- alain
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Age : 76
Localisation : EL JADIDA (Maroc)
26/11 - marche sportive à l'hippodrome
Jeu 18 Nov 2021, 16:50
26/11 - marche sportive
à l'hippodrome
Rendez-vous :
à 09 heures 10, devant la clinique des Palmiers
ou
à 09 heures 30, sur le parking de l'hippodrome
- alain
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Re: 26/11 - marche sportive à l'hippodrome
Ven 26 Nov 2021, 10:34
Voici un documentaire qui pourrait intéresser nos marcheurs : il est d'actualité !
Toutefois, certains irréductibles ont bravé, vaillamment, les intempéries et Carles se fait ci-dessous, "l'écho des savanes" !
Bien cher Alain,
Ce matin nous sommes 4 marcheurs Malika, Driss ,Jean-Marie et moi-même.
Nous t’avons attendu bien couvert et particulièrement volubile dans ma voiture. Les discussions sont allés bon train en ce qui concerne le Corona et les nouvelles restrictions de voyage pour aller en France.
Apres une discussion animée, c’est Driss qui a pris les commandes : direction le môle du port d'El Jadida à partir du parking des palmiers. Les portières claquent et le trottoir de l’avenue Mohammed VI est piétiné mollement ; les discussions tournent encore sur les vaccinés, les non vaccinés, les désordres de toutes sortes liées à ces nouvelles restrictions. Nous laissons la plage et les quelques promeneurs encapuchonnés qui foulent le sable nonchalamment. Nous dépassons l’entrée du port et nous nous glissons dans l’enceinte de la forteresse Portugaise. Rapidement, nous sommes hélé par un commerçant qui, sous couvert de nous offrir un thé, compte bien en même temps nous faire sortir un peu d’oseille pour quelques souvenirs de bois et de cuir marocain qui continueraient leur vie à côté du lampadaire de tante Agathe ou du cendrier de Robert dans le seul but de mélanger les cultures. Le Driss s’agite, tourne, vire, hume le fond de l’air, négocie avec Malika qui elle aussi connait bien les lieux. Belle découverte de l’intérieur de cette cité par des petites ruelles, des petits passages voutés. Des petits havres de paix colorés et fleuris loin du tumulte de la ville. Malika nous fait pénétrer dans la boulangerie où le vieux four alimenté de bois sec nous réchauffe quelques minutes. En sortant du four à pain nous sommes face au hammam de ruelle en ruelle de porche en pierre en chemin de ronde, nous découvrons le cimetière juif et ses tombes blanches nombreuses parmi de fiers palmiers. Le môle est atteint en croisant deux pêcheurs à la ligne aux salutations bienveillantes, plus loin est accostée une énorme chambre à air servant de petite embarcation pour un pêcheur vêtu d’une combinaison noire qui s’affaire à ranger ses lignes tout en protégeant sa maigre pêche du jour. Plus loin encore, deux jeunes jdjidis dont l’un décide de se baigner sous l’objectif du smartphone de son ami nous interroge sur la capacité de certains à supporter le froid quand d’autres grelottent. Des chats nous accompagnent jusqu’au môle où nous pouvons découvrir l’étendue du port les chalutiers et les barques à l’arrêt. La forteresse apparait là dans toute sa majesté. Sur le retour Driss continue de nous conduire à travers des dédalles de rues que nous ne connaissions pas, Jean-Marie et moi, pour finalement découvrir un Hôtel bien caché derrière les remparts et au charme d’un autre siècle. Une belle maquette de la forteresse trône dans l’entrée où quelques mètres plus loin une magnifique mosaïque de petites pierres blanches et noires dessinent un carrelage d’une rare beauté où trônent trois magnifiques fauteuils de velours au romantisme affirmé. Driss se renseigne sur la possibilité de venir un jour prendre un repas dans ce bel endroit. Dorénavant il est inscrit sur nos tablettes de projets à consommer : qu’on se le dise !
Merci à Driss et Malika pour cette promenade inattendue. J’ai noté 8,44km en 114 mn. Oui il y a des jours comme cela où on se promène en charentaise. Et alors ? Nous avons aussi découvert les talents cachés de photographe de Malika. La grande majorité des photos sont de cette jdidie.
Carle
Nous t’avons attendu bien couvert et particulièrement volubile dans ma voiture. Les discussions sont allés bon train en ce qui concerne le Corona et les nouvelles restrictions de voyage pour aller en France.
Apres une discussion animée, c’est Driss qui a pris les commandes : direction le môle du port d'El Jadida à partir du parking des palmiers. Les portières claquent et le trottoir de l’avenue Mohammed VI est piétiné mollement ; les discussions tournent encore sur les vaccinés, les non vaccinés, les désordres de toutes sortes liées à ces nouvelles restrictions. Nous laissons la plage et les quelques promeneurs encapuchonnés qui foulent le sable nonchalamment. Nous dépassons l’entrée du port et nous nous glissons dans l’enceinte de la forteresse Portugaise. Rapidement, nous sommes hélé par un commerçant qui, sous couvert de nous offrir un thé, compte bien en même temps nous faire sortir un peu d’oseille pour quelques souvenirs de bois et de cuir marocain qui continueraient leur vie à côté du lampadaire de tante Agathe ou du cendrier de Robert dans le seul but de mélanger les cultures. Le Driss s’agite, tourne, vire, hume le fond de l’air, négocie avec Malika qui elle aussi connait bien les lieux. Belle découverte de l’intérieur de cette cité par des petites ruelles, des petits passages voutés. Des petits havres de paix colorés et fleuris loin du tumulte de la ville. Malika nous fait pénétrer dans la boulangerie où le vieux four alimenté de bois sec nous réchauffe quelques minutes. En sortant du four à pain nous sommes face au hammam de ruelle en ruelle de porche en pierre en chemin de ronde, nous découvrons le cimetière juif et ses tombes blanches nombreuses parmi de fiers palmiers. Le môle est atteint en croisant deux pêcheurs à la ligne aux salutations bienveillantes, plus loin est accostée une énorme chambre à air servant de petite embarcation pour un pêcheur vêtu d’une combinaison noire qui s’affaire à ranger ses lignes tout en protégeant sa maigre pêche du jour. Plus loin encore, deux jeunes jdjidis dont l’un décide de se baigner sous l’objectif du smartphone de son ami nous interroge sur la capacité de certains à supporter le froid quand d’autres grelottent. Des chats nous accompagnent jusqu’au môle où nous pouvons découvrir l’étendue du port les chalutiers et les barques à l’arrêt. La forteresse apparait là dans toute sa majesté. Sur le retour Driss continue de nous conduire à travers des dédalles de rues que nous ne connaissions pas, Jean-Marie et moi, pour finalement découvrir un Hôtel bien caché derrière les remparts et au charme d’un autre siècle. Une belle maquette de la forteresse trône dans l’entrée où quelques mètres plus loin une magnifique mosaïque de petites pierres blanches et noires dessinent un carrelage d’une rare beauté où trônent trois magnifiques fauteuils de velours au romantisme affirmé. Driss se renseigne sur la possibilité de venir un jour prendre un repas dans ce bel endroit. Dorénavant il est inscrit sur nos tablettes de projets à consommer : qu’on se le dise !
Merci à Driss et Malika pour cette promenade inattendue. J’ai noté 8,44km en 114 mn. Oui il y a des jours comme cela où on se promène en charentaise. Et alors ? Nous avons aussi découvert les talents cachés de photographe de Malika. La grande majorité des photos sont de cette jdidie.
Carle
- Marie Francoise
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Re: 26/11 - marche sportive à l'hippodrome
Ven 26 Nov 2021, 21:21
Les photos sont ici
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