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Résider au Maroc : les démarches
CARLE- Messages : 497
Date d'inscription : 01/10/2017
04032021
 | Etat des lieux en 2021 Juriste fidjienne Nazhat Shameem Khan, connue pour son engagement en faveur des droits de l'homme, était initialement la seule candidate pour la présidence du Conseil pour l'année 2021. Elle avait le soutien des États occidentaux, mais la Russie, la Chine et l'Arabie saoudite s'opposaient à sa candidature. Précédemment, les présidents du Conseil avaient toujours été choisis par consensus, sans opposition et sans élection. |
L'Arabie saoudite obtenait alors de son allié le Bahreïn, pays critiqué pour ses violations des droits de l'homme, qu'il présente un candidat contre Nazhat Shameem. L'Ouzbékistan, État autoritaire critiqué pour ses multiples violations des droits de l'homme, présentait également un candidat. Cela a entraîné pour la première fois une élection pour la présidence, à bulletin secret. Nazhat Shameem Khan a été élue le 15 janvier avec vingt-neuf voix sur quarante-sept, et entre en fonction le jour-même. Le New York Times faisait remarquer que cette élection, souhaitée par les pays occidentaux contre la volonté d'États autoritaires connus pour leur répression des droits de l'homme, restaurait un élément de crédibilité au Conseil et pourrait faciliter la décision du nouveau président américain Joe Biden de réintégrer les États-Unis à l’organisation. Mustapha Ramid, ministre d’état chargé des droits de l’homme dans le Royaume, est candidat au Conseil des droits de l’Homme à l’ONU pour la période 2023-2025. Rappelons-lui l’article 18 de la charte universelle des droits de l’Homme de 1948 des Nations Unies : Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites. L'ONU demande à ses états membres de légiférer pour interdire la polygamie, qui a de graves conséquences pour les femmes et les enfants. "Tant la Commission des droits de l’homme que le Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes ont estimé que les mariages polygames constituaient une discrimination à l’égard des femmes et ont recommandé de les interdire. Un polygame opposé à la Liberté de conscience qui postule au conseil des droits de l’Homme c’est se moquer de la charte des Nations-Unies et de l’ensemble des pays qui ont rédigé celle-ci. Comme représentation des droits de l’Homme et de La Femme on pourrait également imaginer un représentant qui ne souffre d’aucunes discriminations envers les femmes à savoir respecter les législations du Royaume concernant les employés(es) l’actualité récente nous a révélé tout le contraire c’est ICI
Nous formulons le voeux que ce Monsieur ne soit pas élu : il en va de la crédibilité de cette instance internationale où siègent aujourd’hui des représentants de pays qui décapitent leurs opposants ou qui les empoisonnent, sans parler du non respect de L'OIT (Organisation internationale du travail). L'OIT a pour vocation de promouvoir la justice sociale, les droits de l'homme et les droits au travail reconnus internationalement, poursuivant sa mission fondatrice : œuvrer pour la justice sociale qui est indispensable à une paix durable et universelle.
Sources : L’Express, Médias 24.com,
le Monde diplomatique, tanmia.ma,
infomigrants.net, challenge.ma, jeuneafrique.com
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