- alain
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Localisation : EL JADIDA (Maroc)
28 novembre 2011 : Concert : F.Raulin, A. Dramé, M.Bekkas
Mer 24 Oct 2012, 17:37
CONCERT : F. RAULIN, A. DRAMÉ, M. BEKKAS
Mercredi 28 novembre, 20h, lieu à confirmer
Entrée : 35 dh
Adama Dramé et François Raulin ont invité Majid Bekkas à les rejoindre, pour une fusion entre musiques et rythmes traditionnels des trois pays qu’ils représentent : Burkina-Faso, France, Maroc. Le pianiste compositeur François Raulin, initialement musicien de jazz, est plusieurs fois parti en Afrique pour y découvrir les rythmes et le balafon. Le percussionniste Adama Dramé revendique son identité africaine et sa fidélité à la tradition à travers ses musiques, ses rythmes, ses improvisations. Quant à Majid Bekkas, multi-instrumentiste et compositeur, il allie musique gnawa et blues afro-américain, à mi-chemin entre tradition et modernité. Ces trois artistes sont tournés vers l’expérience et l’échange depuis de nombreuses années, et leur savoir-faire reconnu a permis d’atteindre une osmose rare. Le dialogue est constant entre l’oud, le chant arabe, le chant mandingue, le piano, et la force incandescente du djembé. La musique qui en résulte est intense, vivante et spectaculaire.
Adama Dramé est né à Nouna au Burkina-Faso en 1954, dans une famille de musiciens et de conteurs, gardiens de la tradition qu'on appelle en français 'Griot'. De culture malinké, il devient professionnel à l'âge de douze ans grâce à son père (Jéli, de père en fils).Virtuose du Djembé, Adama Dramé revendique son identité africaine et sa fidélité à la tradition, à travers ses musiques, ses rythmes, ses compositions et ses improvisations.Griot d'aujourd'hui, Adama Dramé a su communiquer cet amour de la tradition et de l'Afrique sur les scènes du monde entier. Depuis 1979, il promène son tambour dans de nombreux festivals essentiellement en Europe et en Amérique du Nord sans oublier l'Afrique. L'Afrique qui reste sa seule véritable demeure et celle de sa famille. L'Afrique, inépuisable source de son inspiration.
François Raulin, est un pianiste et compositeur de jazz français, né à Annecy le 17 mars 1956.
François Raulin commence des études de mathématiques avant de se consacrer à la musique. Il intègre l'ARFI en 1981, où il rencontre Louis Sclavis qui devient alors un partenaire privilégié à partir de 1985. Il s'ensuit plusieurs collaborations au sein des groupes de Louis Sclavis, de 1987 à 2001.
Il débute en 1997 un travail en commun avec Stéphan Oliva sur Lennie Tristano. Tout d'abord en duo, à 2 pianos, leur travail s'étend au septet avec la participation de Laurent Dehors, Bruno Chevillon, Marc Ducret, Christophe Monniot, et Paul Rogers. Il joue en trio de pianos avec Martial Solal et Jean-Marie Machado
En 2001, François Raulin sort l'album Trois plans sur la comète, avec François Corneloup et Bruno Chevillon qui rend enfin hommage à ses qualités de leader.
Il est à l'initiative de nombreux projets, notamment à l'opéra Bastille ou il crée Le Sourire au pied de l'échelle en 2002 avec Charlotte Nessi, ou à la tête de son orchestre « école » Micromegas Brass band depuis 1997 qui est ouvert aux amateurs et aux professionnels.
Il fonde l'association "La forge" en 2000. Il travaille depuis 2002 avec des musiciens traditionnels chinois et français (création de Sous le ciel en 2005 puis Entre ciel et terre en 2008). Il crée le "Trio non tempéré" avec le griot Burkinabé Adama Dramé (djembé) et Jean Jaques Avenel (contrebasse),et La Belle Nivernaise, ciné concert sur le film de Jean Epstein, avec le grand chœur des voix Bulgares (dirigé par Ilya Mikhailov) . En 2006, création de Portraits de femmes salle Gaveau à Paris, pièces originales pour orchestre et soliste improvisateur.
Entre 2007 et 2010, il crée Echoes Of spring ,un hommage sophistiqué aux pianistes de stride (Fats Waller,James P. Johnson,Willie "The Lion" Smith,Earl Hines) puis "Little nemo in slumberland" avec Stéphan Oliva, Laurent Dehors,Christophe Monniotet Sebastien Boisseau
En 2011, création de Sati(E)Rick Excentrik avec la forge et l'acteur Gilles Arbona sur la musique et le personnage d'Erik Satie.
Il s'intéresse de près à la musique de l'Afrique de l'Ouest mais aussi à la musique contemporaine. Il y a notamment un hommage à György Ligeti sur le titre Hello Georges de son album Trois plans sur la comète.
François Raulin commence des études de mathématiques avant de se consacrer à la musique. Il intègre l'ARFI en 1981, où il rencontre Louis Sclavis qui devient alors un partenaire privilégié à partir de 1985. Il s'ensuit plusieurs collaborations au sein des groupes de Louis Sclavis, de 1987 à 2001.
Il débute en 1997 un travail en commun avec Stéphan Oliva sur Lennie Tristano. Tout d'abord en duo, à 2 pianos, leur travail s'étend au septet avec la participation de Laurent Dehors, Bruno Chevillon, Marc Ducret, Christophe Monniot, et Paul Rogers. Il joue en trio de pianos avec Martial Solal et Jean-Marie Machado
En 2001, François Raulin sort l'album Trois plans sur la comète, avec François Corneloup et Bruno Chevillon qui rend enfin hommage à ses qualités de leader.
Il est à l'initiative de nombreux projets, notamment à l'opéra Bastille ou il crée Le Sourire au pied de l'échelle en 2002 avec Charlotte Nessi, ou à la tête de son orchestre « école » Micromegas Brass band depuis 1997 qui est ouvert aux amateurs et aux professionnels.
Il fonde l'association "La forge" en 2000. Il travaille depuis 2002 avec des musiciens traditionnels chinois et français (création de Sous le ciel en 2005 puis Entre ciel et terre en 2008). Il crée le "Trio non tempéré" avec le griot Burkinabé Adama Dramé (djembé) et Jean Jaques Avenel (contrebasse),et La Belle Nivernaise, ciné concert sur le film de Jean Epstein, avec le grand chœur des voix Bulgares (dirigé par Ilya Mikhailov) . En 2006, création de Portraits de femmes salle Gaveau à Paris, pièces originales pour orchestre et soliste improvisateur.
Entre 2007 et 2010, il crée Echoes Of spring ,un hommage sophistiqué aux pianistes de stride (Fats Waller,James P. Johnson,Willie "The Lion" Smith,Earl Hines) puis "Little nemo in slumberland" avec Stéphan Oliva, Laurent Dehors,Christophe Monniotet Sebastien Boisseau
En 2011, création de Sati(E)Rick Excentrik avec la forge et l'acteur Gilles Arbona sur la musique et le personnage d'Erik Satie.
Il s'intéresse de près à la musique de l'Afrique de l'Ouest mais aussi à la musique contemporaine. Il y a notamment un hommage à György Ligeti sur le titre Hello Georges de son album Trois plans sur la comète.
Abdelmajid Bekkas est né en 19571 dans le quartier de Tabriquet à Salé, au Maroc, et passe son enfance à Zagora dans le sud marocain. Il s'y familiarise avec les musiques du désert, et les rythmes des danses aqallal et roukba, un métissage des cultures arabo-berbères et d'Afrique subsaharienne.
En 1972, il joue du banjo dans des groupes Jil comme Nass El Ghiwane, sur des répertoires qui renouvellent le chaâbi marocain.
À partir de 1975, il apprend le oud au conservatoire national de musique et de danse de Rabat, et se forme parallèlement à la culture des confréries gnaouas, aux rythmes particuliers et à la spiritualité de leurs musiques pentatoniques et leurs instruments traditionnels, auprès du mâallem (maître musicien) Ba Houmane. Il apprend aussi le blues et la musique soul, et débute à la guitare en 1979.
En 1981, il obtient une Licence d'informatique à l'École des Sciences de l'Information (ESI) de Rabat, puis suit une formation agronomique et vétérinaire de 1981 à 1983, avant d'occuper plusieurs postes au Ministère de la culture1.
Il forme son premier groupe, Youbadi, dans les années 1980, en tant que guitariste, claviériste et chanteur. En 1990, il crée le trio Gnaoua Blues Band, où il chante et joue essentiellement du oud et du guembri. Avec ce groupe, il démontre une filiation entre ces deux cultures musicales issues de l'esclavage. Son discours musical, sa voix ensorcelante lors des chants arabes et africains, arrivent à conduire le public vers une certaine intimité dans l'esprit du lila gnaoua, un rituel musical de mise en transe.
En 1996, il rencontre le saxophoniste Louis Sclavis lors de la première édition de Jazz au Chellah à Rabat, et commence à multiplier les rencontres avec les musiciens de jazz sur les scènes de jazz internationales.
En 1972, il joue du banjo dans des groupes Jil comme Nass El Ghiwane, sur des répertoires qui renouvellent le chaâbi marocain.
À partir de 1975, il apprend le oud au conservatoire national de musique et de danse de Rabat, et se forme parallèlement à la culture des confréries gnaouas, aux rythmes particuliers et à la spiritualité de leurs musiques pentatoniques et leurs instruments traditionnels, auprès du mâallem (maître musicien) Ba Houmane. Il apprend aussi le blues et la musique soul, et débute à la guitare en 1979.
En 1981, il obtient une Licence d'informatique à l'École des Sciences de l'Information (ESI) de Rabat, puis suit une formation agronomique et vétérinaire de 1981 à 1983, avant d'occuper plusieurs postes au Ministère de la culture1.
Il forme son premier groupe, Youbadi, dans les années 1980, en tant que guitariste, claviériste et chanteur. En 1990, il crée le trio Gnaoua Blues Band, où il chante et joue essentiellement du oud et du guembri. Avec ce groupe, il démontre une filiation entre ces deux cultures musicales issues de l'esclavage. Son discours musical, sa voix ensorcelante lors des chants arabes et africains, arrivent à conduire le public vers une certaine intimité dans l'esprit du lila gnaoua, un rituel musical de mise en transe.
En 1996, il rencontre le saxophoniste Louis Sclavis lors de la première édition de Jazz au Chellah à Rabat, et commence à multiplier les rencontres avec les musiciens de jazz sur les scènes de jazz internationales.
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