- CARLE
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Date d'inscription : 01/10/2017
09072020
La banque centrale européenne a subventionné le rachat par LVMH, groupe de Bernard Arnault, d’un joaillier américain, pour 14 milliards d’euros. À travers des programmes de rachat d’actifs financiers, la BCE subventionne bien des milliardaires. Quand elle refuse, « en même temps », d’annuler les dettes publiques et de financer la transition écologique. Ce véritable scandale démocratique est passé totalement sous les radars médiatiques.Les Échos. Ce journal, possédé par Bernard Arnault, en a fait un papier très technique. Objectif : noyer le lecteur pour qu’il ne comprenne surtout pas le scandale. « La BCE offre un festin gratuit au plus riche des français » titre l’agence Bloomberg du côté de la presse anglo-saxonne. « La BCE achète des obligations LVMH pour financer l’acquisition de Tiffany, rendant encore plus riche l’homme le plus riche de France », tacle de son côté le site financier américain Zéro Hedge. Du côté de la presse française ? À part dans la presse spécialisée, silence radio.
Un cas illustre assez bien les passerelles et potentiels conflits d’intérêts entre dirigeants de la BCE et des plus grands groupes mondiaux.
Elle a un nom, elle a une adresse : Natacha Valla, directrice adjointe de la politique monétaire de la BCE. Enfin… elle l’était jusqu’au 30 juin 2020, jour où nous écrivons ces lignes. Dès le 1er Juillet, Natacha Valla aura rejoint le conseil d’administration… de LVMH. Après avoir lu le début de l’article, compris que LVMH a bénéficié d’un programme de rachat d’obligation d’entreprise par la BCE, vous comprenez que le cas Natacha Valla pose problème. Le groupe LVMH lui même reconnaît que l’expertise acquise par Natacha Valla à la BCE lui sera utile. Sa connaissance des dossiers sûrement également. Les conflits d’intérêts sont légion au niveau européen. Celui-ci saute aux yeux.
Pour celles et ceux intéressées par ce scandale c'est: ICI
Sources:Julie Cohen Heurton(planet.Fr)Pierre Joigneaux(linsoumission.fr)
Un cas illustre assez bien les passerelles et potentiels conflits d’intérêts entre dirigeants de la BCE et des plus grands groupes mondiaux.
Elle a un nom, elle a une adresse : Natacha Valla, directrice adjointe de la politique monétaire de la BCE. Enfin… elle l’était jusqu’au 30 juin 2020, jour où nous écrivons ces lignes. Dès le 1er Juillet, Natacha Valla aura rejoint le conseil d’administration… de LVMH. Après avoir lu le début de l’article, compris que LVMH a bénéficié d’un programme de rachat d’obligation d’entreprise par la BCE, vous comprenez que le cas Natacha Valla pose problème. Le groupe LVMH lui même reconnaît que l’expertise acquise par Natacha Valla à la BCE lui sera utile. Sa connaissance des dossiers sûrement également. Les conflits d’intérêts sont légion au niveau européen. Celui-ci saute aux yeux.
Pour celles et ceux intéressées par ce scandale c'est: ICI
Sources:Julie Cohen Heurton(planet.Fr)Pierre Joigneaux(linsoumission.fr)
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