- CARLE
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Date d'inscription : 01/10/2017
08032021
Je cite Christine Mée, la présidente de la 32e chambre correctionnelle : Les faits dont il s’est « rendu coupable sont d'une particulière gravité ayant été commis par un ancien Président de la République qui a été le garant de l'indépendance de la Justice. Il s'est servi de son statut d'ancien Président de la République et des relations politiques et diplomatiques qu'il a tissées alors qu'il était en exercice pour gratifier un magistrat ayant servi son intérêt personnel. Au surplus, M. Nicolas Sarkozy a la qualité d'avocat et était donc parfaitement informé des obligations déontologiques de cette profession. » Sarkozy, après ces deux phrases assassines, écope de trois ans de prison dont un an ferme. « La gravité des infractions commises ayant lourdement porté atteinte à la confiance publique et la personnalité de leur auteur rendent le prononcé d'une peine ferme indispensable et toute autre sanction pénale manifestement inadéquate », justifie le jugement.
La République des délinquants.
Herzog : Interdiction d'exercer la profession d'avocat pendant 5 ans. Gilbert Azibert : peine de trois ans de prison dont un an ferme. Des robes noires et un ancien président qui salissent ceux qui la porte et apportent un discrédit sur la fonction de chef de l’état en tant que garant de l’indépendance de l’autorité judiciaire.(Article 64 de la constitution).
Bismuth peut clamer qu’il n’y a pas de preuve, il ment.
« Il est établi que des informations privilégiées et confidentielles ont été transmises de manière occulte en violation des droits des autres parties et de la déontologie des magistrats et que cette transmission a été facilitée par les fonctions de premier avocat général à la Cour de Cassation de M. Gilbert Azibert lequel avait parfaitement conscience de manquer à son devoir de probité », dit le jugement. Selon celui-ci, Me Herzog et l’ancien président « avaient conscience de l'illicéité des actes accomplis par M. Gilbert Azibert et du caractère confidentiel des informations réceptionnées. » En outre, selon les juges, Gilbert Azibert « s'est placé en dehors du cadre de ses fonctions en abusant du crédit qu'il possédait, ou qu'il disait posséder, ou que l'on croyait qu'il possédait, du fait de sa position au sein de la Cour de Cassation. Il a accepté, moyennant une récompense, d'exercer une influence ou de laisser penser qu'il pouvait exercer une influence (…) le but poursuivi étant d'obtenir une décision favorable aux intérêts de M. Nicolas Sarkozy et de M. Thierry Herzog lesquels avaient parfaitement conscience du caractère frauduleux de ces agissements. »
La messe est dite, Bismuth peut commencer à préparer sa venue dans les prétoires concernant l’affaire de ses comptes de campagne de 2012 : affaire Bygmalion.
On connait déjà la ritournelle : "c’est pas moi c’est l’autre".
Sources : Le Monde, Marianne, Le Nouvel Obs.
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