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    alain
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    20102021
    Le fait de la semaine


    Les AESH s’invitent dans le débat budgétaire


    C'est un fait marquant, un épisode de la vie parlementaire en France que l'on ne voit pas souvent : des députés de tous les bords politiques qui proposent des amendements visant à améliorer les conditions de travail des accompagnants des élèves en situation de handicap.
    En plein débat budgétaire, des députés issus de différents groupes entendent défendre la cause des travailleurs des métiers du lien, et en particulier des accompagnantes d’élèves en situation de handicap (AESH). « On ne réclame pas le paradis non plus », affirme François Ruffin (FI), à l’initiative de la démarche.
    Fin septembre 2020, une proposition de loi portant sur la reconnaissance et la revalorisation de ces professions avait été déposée, avant d’être vidée de son contenu par la majorité, puis renvoyée en commission. Cette fois-ci, l’élu de Picardie, toujours accompagné de Bruno Bonnell (LaREM) mais aussi de Sébastien Jumel (PCF) ou encore Cédric Villani (ex-LaREM), déposera des amendements lors des débats budgétaires sur les projets de loi de finances et de financement de la Sécurité sociale.
    « C’est un combat féministe », note la députée écologiste Delphine Batho, partie prenante de l’initiative, qui souhaite ainsi « valoriser » une profession exercée à 90 % par des femmes endurant « énormément de précarité subie et des horaires décalés ». Ces députés espèrent notamment la reconnaissance du temps de travail invisible des AESH. « Le trajet doit être considéré comme un temps de travail, avec une rémunération à la tournée », assure l’écologiste. Car depuis la mise en place de la mutualisation, en 2019, avec les pôles inclusifs d’accompagnement localisés (Pial), les accompagnants d’élèves en situation de handicap ont vu leurs conditions de travail se dégrader. « La mutualisation est un joli mot mais c’est une véritable catastrophe », estime François Ruffin, pour qui « on demande aux AESH de faire du saute-mouton d’un élève à l’autre, d’une classe à l’autre, voire d’un établissement à l’autre ». Un amendement sera déposé pour mettre fin à cette pratique. « Un élève en situation de handicap peut avoir jusqu’à quatre personnes différentes qui vont l’aider dans la semaine. C’est une très mauvaise organisation qui entre dans une logique comptable et pas humaine », justifie Delphine Batho.
    Un enjeu de rentabilité qui passe outre la formation. « Il faut laisser le temps à ces professionnelles de se former à des troubles particuliers », tels que l’autisme ou la dysgraphie, affirme François Ruffin, qui déposera un amendement visant à instaurer une qualification pour les AESH. Mais pour Delphine Batho, malgré « le mouvement d’embauches en CDI », c’est le « statut de la fonction publique » qu’il faut assurer à cette profession. « Dans ma circonscription, j’ai des gens qui ne touchent que 700 euros par mois », renchérit l’écologiste. « Le minimum, ça devrait être le Smic », clarifie François Ruffin, qui portera cette revendication dans le débat budgétaire.
    La balle est dans le camp de la majorité et les députés entendent la mettre face à ses responsabilités. « Vendredi dernier, nous sommes allés déposer nos amendements à l’Élysée avec des auxiliaires de vie et des AESH. Malheureusement, le feu vert doit venir de là », déplore l’insoumis, qui n’oublie pas de rappeler les propos d’Emmanuel Macron. « Il faudra se souvenir que notre pays repose tout entier sur ces femmes et ces hommes que nos économies reconnaissent et rémunèrent si mal », avait déclaré le président de la République le 13 avril 2020, en plein confinement. « C’est le dernier budget du quinquennat, martèle le député FI . Si ce n’est pas maintenant qu’on valorise ces professions, on va les oublier et passer à autre chose. »
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