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    alain
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    COVID-19 « VRAI DANGER » OU « FAUSSE ALERTE » ? «NI L’UN NI L’AUTRE !» RÉPOND DIDIER RAOULT


    Interview du Pr. Didier Raoutl : COVID-19 « VRAI DANGER » OU « FAUSSE ALERTE » ?  73668_10


    Christophe Deroubaix pour \"l'Humanité" a écrit:
    Rencontre avec Didier Raoult le chercheur et professeur de
    médecine dont tout le monde parle depuis qu’il a annoncé avoir trouvé un traitement contre le coronavirus avec l’utilisation de la chloroquine. Marseille (Bouches-du-Rhône), envoyé spécial.

    C’est le seul endroit de Marseille où un rassemblement de plusieurs centaines de personnes est toléré. Pas franchement un rassemblement au demeurant, mais une longue file d’attente qui commence par serpenter devant l’IHU Méditerranée Infection et longe l’avenue Jean-Moulin jusqu’à l’hôpital de la Timone. Depuis que l’institut dirigé par le professeur Didier Raoult a annoncé dépister toutes les personnes se sentant « fébriles », des milliers d’habitants viennent s’y aligner. Au 4 e étage du grand bâtiment, dans son bureau de directeur, le professeur dont on parle le plus en France, membre du conseil scientifique installé le 11 mars pour « éclairer la décision publique », vient de terminer une interview téléphonique avec Libération et invite le journaliste de l’Humanité à prendre place. Seuls deux titres ont pu disposer d’un temps d’entretien avec le professeur le plus demandé de France.


    Pourquoi avoir décidé de rendre accessibles largement les tests, à contresens des consignes ?
    Didier Raoult J’ai une vision de médecin. Lorsqu’il y a une maladie infectieuse, on fait le diagnostic, on isole les malades contagieux et on les traite. C’est aussi simple que cela. Le rôle du politique est d’organiser le fait que ce soit possible. Quand on sait où on va, il faut l’organiser.
    Pourquoi, à votre avis, le politique ne l’organise-t-il pas ? 
    Didier Raoult Je ne suis pas un homme de « pourquoi ». Je suis un homme de « quoi ». Parfois de « comment », jamais de « pourquoi ». Le « pourquoi » du sens de tout cela ne m’appartient pas.
    Combien de personnes par jour peuvent faire le test ici ?
    Didier Raoult 1 500. Soit le tiers de tous les tests effectués en France.
    Concrètement, si le gouvernement voulait étendre votre jurisprudence, cela ne poserait aucun problème ?
    Didier Raoult Chaque année, nous effectuons entre 250 000 et 300 000 tests de dépistage. Avec 1 500 par jour, nous ne sommes pas dans un changement d’échelle. La question est plus celle de la logistique que celle du potentiel.

    Avez-vous déjà un retour sur le taux de positivité ?
    Didier Raoult 10 %. L’interprétation ? Je ne sais pas. Plus vous testez de personnes, plus la maladie apparaît bénigne. Si vous testez les morts, le taux est de 100 % de mortalité. Ceux qui sont en réanimation n’auront qu’un taux de 50 % de mortalité. Plus vous étendez les tests, plus vous vous rapprochez de ce qu’est la mortalité de la maladie. Je le répète toujours, les maladies contagieuses relèvent de l’écosystème. Je peux vous dire que nous sommes de vrais écologistes. Les maladies ne produisent pas les mêmes virus dans les terres tropicales et dans les zones polaires. Les facteurs qui influencent une épidémie sont complexes et multiples et, la plupart du temps, ils nous demeurent incompréhensibles. Comment développer un modèle alors que la maladie varie en fonction de la température et de la saison ? Le printemps arrivera-t-il plus rapidement ? Pourquoi le Sras s’est-il arrêté brutalement en juillet 2003 ? Les prévisions sont délicates. Tout ce que l’on peut faire, c’est soigner les malades avec les moyens du jour. Et si demain on a mieux, on fera mieux.
    Diriez-vous, au regard des données actuelles, que le Covid-19 constitue un « vrai danger » ou une « fausse alerte » ?
    Didier Raoult Ni l’un ni l’autre. Il faut du temps. En 2017, il y a eu une surmortalité de 10 000 personnes en France. Constatera-t-on une surmortalité significative cette année par rapport aux 2,6 millions de morts de maladies respiratoires ? Je ne peux pas le dire. C’est imprévisible. Ce que l’on peut dire, c’est qu’il s’agit d’une catastrophe sociale. Mais, pour que l’on puisse parler de catastrophe sanitaire mondiale, il faut que le coronavirus impacte les statistiques, ce que je ne peux pas vous dire aujourd’hui.
    Vous revendiquez la mise au point d’un traitement à base de chloroquine. Pouvez-vous nous expliquer comment ça marche ?

    Didier Raoult C’est un traitement très ancien. Il y a certainement plus de 1 milliard d’habitants qui en ont pris. Et plus un médicament a été utilisé, plus on connaît ses effets secondaires. Donc, on connaît ceux de la chloroquine. Je peux vous dire que les effets secondaires du Doliprane sont bien pires que ceux de la chloroquine. J’ai été l’un des premiers à utiliser la chloroquine pour des maladies infectieuses en dehors du paludisme, car c’est un médicament qui entre dans les cellules et modifie l’acidité de la vacuole, la bulle dans laquelle les microbes se multiplient. Cela fait un quart de siècle que nous étudions sa capacité et ses effets. Ce ne sont pas des choses nouvelles. Lorsque des scientifiques chinois ont publié, fin janvier, un article disant que la chloroquine fonctionnait contre le coronavirus, cela nous a semblé logique. C’est du bon sens pragmatique. Ça fonctionne, on continue. Il n’y a pas de débat. Après, la médecine avance, et si on trouve quelque chose qui fonctionne encore mieux, tant mieux. Ce que je dis, au fond, est assez simple : on va se faire tester et, si c’est positif, on prend un médicament qui marche. En quoi est-ce compliqué ? C’est la médecine de tous les jours.
    Un scientifique n’est pas hors de la société. Que nous dit, selon vous, cette crise de notre société ?
    Didier Raoult Il me semble que notre société est en pleine crise de nerfs depuis longtemps. Elle vit dans un sentiment de catastrophe permanent. Il y a une angoisse de la société qui est extraordinaire. Une vision du progrès semble s’étioler. Le vieillissement général de la société a quelque chose à voir avec cela. La moyenne d’âge influence profondément la pensée d’un monde. On se montre de plus en plus pessimistes en vieillissant et cela influence l’ensemble de la société, y compris les plus jeunes.
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