- CARLE
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Date d'inscription : 01/10/2017
06122019
C’était la doctrine d’Emmanuel Macron dès le 8 mars 2019 : refuser de parler de « violences policières » et de « répression » dans le cadre des blessures subies par les participants aux manifestations des « gilets jaunes ». A un étudiant qui l’interrogeait à ce sujet lors d’une étape du « grand débat », le chef de l’Etat avait sèchement répondu :
« Ne parlez pas de “répression” ou de “violences policières”, ces mots sont inacceptables dans un Etat de droit. »
Même interdit langagier pour le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner, le 19 mars sur France-Inter : « Arrêtons de parler des violences policières ! »
« Il n’y a pas eu de violences irréparables », a répété Emmanuel Macron cet été.
La députée de Paris Laetitia Avia, qui a, à son tour, refusé de parler de « violences policières » le 4 décembre 2019 face au président et cofondateur de Mediapart Edwy Plenel, comme le relève le journaliste Nils Wilcke sur Twitter, ne mérite en tant qu'avocate que de l'indignité.
On ne s'étonne pas au regard de ces images de la présence de policier d'extrême droite dans la police.Quand aux représentants de la République au plus haut niveau comme leur petits soldats de la République en Marche ils n'inspirent que le dégoût.
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