- CARLE
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Date d'inscription : 01/10/2017
07052020
Une fois Jamshed le jeune Afghan abandonné, Michel Provenzano le CRS lâchera : « Ça fait du bien, ça soulage », selon l’adjointe de sécurité qui les accompagnait (elle a écopé d’un an de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Marseille). Les deux hommes prennent alors la décision de rédiger un faux procès-verbal indiquant avoir laissé le jeune réfugié à l’hôtel de police.
La peine de quatre ans de prison prononcée à l’encontre de Michel Provenzano est supérieure aux trois ans requis par la procureure Virginie Tavanti selon laquelle ces policiers « n’ont pas été dignes de leur uniforme ». La peine de dix-huit mois de prison ferme infligée à son collègue Mathieu Coelho est quant à elle conforme aux réquisitions.
« Le tribunal est parfaitement assuré de la loyauté, de la compétence, du dévouement de la police, nous lui faisons confiance […] mais la contrepartie, c’est que cela ne peut pas souffrir de dérogations et de commissions d’infractions », a déclaré la présidente Céline Ballérini.
On aime bien les propos de l’avocat du CRS : Maître Nicolas Berthier, défenseur de Michel Provenzano, avait évoqué un « quasi-suicide professionnel », appelant le tribunal à « ne pas réduire ce policier à 33 minutes de folie, hors cadre, après vingt ans passés dans les CRS sans aucun incident ».
NDLR: visiblement c'est un CRS qui va en manif avec des pains au chocolat dans les poches.
Robert et Lolotte suggèrent à cet avocat de rejoindre l’IGPN : là, il pourra émettre ses délibérations sans risques de dérangements intestinaux.
Sources :Le Nouvel Obs et AFP
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