- alain
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21112012
Voitures d'occasion : un nouveau dispositif
Si un marché de la voiture d'occasion existe bien au Maroc, il était, jusqu'à maintenant, un secteur informel de l'économie entre les mains uniques des particuliers. Les professionnels de l'automobile, notamment les concessionnaires de voitures, ne participaient pas à l'animation de ce secteur d'activité pourtant en pleine croissance.
En effet, leur intervention aurait abouti à l'application d'un taux de TVA de 20 % qui aurait grevé d'autant le prix du véhicule. Les professionnels réclamaient depuis longtemps un dispositif plus avantageux. Ils viennent d'être entendu par le gouvernement. En effet, le budget 2013 du Maroc contient un dispositif propre à créer un marché régulé de la voiture d'occasion.
Ce dispositif fiscal s'apparente fortement à ce qui existe en Europe et notamment en France. Désormais, les professionnels pourront intégrer ce secteur de l'économie. Les concessionnaires pourront effectuer des reprises auprès de leurs clients qui souhaitent changer de véhicule.
Concrètement, au lieu de se voir appliquer un taux de 20 % de TVA sur le prix total du véhicule repris, ils n'auront plus qu'à calculer la TVA à reverser à l'Administration fiscale que sur leur marge (la différence entre le prix de vente et le prix de revient du véhicule).
Le gouvernement marocain voit dans ce dispositif nouveau plusieurs avantages.
Estimant que sur 120 000 véhicules neufs vendus, 20 000 reprises de véhicules d'occasion sont prévues, l'Etat marocain espère récupérer 100 millions de dirhams en TVA et quelques 120 millions en impôt sur le revenu et impôt sur les sociétés. C'est là le but principal de ce nouveau dispositif à l'heure où le Maroc cherche à limiter le déficit budgétaire.
Mais le gouvernement marocain pense également à la création d'emplois nouveaux dans un segment laissé à la libre appréciation des particuliers. Outre les emplois de commerciaux, il sera nécessaire de prévoir des emplois participant à la remise en état de ces véhicules.
Le marché automobile d'occasion va s'organiser et se réguler. Un Argus national devra être mis en place... Donc, nous devrions assister à une amélioration du parc automobile marocain, notamment du point de vue de son entretien nécessaire.
En effet, leur intervention aurait abouti à l'application d'un taux de TVA de 20 % qui aurait grevé d'autant le prix du véhicule. Les professionnels réclamaient depuis longtemps un dispositif plus avantageux. Ils viennent d'être entendu par le gouvernement. En effet, le budget 2013 du Maroc contient un dispositif propre à créer un marché régulé de la voiture d'occasion.
Ce dispositif fiscal s'apparente fortement à ce qui existe en Europe et notamment en France. Désormais, les professionnels pourront intégrer ce secteur de l'économie. Les concessionnaires pourront effectuer des reprises auprès de leurs clients qui souhaitent changer de véhicule.
Concrètement, au lieu de se voir appliquer un taux de 20 % de TVA sur le prix total du véhicule repris, ils n'auront plus qu'à calculer la TVA à reverser à l'Administration fiscale que sur leur marge (la différence entre le prix de vente et le prix de revient du véhicule).
Le gouvernement marocain voit dans ce dispositif nouveau plusieurs avantages.
Estimant que sur 120 000 véhicules neufs vendus, 20 000 reprises de véhicules d'occasion sont prévues, l'Etat marocain espère récupérer 100 millions de dirhams en TVA et quelques 120 millions en impôt sur le revenu et impôt sur les sociétés. C'est là le but principal de ce nouveau dispositif à l'heure où le Maroc cherche à limiter le déficit budgétaire.
Mais le gouvernement marocain pense également à la création d'emplois nouveaux dans un segment laissé à la libre appréciation des particuliers. Outre les emplois de commerciaux, il sera nécessaire de prévoir des emplois participant à la remise en état de ces véhicules.
Le marché automobile d'occasion va s'organiser et se réguler. Un Argus national devra être mis en place... Donc, nous devrions assister à une amélioration du parc automobile marocain, notamment du point de vue de son entretien nécessaire.
article rédigé d'après les renseignements fournis par "l'Economiste" du 19/11/2012 et aimablement signalé à nous par Gérard.
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