- CARLE
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Date d'inscription : 01/10/2017
24042020
Il aura fallu cette pandémie pour qu’ils ne soient plus considérés comme des suppléants, des vacataires, des intérimaires tous très mal payés et lié à des fins de contrats aléatoires.Le premier médecin qui a sucombé s’appellait Jean-Jacques Razafindranazy.Originaire de Madagascar il avait 67 ans, et était en retraite.Dans l’Oise au cœur du foyer d’infection,il n’a pas hésité à se porter volontaire pour étoffer les équipes médicales au front. Sa mort a émut toute la France.
Pour la seule région parisienne le nombre de professionnels de l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris contaminés depuis le début de l’épidémie s’élevait, fin mars, à 1 200 personnes. Parmi ces professionnels la proportion de médecins, d’infirmiers et d’ambulanciers originaires du Maghreb, du Moyen-Orient et de l’Afrique sub-saharienne est énorme.les associations médicales algériennes sont les plus nombreuses, comme l’ Association des Médecins Algériens en France, et l’Association des Médecins d’Origine Algérienne de France. Elles deux revendiquent plus de 15 000 praticiens, contre 10 000 pour les associations marocaines, dont Médecins Marocains en France, et autant de médecins tunisiens soit 7 000 à 10 000 praticiens. Enfin l’Association Médicale Franco-Libanaise compte près de 2 000 adhérents, même si elle est loin de représenter l’ensemble de la communauté médicale libanaise installée en France qui, de source diplomatique, estime à 7 000 ses disciples d’Hippocrate.de plus en plus, le système de santé français bénéficie de l’arrivée massive d’Africains sub-sahariens, venus notamment du Sénégal, du Mali, du Bénin, du Burkina Faso, du Congo, mais aussi de l’ensemble des pays francophones du continent.
Les médecins étrangers ont, eux, droit à un double matraquage, celui des Forces de «l’ordre» et celui des lois françaises qui régissent le métier. Selon le site Profil Médecin, l’appellation «médecins étrangers» recouvre, plusieurs réalités statuaires : «Français ayant obtenus leur diplôme à l’étranger et exerçant en France, médecins étrangers ayant obtenu leur diplôme en France et y poursuivant leur carrière ou encore, médecins nés à l’étranger mais ayant effectué leurs études et exerçant depuis lors en France.»
Lors de sa visite à l’Institut hospitalo-universitaire Méditerranée Infection de Marseille, dirigé par le controversé professeur Didier Raoult, Emmanuel Macron a eu la surprise de découvrir travaillant-là une armée de jeunes chercheurs issus du monde arabe et de l’Afrique. Aux dizaines de chercheurs en virologie et épidémiologie qu’il a croisées, le chef de l’Etat a demandé : «Vous êtes de quels pays ?». «Burkinabés, Sénégalais, Tunisiens, Maliens, Marocains, Algériens et Libanais...» ont-ils répondu. Et Emmanuel Macron s’est fendu d’un laconique : «Merci de participer à l’effort collectif.»
Dans une lettre ouverte adressée au Premier ministre, rendue publique le 5 avril, treize éminents médecins français – dont trois d’origine algérienne – demandent l’intégration des médecins titulaires d’un diplôme étranger. Ces soignants, écrivent-ils, sont parmi ceux qui «s’engagent avec abnégation dans les postes les plus exposés, aux urgences et dans les services de réanimation». Et qui contribuent au maintien du «fonctionnement du service hospitalier dans la bourrasque et sauvent des vies dans des conditions difficiles matériellement, mais aussi périlleuses pour eux-mêmes».
On espère que ces intégrations se feront rapidement, plus rapidement que la reconnaissance de soldats à part entière pour’’ les soldats indigènes’’de l’armée française dont leurs sacrifices fut trop longtemps ignorés, méprisés ayant eu comme seule reconnaissance une pension de misère et des médailles à titre posthume.
Sources:
Majed Nehmé (Journaliste et rédacteur en chef d’Afrique-Asie,).
Pour la seule région parisienne le nombre de professionnels de l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris contaminés depuis le début de l’épidémie s’élevait, fin mars, à 1 200 personnes. Parmi ces professionnels la proportion de médecins, d’infirmiers et d’ambulanciers originaires du Maghreb, du Moyen-Orient et de l’Afrique sub-saharienne est énorme.les associations médicales algériennes sont les plus nombreuses, comme l’ Association des Médecins Algériens en France, et l’Association des Médecins d’Origine Algérienne de France. Elles deux revendiquent plus de 15 000 praticiens, contre 10 000 pour les associations marocaines, dont Médecins Marocains en France, et autant de médecins tunisiens soit 7 000 à 10 000 praticiens. Enfin l’Association Médicale Franco-Libanaise compte près de 2 000 adhérents, même si elle est loin de représenter l’ensemble de la communauté médicale libanaise installée en France qui, de source diplomatique, estime à 7 000 ses disciples d’Hippocrate.de plus en plus, le système de santé français bénéficie de l’arrivée massive d’Africains sub-sahariens, venus notamment du Sénégal, du Mali, du Bénin, du Burkina Faso, du Congo, mais aussi de l’ensemble des pays francophones du continent.
Les médecins étrangers ont, eux, droit à un double matraquage, celui des Forces de «l’ordre» et celui des lois françaises qui régissent le métier. Selon le site Profil Médecin, l’appellation «médecins étrangers» recouvre, plusieurs réalités statuaires : «Français ayant obtenus leur diplôme à l’étranger et exerçant en France, médecins étrangers ayant obtenu leur diplôme en France et y poursuivant leur carrière ou encore, médecins nés à l’étranger mais ayant effectué leurs études et exerçant depuis lors en France.»
Lors de sa visite à l’Institut hospitalo-universitaire Méditerranée Infection de Marseille, dirigé par le controversé professeur Didier Raoult, Emmanuel Macron a eu la surprise de découvrir travaillant-là une armée de jeunes chercheurs issus du monde arabe et de l’Afrique. Aux dizaines de chercheurs en virologie et épidémiologie qu’il a croisées, le chef de l’Etat a demandé : «Vous êtes de quels pays ?». «Burkinabés, Sénégalais, Tunisiens, Maliens, Marocains, Algériens et Libanais...» ont-ils répondu. Et Emmanuel Macron s’est fendu d’un laconique : «Merci de participer à l’effort collectif.»
Dans une lettre ouverte adressée au Premier ministre, rendue publique le 5 avril, treize éminents médecins français – dont trois d’origine algérienne – demandent l’intégration des médecins titulaires d’un diplôme étranger. Ces soignants, écrivent-ils, sont parmi ceux qui «s’engagent avec abnégation dans les postes les plus exposés, aux urgences et dans les services de réanimation». Et qui contribuent au maintien du «fonctionnement du service hospitalier dans la bourrasque et sauvent des vies dans des conditions difficiles matériellement, mais aussi périlleuses pour eux-mêmes».
On espère que ces intégrations se feront rapidement, plus rapidement que la reconnaissance de soldats à part entière pour’’ les soldats indigènes’’de l’armée française dont leurs sacrifices fut trop longtemps ignorés, méprisés ayant eu comme seule reconnaissance une pension de misère et des médailles à titre posthume.
Sources:
Majed Nehmé (Journaliste et rédacteur en chef d’Afrique-Asie,).
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