ressources, des pays du Sud.Issu d'une famille aisée de gauche, « DSK » a été élevé au Maroc, puis à Monaco. Il reçoit une éducation juive - plus séfarade qu'ashkénaze - , à laquelle il accorde plus d'importance au plan culturel que religieux. Il est diplômé de Sciences-Po Paris, ancien élève d'HEC, licencié en droit et agrégé de sciences économiques.
Rappelons nous la déroute de la société de droit luxembourgeois LSK (Leyne Strauss-Kahn&Partners),créée en 2013, puis à celle, tout aussi fracassante, du fonds spéculatifs DSK Global Investment Fund, radié du registre du commerce de Guernesey dès la fin de 2014, moins d'un an après sa naissance.
Sarkosy le bilan lors de son départ de l'Elysée:
- 2,46 millions d’euros de salaire moyen, soit 150 Smic, pour les patrons du CAC40,
- 37,4 milliards d'euros de dividendes versés aux actionnaires des sociétés du CAC40
- 1,7% de croissance (2011)
- 150,8 milliards de déficit budgétaire (2010)
- 70 milliards de déficit commercial (commerce extérieur) en 2011 (39,1 milliards en 2007)
- 1 789,4 milliards d'euros dette publique soit 89,3% du PIB fin mars 2012
- la dette publique de la France est passée de 64.2% du PIB en 2007 à 89,3% en fin mars 2012
- 172% d'augmentation du salaire présidentiel de Nicolas Sarkozy en janvier 2008
- 2 milliards de baisse de l’Impôt Sur la Fortune pour les plus riches Voici le tableau de synthèse des comptes de la Nation, établi par l'INSEE (source)
Sécurité :
- 12 469 emplois de policiers et gendarmes supprimés entre fin 2007 et 2012 (source)
- 21,2% d'augmentation des violences à la personne en 5 ans
- 44 fichiers de Police créés en 5 ans
Avec des Marabouts de cette envergure et à la moralité douteuse on imagine déjà la nouvelle cuisine de la CGEM.