- CARLE
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Date d'inscription : 01/10/2017
11122019
| Le silence de la presse sur une révélation du Canard Enchainé en 2017 interroge au regard de la réforme des retraite mais aussi de la loi Pacte(1) |
Le PDG de BlackRock, Larry Fink, est assis aux côtés du président français Emmanuel 10 juillet 2019.
En 2017 Odile Benyahia-Kouider révélait alors qu'un salon de l'Elysée avait été privatisé, une demi-journée entière, pour la délégation d'un fonds d'investissement américain, BlackRock, fonds extrêmement attentif aux opportunités des réformes du système des retraites en France.
Déjeuner à Matignon avec Edouard Philippe, puis, à l'Elysée, topos de 45 minutes de Muriel Pénicaud, Bruno Le Maire, Elisabeth Borne et Benjamin Griveaux. Les représentants du plus grand fonds d'investissement au monde, très intéressés par la loi Pacte et la réforme des retraites, ont déjà rencontré à plusieurs reprises le président de la République, mais aussi Jean-Paul Delevoye, le haut-commissaire aux retraites. Le lobby dont fait partie BlackRock en France, l'AFG, a également multiplié les actions d'influence sur la loi Pacte auprès des dirigeants français.
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LOI PACTE:La loi du 22 mai 2019 relative à la croissance et la transformation des entreprises, dite loi PACTE, est une loi présentée par le gouvernement d'Édouard Philippe destiné à faire grandir les entreprises françaises et repenser la place des entreprises dans la société.
Chacun peut apprécier comment les entreprises, le pacte social du CNR entre autre sont bradés à des fonds d'investissement américain sans vergogne.
Commentaires
Re: BlackRock fond d'investissement.
Mer 11 Déc 2019, 14:33alain
Le plus grand fonds de pension au monde passe commande à Macron
C'est en ces termes que le journal "l'Humanité" de ce jour démontre la grande collusion entre le pouvoir et le fonds américain très intéressé par le marché français des pensions de retraite.
En juin 2019, quelques jours avant la publication du rapport Delevoye, le fonds américain a détaillé dans un document de 15 pages tout le profit qu'il espère tirer d'une réforme française des retraites qui fasse une large place à la capitalisation : un document que publié de quotidien.
Le PDG, Larry Fink, a ses entrées à l'Elysée et n'a cessé de distiller ses "recommandations" tant il espère que la baisse programmée des retraites permettra à son fond de percer le marché de la retraite par capitalisation, visant tout particulièrement l'épargne des français dont seulement 130 milliards se sont tournés vers les produits d'épargne retraite en 2017 : un résultat jugé "très décevant" par le PDG.
On peut penser à juste raison et à la lumière du crack financier de 2008 que les français sont plutôt méfiants envers ce genre de placement qui joue sur la spéculation boursière avec toutes les conséquences et incertitudes de tels investissements...
On peut également percevoir -au travers des liens qui unissent des membres du gouvernement à l'exemple de "l'omission" de Jean-Paul Delevoye quant à se déclaration d'intérêts lors de sa nomination- au secteur de l'assurance.
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